Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Suez a fait état aujourd’hui d’une croissance de 13% de son chiffre d’affaires à 12,7 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, portée par le dynamisme de l’activité recyclage, et a confirmé dans le même temps ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice 2018. Son résultat brut d’exploitation a progressé de 6,7% en données brutes, à 2,05 milliards d’euros.
BMW, BP et le sidérurgiste ArcelorMittal sont visés par un groupe de gros investisseurs gérant près de 2.000 milliards de dollars, qui craignent que ces groupes ne fassent pression en «coulisse» pour saper les efforts visant à limiter le changement climatique tout en soutenant publiquement la réduction de carbone. Cette coalition d’investisseurs, dirigée par le fonds de pension de l'Église anglicane et le fonds de pension suédois AP7, a écrit à 55 entreprises européennes pour leur faire part d’une possible approche hypocrite du lobbying climatique, rapporte le FT FM. Ces investisseurs ont demandé aux entreprises concernées, qui comprennent sept constructeurs automobiles et 10 groupes pétroliers, de revoir les positions adoptées par leurs associations professionnelles et les organisations dont elles sont membres et appelé à plus de transparence.
Le fonds phare de Neil Woodford a perdu la moitié de ses actifs sou gestion en l’espace de dix-huit mois, rapporte Financial News. Les encours du Woodford Equity Income fund sont tombés à 5,1 milliards de livres après avoir culminé à 10,2 milliards de livres en mai 2017, selon les données de Morningstar. Le rendement du fonds s’est détérioré après une série d’investissements malheureux, dont plusieurs lignes parmi les plus importantes du portefeuille, Provident Financial, AstraZeneca et Capita, qui ont subi de fortes baisses. Le fonds affiche une perte de 5,84% contre 0,86% pour l’indice FTSE All-Share. Depuis le début de l’année, la décollecte du fonds s'élève à 2 milliards de livres et le fonds ne figure plus parmi les listes d’investissement recommandées par les plateformes de Charles Stanley et d’AJ Bell.
Credit Suisse Asset Management a lancé de nouveaux fonds indiciels en actions répliquant les indices MSCI ESG Leaders. Il s’agit de CSIF (Lux) Equity US ESG Blue, CSIF (Lux) Equity Emerging Markets ESG Blue, CSIF (Lux) Equity EMU ESG Blue, respectivement sur les Etats-Unis, les marchés émergents et la zone EMU. CSAM indique que d’autres fonds seront lancés, également sur les obligations.
Electrolux, qui a abaissé ce matin ses prévisions de demande en Amérique du Nord ainsi qu’en Europe, prévoit également une hausse de ses coûts d’approvisionnement pour 2018 et 2019 en raison de l’impact négatif des matières premières, des droits de douane et des effets de change. Il affiche un bénéfice d’exploitation trimestriel en repli de 11,1% à 1,76 milliard de couronnes (170 millions d’euros), un niveau conforme au consensus des analystes qui l’attendaient à 1,75 milliard.
Total a annoncé aujourd’hui qu’il visait désormais pour 2018 une croissance de sa production d’hydrocarbures proche de 8%, contre une hausse supérieure à 7% prévue auparavant. Le pétrolier français a également ajusté sa prévision d’investissements nets, qui devraient s'établir autour de 16 milliards de dollars (14 milliards d’euros), contre 16 à 17 milliards prévus précédemment. Bénéficiant d’une hausse des cours du pétrole brut, le groupe a vu son résultat net ajusté bondir de 48% au troisième trimestre, à 3,96 milliards de dollars, alors que les analystes attendaient en moyenne 3,75 milliards.
LafargeHolcim a relevé aujourd’hui sa prévision de chiffre d’affaires pour 2018 mais a abaissé son objectif de bénéfice annuel en raison d’une hausse de ses coûts. Le premier cimentier mondial s’attend désormais à un chiffre d’affaires annuel à périmètre comparable en croissance de 4% à 6%, contre une précédente fourchette de 3% à 5%. Le bénéfice avant impôts, intérêt, taxes, dépréciations et amortissements (Ebitda) sur l’ensemble de l’exercice est lui attendu en hausse de 3% à 5%, contre une augmentation d'«au moins 5%» prévue auparavant.
Le cours de l’action ABB est tombé jeudi matin à un creux de plus de deux ans après la publication de résultats trimestriels marqués par une faiblesse du chiffre d’affaires et des commandes. Le chiffre d’affaires à périmètre comparable a progressé de 3% à 9,26 milliards de dollars, contre une prévision de 9,34 milliards de dollars. Les commandes s'élèvent à 8,94 milliards de dollars alors que les analystes de la Banque cantonale de Genève attendaient 9,18 milliards.
