Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Le producteur français de matériaux de construction a relevé jeudi son objectif de résultat d’exploitation pour cette année, après de nouveaux records de tous ses indicateurs de performance au premier semestre. «En 2021, le groupe vise désormais une très forte progression du résultat d’exploitation à un nouveau plus haut historique sur l’ensemble de l’année avec, au second semestre 2021, un résultat d’exploitation proche du précédent record du second semestre 2020 à structure et taux de change comparables», a indiqué Saint-Gobain. Entre janvier et juin 2021, son résultat net courant est ressorti à un record historique de 1,5 milliard d’euros, contre 272 millions au premier semestre 2020 et 944 millions au premier semestre 2019.
Barclays a déclaré mercredi qu’elle verserait un dividende intérimaire de 2 pence par action, équivalent à environ 340 millions de livres (399,5 millions d’euros) et elle a également annoncé un programme de rachat d’actions à hauteur de 500 millions de livres. Grâce à la bonne performance de ses activités de banque d’investissement et des reprises de provisions pour créances douteuses, la banque britannique a affiché un bénéfice avant impôts de 5 milliards de livres au premier semestre 2021, contre 1,3 milliard un an plus tôt, dépassant largement le consensus qui tablait sur 4,1 milliards. Les revenus issus du trading actions ont augmenté de 38% et ceux de la division de conseils de 27%. Les revenus de l’activité de taux fixes, devises et matières premières (FICC) ont pour leur part chuté de 37% par rapport à un premier semestre 2020 très dynamique. Barclays estime que les charges pour créances douteuses resteront inférieures aux niveaux historiques en raison de l’amélioration des perspectives économiques et de la faiblesse des taux de défaut sur les prêts non garantis.
Scor a publié mercredi un résultat net de 380 millions d’euros au titre du premier semestre 2021, contre seulement 26 millions un an plus tôt, grâce notamment à une activité soutenue en matière de réassurance de dommages et de responsabilité. Le rendement annualisé des capitaux propres (ROE) ressort quant à lui à 12,2 %, contre 0,8% un an auparavant. Les primes brutes émises du réassureur atteignent 8,441 milliards d’euros, en hausse de 9,1% à taux de change constants et de 3% à taux de change courants. L’impact de la pandémie de Covid-19 s’est établi à 268 millions d’euros pour l’activité de réassurance vie, dont 222 millions d’euros issus du portefeuille de mortalité aux États-Unis.
Eurazeo a annoncé mercredi que son actif net réévalué (ANR) par action avait augmenté de 18% au premier semestre par rapport à fin décembre 2020 et de 42% sur un an, atteignant un plus haut historique. Son ANR s’est établi à 99,1 euros par action à fin juin. La société d’investissement précise être «à présent en avance sur la trajectoire de doublement des actifs à 5 à 7 ans». Ses actifs sous gestion ont progressé de 39% sur 12 mois, à 25,6 milliards d’euros, et de 18% sur six mois. Elle a dégagé un bénéfice net de 476 millions d’euros durant le semestre écoulé, contre une perte nette de 295 millions un an plus tôt. Eurazeo entend poursuivre son programme de cessions au deuxième semestre 2021 et en 2022 «compte tenu de la maturité de son portefeuille et de la qualité de ses actifs».
L’assureur crédit a annoncé mercredi une progression de 7,4% de son chiffre d’affaires à 768 millions d’euros au premier semestre 2021. Son bénéfice net a atteint 123,2 millions d’euros - dont 66,9 millions au deuxième trimestre - contre 24 millions dégagés durant les six premiers mois de 2020. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice net de 50 millions au deuxième trimestre. Le ratio combiné net de réassurance de Coface s’est établi à 51,9% à fin juin 2021, en amélioration de 36,8 points d’un an sur l’autre. Hors effet des plans gouvernementaux, ce ratio s’élève à 61,5%. «Coface s’attend cependant toujours à une augmentation progressive des sinistres en lien avec le retrait attendu des nombreuses mesures de soutien aux entreprises», a indiqué son directeur général, Xavier Durand.
Le fournisseur de services d’assistance numérique Solutions 30 a indiqué mercredi qu’il publierait à la fin du mois de septembre des comptes certifiés au titre du premier semestre 2021. Le groupe a choisi le mois dernier le cabinet PKF comme réviseur d’entreprise, en remplacement d’EY qui avait refusé de rendre une opinion sur les comptes 2020.
