Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Le conglomérat industriel allemand a relevé ce matin pour la première fois en quatre ans ses prévisions financières annuelles, invoquant une reprise de la demande pour les composants et les matériaux automobiles. ThyssenKrupp a maintenant pour objectif d’atteindre sur son exercice se terminant fin septembre 2021 un résultat d’exploitation ajusté à l’équilibre, alors qu’il s’attendait auparavant à une perte d’environ 500 millions d’euros. Il anticipe désormais «une croissance à un chiffre élevé» de son chiffre d’affaires, contre «une croissance à un chiffre faible à moyen» précédemment.
Le Crédit Agricole d’Ile-de-France (Cadif) a publié hier un produit net bancaire consolidé en recul de 4,4% 992 millions d’euros pour l’exercice 2020. Il a bénéficié d’une bonne dynamique des encours, malgré un effet taux toujours défavorable, et de la baisse du coût de refinancement. Le coût du risque représente 21 points de base (pb) des encours de crédit (contre 11 pb en 2019), en lien avec les principes de prudence appliqués en anticipation des conséquences potentielles de la crise Covid-19. Le taux de créances dépréciées sur encours brut est demeuré à 1%. Le résultat net ajusté a reculé de 12,7% sur un an en vision économique à 258,3 millions.
L’Union Bancaire Privée (UBP) a annoncé ce 8 février le lancement de deux fonds thématiques en obligations convertibles. Ils sont gérés par l’équipe Obligations Convertibles de l’UBP, basée à Paris, sous la responsabilité de Marc Basselier. Le premier, UBAM - Global Sustainable Convertible Bond, est investi en obligations convertibles internationales, notamment celles dont le profil de rendement-risque propose de la convexité par rapport aux actions, et ce dans un cadre d’investissement durable. L'équipe de gestion effectue une sélection de titres incluant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et une analyse extra-financière propre. Au plan financier, la stratégie reprend les codes de la gestion en obligations convertibles historique de l’UBP, àsavoir une analyse fondamentale centrée sur la qualité de crédit de l’émetteur ainsi que sur les perspectives de croissance àmoyen et long terme de la société sous-jacente. Le second, UBAM - Global Tech Convertible Bond, est lui exposé aux obligations convertibles internationales du secteur technologique. Son objectif est de capitaliser sur la nature convexe des convertibles afin d’offrir aux investisseurs un accès aux valeurs ‘tech’ dans un cadre de volatilité réduite par rapport à un investissement en actions de ces sociétés. La stratégie est gérée selon une approche quantitative, sans biais de sélection, et se caractérise par une allocation axée sur la convexité et la liquidité des actifs. Ces fonds seront commercialisés en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en France, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni, à Singapour et en Suisse.
Le hedge fund britannique Man Group a liquidé la stratégie GLG Iberian Opportunities en raison d’une trop faible demande des investisseurs pour ce produit, rapporte Bloomberg. Les encours du fonds ne s'élevaient qu'à 16 millions d’euros fin décembre selon les données de Morningstar. Firmino Morgado, gérantdu fonds arrivéchez Man Group en 2017, restedans l'équipe de gestion du hedge fund qui s’apprête à lancer des stratégiesthématiques. Il est également cogérant du fonds GLG European Income Opportunities aux côtés de Felipe Bergana.
Vinci a fait état ce matin de résultats annuels meilleurs que prévu en dépit de l’impact de la crise sanitaire qui le pousse à rester prudent pour 2021, notamment pour ses activités de concessions. Son résultat net a plongé de 62% l’an dernier, à 1,24 milliard d’euros, un chiffre supérieur à la prévision moyenne du consensus qui tablait sur 1,11 milliard. Il a dégagé un flux de trésorerie libre de 3,99 milliards d’euros, proche de son record de 4,2 milliards en 2019, et presque deux fois supérieur aux attentes. Le taux de distribution du dividende est porté à plus de 90% - contre 50% habituellement - pour maintenir sa rémunération à 2,04 euros par action au titre de 2020, soit le même montant qu’en 2019.