Edenred a relevé mardi sa prévision de croissance organique de son excédent brut d’exploitation (Ebitda) pour l’exercice en cours à la faveur du redressement de son activité sur le premier semestre, après l’impact de la pandémie et des restrictions associées. Le groupe de services prépayés table désormais sur une croissance organique annuelle d’Ebitda d’au moins 9% contre 6% précédemment. Il entend ainsi générer un Ebitda compris entre 620 millions et 670 millions d’euros en 2021.
General Electric a révisé à la hausse mardi sa prévision annuelle de flux de trésorerie disponible après le fort redressement enregistré au deuxième trimestre 2021, à la faveur du retour à la croissance des commandes industrielles et du chiffre d’affaires. Le conglomérat industriel s’attend à un flux de trésorerie disponible positif compris entre 3,5 milliards et 5 milliards de dollars (2,96 milliards à 4,23 milliards d’euros) pour 2021, contre une précédente prévision de 2,5 milliards à 4,5 milliards. Au deuxième trimestre, son flux de trésorerie disponible est ressorti positif à 388 millions de dollars, alors que les analystes tablaient sur un flux négatif de 287 millions. Le chiffre d’affaires du groupe américain a progressé de 8,7% à 18,3 milliards de dollars en rythme annuel sur le trimestre écoulé. Son bénéfice net ajusté par action est ressorti à 0,05 dollar, alors que le consensus donnait une estimation moyenne de 0,03 dollar.
Imerys vise pour l’exercice en cours une rentabilité supérieure à celle de 2019, après un solide premier semestre ayant vu un doublement de son résultat net. «En faisant l’hypothèse que les taux de change demeureront à leur niveau actuel et que l’environnement macro-économique ne se détériore pas, Imerys vise un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros pour l’année 2021, avec une marge d’excédent brut d’exploitation courant proche de 18%, supérieure à celle de 2019», a déclaré mardi Alessandro Dazza, directeur général du producteur de minéraux industriels. Le groupe, qui n’avait pas présenté d’objectifs chiffrés jusqu'à présent, anticipait déjà une amélioration de sa rentabilité d’exploitation cette année.
Faurecia a fait état lundi d’une marge opérationnelle de 6,6% au premier semestre et relevé sa prévision de cash-flow net pour 2021 mais l’action de l'équipementier automobile a clôturé en baisse de 5,7% à 37,31 euros sous l’effet d’inquiétudes concernant une éventuelle augmentation de capital qui servirait à financer une opération de croissance externe. Son cash-flow net annuel est désormais attendu supérieur à 500 millions d’euros, contre un précédent objectif d’environ 500 millions. Au premier semestre, ses ventes ont progressé de 32% en données organiques à 7,8 milliards d’euros malgré les effets négatifs liés à la pénurie de semi-conducteurs.
Pénalisé par une hausse de ses coûts et les répercussions des restrictions liées à la pandémie, le transporteur aérien irlandais a annoncé lundi une perte nette trimestrielle de 272,6 millions d’euros à fin juin 2021, à comparer à une perte de 185,1 millions un an plus tôt. Son chiffre d’affaires est ressorti à 370,5 millions d’euros, contre 125,2 millions au premier trimestre de l’exercice 2019-2020. Pour l’ensemble de son exercice à fin mars 2022, Ryanair prévoit une légère perte nette ou un résultat à l'équilibre, en fonction de l'évolution de la campagne de vaccination et sous réserve que la pandémie de Covid-19 ne s’aggrave pas.
L’aéroport londonien d’Heathrow a exhorté lundi le gouvernement britannique à assouplir les autorisations de déplacement des passagers vaccinés contre le Covid-19, après avoir subi des pertes cumulées de 4 milliards de dollars (3,39 milliards d’euros) liés à la pandémie. Heathrow a déclaré avoir accueilli moins de quatre millions de personnes au cours du premier semestre 2021, un niveau qui aurait été dépassé en 18 jours de trafic de 2019. L’aéroport estime que le nombre de passagers pourra monter à 21,5 millions en 2021, stimulé par la reprise de la demande lors des vacances. Il a déclaré avoir augmenté ses liquidités à 4,8 milliards de livres (5,6 milliards d’euros) et a demandé pour sa filiale Heathrow Finance une dérogation pour l’exercice 2021 au covenant d’ICR (ratio de couverture des frais financiers) en raison des pressions exercées sur sa trésorerie. Entre janvier et juin 2021, l’aéroport a accusé une perte avant impôts de 787 millions de livres, contre 471 millions de livres pour la même période de l’an dernier.
Le groupe néerlandais des technologies de la santé a fait état lundi d’une croissance de son bénéfice d’exploitation supérieure aux attentes au deuxième trimestre, la pandémie de Covid-19 continuant à stimuler la demande pour ses équipements hospitaliers. Philips a publié un bénéfice ajusté avant impôt, charges financières et amortissements (Ebita) de 532 millions d’euros pour la période d’avril à juin, contre 390 millions un an plus tôt, alors que les analystes anticipaient un bénéfice de 519 millions d’euros.
L'équipementier pour l’aérospatiale, la défense et la sécurité a indiqué vendredi que ses prises de commandes sur la période janvier-juin avaient progressé de 35% sur un an, à 8,2 milliards d’euros, notamment grâce à des contrats pour des satellites conclus en Europe et en Indonésie. Son chiffre d’affaires a atteint 8,4 milliards d’euros, en hausse de 9,8% sur un an en variation organique. Le bénéfice d’exploitation a progressé de 121% à 768 millions d’euros, avec un résultat net de 433 millions. Thales table désormais sur un chiffre d’affaires annuel compris entre 17,5 milliards et 18 milliards d’euros, alors qu’il anticipait préalablement une fourchette de 17,1 milliards à 17,9 milliards.
Le constructeur automobile suédois Volvo Cars, qui envisage une introduction en Bourse cette année, a annoncé vendredi avoir renoué avec le bénéfice au premier semestre en profitant de la demande croissante pour les voitures électriques. La filiale du chinois Geely a dégagé un bénéfice d’exploitation de 13,24 milliards de couronnes (1,3 milliard d’euros) sur la période janvier-juin, contre une perte de 989 millions de couronnes un an plus tôt. Volvo Cars a confirmé ses objectifs pour le second semestre, à savoir une stabilité des ventes et du chiffre d’affaires par rapport à la même période de 2020.
American Express a dévoilé vendredi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes à la faveur d’importantes reprises de provisions. Au deuxième trimestre 2021, l’émetteur de cartes de crédit a enregistré un bénéfice net de 2,28 milliards de dollars (1,93 milliard d’euros), soit 2,80 dollars par action, contre respectivement 257 millions de dollars et 29 cents un an auparavant. Le bénéfice par action est ainsi ressorti bien au-dessus du consensus de 1,67 dollar. Hors charges d’intérêt, ses revenus ont augmenté de 33% à 10,24 milliards de dollars, alors que les analystes anticipaient en moyenne 9,54 milliards. Le groupe a tiré parti de reprises de provisions à hauteur de 658 millions de dollars, en raison de l’amélioration des perspectives macroéconomiques au cours du trimestre et de la bonne performance du crédit. «Nos bons résultats du deuxième trimestre montrent que les mesures que nous avons prises pour gérer l’entreprise pendant la pandémie et notre stratégie d’investissement pour reconstruire notre dynamique de croissance portent leurs fruits», a commenté le PDG, Stephen J. Squeri.
Intel a fait part jeudi soir de résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre mais l’action s’inscrivait en repli de 2,7% post-clôture à Wall Street, les prévisions du fabricant de microprocesseurs atteignant tout juste le consensus. Son bénéfice ajusté est ressorti à 1,28 dollar, contre 1,23 dollar un an plus tôt, pour un chiffre d’affaires quasi-stable à 19,63 milliards de dollars. Le consensus prévoyait en moyenne un bénéfice de 1,07 dollar et un chiffre d’affaires de 17,81 milliards. Pour le troisième trimestre, Intel prévoit des revenus d’environ 18,2 milliards en excluant l’activité de mémoires Nand en passe d'être cédée et un bénéfice ajusté de 1,10 dollar par action. Les analystes tablaient en moyenne sur un résultat ajusté de 1,09 dollar et des revenus de 18,11 milliards.
Publicis a annoncé jeudi qu’il comptait redresser ses principaux indicateurs financiers à leur niveau d’avant la crise du coronavirus dès cette année, soit avec un an d’avance par rapport à ses prévisions initiales. En faisant l’hypothèse d’une situation sanitaire qui ne se dégrade pas de manière significative, le groupe publicitaire prévoit une croissance de 7% de son revenu net en données organiques en 2021 et il compte atteindre un taux de marge opérationnelle de 17% cette année, malgré les investissements prévus pour préparer sa croissance future.
A l’occasion de la publication de ses résultats du deuxième trimestre, Nordea a fait état d’une collecte nette de 1,8 milliard d’euros dans ses fonds destinés au retail et de 2 milliards d’euros dans son activité de banque privée - un record -, portant ses encours gérés dans ces deux activités à 387 milliards, en hausse de 24% sur le trimestre. Le groupe danois précise que la collecte retail a été la plus forte au Danemark et en Finlande. Son coefficient d’exploitation s’est amélioré en passant de 57% à 41%.