Intesa Sanpaolo a relevé vendredi ses estimations concernant les synergies attendues de l’acquisition d’UBI Banca et a publié une perte nette de 3,1 milliards d’euros au quatrième trimestre 2020, contre un bénéfice de 872 millions d’euros un an plus tôt. Le résultat inclut la contribution d’UBI. En excluant les éléments liés à cette acquisition, Intesa a enregistré un bénéfice de 10 millions d’euros sur la période. Le groupe bancaire italien prévoit désormais des synergies de plus de 1 milliard d’euros, entièrement mises en oeuvre en 2024, contre 700 millions auparavant estimés. Sur ce nouveau montant, plus de 700 millions d’euros sont liés aux coûts, et plus de 300 millions d’euros au produit net bancaire (PNB). Intesa vise un bénéfice net de plus de 3,5 milliards d’euros cette année. Il a pour objectif un taux de distribution de 75% pour 2020 et de 70% pour 2021, en fonction des recommandations de la Banque centrale européenne (BCE).
Raiffeisen Bank International (RBI) a publié vendredi un produit net bancaire de 5,2 milliards d’euros pour l’exercice 2020, en recul annuel de 5% en raison notamment du repli de 5 % de ses revenus nets d’intérêts à 3,2 milliards. Les frais généraux ayant baissé à un rythme moindre, le résultat brut d’exploitation de la banque autrichienne a chuté de 7% à 1.8 milliard. Le bénéfice s’est replié de 34% à 804 millions d’euros à cause du quasi-triplement du coût du risque lié à la pandémie. En termes d’efficacité opérationnelle, son coefficient d’exploitation se dégrade légèrement à 64% (contre 63% l’an passé). Son ratio de solvabilité CET1 a pour sa part légèrement reculé, passant de 13.9% à 13.6%.
Le groupe de construction et de concessions Vinci évolue en tête du CAC 40 vendredi (plus de 6% en fin de matinée), porté par des résultats financiers 2020 nettement supérieurs aux attentes des analystes, en particulier sa génération de trésorerie.
Les ventes de Carlsberg au quatrième trimestre 2020 ont fléchi de 8,4% à 12,5 milliards de couronnes danoises (1,7 milliard d’euros), alors que les analystes attendaient en moyenne 13,1 milliards. «Même si la pandémie n’est pas encore derrière nous et même si nous ignorons combien de temps elle constituera un défi en 2021, nous pensons que Carlsberg sortira encore plus fort de la crise», a déclaré ce matin le directeur général, Cees’t Hart. Le brasseur prévoit un bénéfice d’exploitation en hausse de 3% à 10% en 2021. Il versera aux actionnaires un dividende de 22 couronnes par action au titre de l’exercice écoulé, en hausse de 5%. Il va également lancer un programme de rachat d’actions à hauteur de 750 millions de titres jusqu’au 23 avril.
Alibaba a publié mercredi un chiffre d’affaires en progression de 37% à 221.10 milliards de yuans (28,41 milliards d’euros) sur la période d’octobre à décembre 2020, battant le consensus à 214.40 milliards de yuans. Le chiffre d’affaires de ses activités d’informatique dématérialisée (‘cloud’) a bondi de 50% en rythme annuel, atteignant 16,12 milliards. Hors éléments exceptionnels, le groupe de commerce électronique a dégagé un bénéfice trimestriel de 28,25 yuans par action, contre 19,55 yuans un an plus tôt. Le directeur général d’Alibaba a déclaré que les changements dans les réglementations pour les entreprises du numérique et des technologies en Chine représentaient un défi à court terme.
Alibaba a publié ce matin un chiffre d’affaires en progression de 37% à 221.10 milliards de yuans (28,41 milliards d’euros) sur la période d’octobre à décembre 2020, battant le consensus qui tablait sur 214.40 milliards de yuans. Le chiffre d’affaires de ses activités d’informatique dématérialisée (‘cloud’) a bondi de 50% en rythme annuel, atteignant 16,12 milliards. Hors éléments exceptionnels, le groupe de commerce électronique a dégagé un bénéfice trimestriel de 28,25 yuans par action, contre 19,55 yuans un an plus tôt.
Le groupe japonais d'électronique grand public a fait état ce mercredi d’une hausse de 19,7% de son résultat opérationnel à 359,2 milliards de yens (2,84 milliards d’euros) au troisième trimestre, clos fin décembre, de son exercice 2020-2021. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice de 179 milliards de yens. En s’appuyant sur la forte demande pour les jeux vidéo, les films et d’autres contenus de divertissement, Sony prévoit désormais pour l’ensemble de l’exercice un résultat opérationnel de 940 milliards de yens, contre un objectif initial de 700 milliards.
Après avoir publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, le conglomérat industriel allemand a relevé ce matin ses prévisions pour l’exercice qui se terminera le 30 septembre 2021. Il anticipe désormais une croissance du chiffre d’affaires comprise entre 5 et 9% et un bénéfice net de 5 à 5,5 milliards d’euros. Il tablait jusqu’à présent sur une hausse inférieure à 5% de son chiffre d’affaires à données comparables et de son bénéfice net.
La Caisse de Prévoyance et de Retraite des Notaires cherche à conclure un accord-cadre de services pour la commercialisation des actifs composant son patrimoine immobilier. Le périmètre concerné recouvre les actifs composant le patrimoine immobilier tertiaire, commercial et d’habitation de la CPRN détenu soit directement, soit par l’intermédiaire de SCI (SCI CPRN, SCI CPRN Section B, SCI CPRN Colmar et Metz). L’appel d’offre comporte 4 lots: immobilier locatif tertiaire et commercial en Ile de France, immobilier locatif d’habitation en Ile de France, immobilier locatif tertiaire et commercial en Alsace-Moselle, immobilier locatif d’habitation en Alsace-Moselle. Les offres sont attendues avant le 1er mars 2021 à 12 heures. Plus d’information ici.
Le fabricant suédois de produits électroménagers a publié mardi un bénéfice d’exploitation de 2,50 milliards de couronnes (246 millions d’euros) au quatrième trimestre 2020, contre 960 millions de couronnes un an plus tôt. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 2,34 milliards. «Les ventes ont continué à tirer profit du fait que les consommateurs consacrent une plus grande part de leur budget domestique à l’amélioration de l’habitat et nous avons également obtenu de bons résultats en matière de prix et de mix produit», a déclaré le directeur général, Jonas Samuelson. Electrolux a toutefois mis en garde contre des coûts logistiques élevés en 2021, ce qui pourrait compromettre le consensus sur sa marge d’exploitation, attendue à 5,3% après 5% l’an dernier.
Le rapport d’avocats réalisé pour Apollo Global Management sur les liens entre son patron Leon Black et le pédophile Jeffrey Epstein «n’est pas suffisant» pour que la société soit retirée d’une liste de surveillance requérant un contrôle accru, selon le Joint Staff Pension Fund des Nations Unies. Apollo avait été placé sur cette liste de surveillance en juillet 2019, après avoir appris les liens entre les deux hommes. Le fonds de pension de 80,3 milliards de dollars avait investi auprès d’Apollo depuis au moins 2013. Pedro Guazo, représentant du secrétaire général des Nations Unies pour les investissements des actifs du fonds de pension, a déclaré au Financial Times: «pour le moment, nous n’étudions pas d’investissements additionnels avec eux».
Peter Beske Nielsen a quitté BlackRock après y avoir passé 16 ans pour rejoindre EQT, a appris le site danois AMWatch. Il a occupé plusieurs fonctions, dont celles de responsable mondial de la distribution alternative à New York et responsable des clients institutionnels d’Europe du Nord. Il a rejoint la société de capital investissement nordique EQT en tant qu’associé.
La compagnie à bas coût irlandaise prévoit une perte de 850 millions à 950 millions d’euros au cours de son exercice financier se terminant le 31 mars prochain, sa pire performance jamais enregistrée. «Le Covid-19 continue de faire des ravages dans l’industrie», a déclaré ce matin le directeur général Michael O’Leary, ajoutant que «l’année fiscale 2021 restera la plus difficile des 35 ans d’histoire de Ryanair». Les restrictions liées au l'épidémie de coronavirus ont réduit le trafic de passagers de Ryanair de 78% au cours des trois derniers mois de l’année, ce qui a entraîné une perte trimestrielle de 306 millions d’euros, contre un consensus à 300 millions.