Le premier brasseur mondial a divisé par deux son dividende, en déclarant se concentrer jeudi sur le remboursement de sa dette plutôt que la rémunération de ses actionnaires. Le groupe belge, fabricant des bières Budweiser, Stella Artois et Corona, a précisé qu’il verserait un dividende total de 1,80 euro par action pour l’exercice 2018. Cela lui permettra d'économiser environ 4 milliards de dollars, destinés à rembourser une partie de la dette du groupe, qui s'élève à 108,8 milliards de dollars (95,3 milliards d’euros) à la suite du rachat en 2016 de SABMiller. L’action AB InBev chutait de près de 10% dans la matinée.
Dassault Systèmes devrait atteindre la fourchette haute de ses prévisions de marge et de bénéfice par action cette année. L'éditeur de logiciels de conception et de fabrication attend désormais pour cette année un bénéfice net par action en hausse de 16 à 17% à taux de change constants (contre 15-17%) et une marge opérationnelle de 31,5% (contre 31,0% à 31,5%). Le groupe confirme aussi prévoir une croissance de 9-10% à taux de change constants de son chiffre d’affaires annuel à 3,41-3,44 milliards d’euros. Au troisième trimestre, il a dégagé une marge de 30,9%, en baisse de 1,1 point, un bénéfice par action en hausse de 11% à 0,71 euro et un chiffre d’affaires en progression de 10% à 831,7 millions.
Le brasseur danois Carlsberg, qui a fait état d’un bénéfice et d’un chiffre d’affaires supérieurs aux attentes au troisième trimestre, prévoit désormais une progression organique de son résultat d’exploitation de 10 à 11% cette année, contre un niveau proche de 10% précédemment attendu, à la faveur notamment d’une météo particulièrement chaude cet été. L’impact négatif des effets de change sur le résultat d’exploitation est à présent évalué à 500 millions de couronnes danoises (67,02 millions d’euros), contre 425 millions de couronnes auparavant.
Capgemini a relevé son objectif de croissance de son chiffre d’affaires annuel, supérieure à 7,5% à taux de change constants, disant attendre une solide performance au quatrième trimestre. Au troisième trimestre, la SSII a réalisé un chiffre d’affaires de 3,228 milliards d’euros, en hausse de 8,7% à taux de change constants, grâce notamment à une progression de 12,9% en Amérique du Nord, qui représente un tiers du total. Le groupe dit prévoir une croissance de 6,8% au quatrième trimestre malgré une base de comparaison plus élevée. Il vise pour 2018 une marge opérationnelle comprise entre 12,0% et 12,2% et un free cash-flow organique supérieur à 1 milliard d’euros. Hier, Atos, concurrent de Capgemini sur de nombreux marchés, a dévissé de 22,22% en Bourse après avoir dit prévoir pour 2018 un chiffre d’affaires moins élevé que prévu.
Le brasseur danois, qui a fait état d’un bénéfice et d’un chiffre d’affaires supérieurs aux attentes au troisième trimestre, prévoit désormais une progression organique de son résultat d’exploitation de 10 à 11% cette année, contre un niveau proche de 10% précédemment attendu, à la faveur notamment d’une météo particulièrement chaude cet été. L’impact négatif des effets de change sur le résultat d’exploitation est à présent évalué à 500 millions de couronnes danoises (67,02 millions d’euros) contre 425 millions de couronnes auparavant.
Dassault Systèmes a annoncé ce matin qu’il devrait atteindre la fourchette haute de ses prévisions de marge et de bénéfice par action cette année. L'éditeur de logiciels de conception et de fabrication, qui avait relevé ses objectifs 2018 fin juillet, attend désormais pour cette année un bénéfice net par action en hausse de 16 à 17% à taux de change constants (contre 15-17%) et une marge opérationnelle de 31,5% (contre 31,0% à 31,5%). Le groupe confirme aussi prévoir une croissance de 9-10% à taux de change constants de son chiffre d’affaires annuel à 3,41-3,44 milliards d’euros.
Le deuxième brasseur mondial a confirmé ce matin ses objectifs annuels après avoir enregistré au troisième trimestre une hausse de ses ventes de bière dans l’ensemble des régions du monde. Le groupe néerlandais a annoncé une progression de 4,6% sur un an de ses volumes consolidés de ventes, à 62,6 millions d’hectolitres, sur la période juillet-septembre. Ce chiffre est globalement conforme aux attentes des analystes, qui prévoyaient des volumes de 62,5 millions d’hectolitres.
Getlink a confirmé hier ses perspectives de résultats après un troisième trimestre «très dynamique», malgré les craintes du prochain Brexit. Au troisième trimestre 2018, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 305,9 millions d’euros, en croissance de 7%. Le chiffre d’affaires de l’activité historique de transport transmanche de passagers Eurotunnel a progressé de 7% à 276,5 millions. Le trafic passagers a connu son meilleur troisième trimestre depuis 1998, avec 918.128 véhicules transportés. Le chiffre d’affaires d’Europorte, filiale spécialisée dans le fret ferroviaire, a augmenté de 1% à 29,4 millions.
Getlink a confirmé ce matin ses perspectives de résultats à moyen terme après l’annonce d’un troisième trimestre «très dynamique», malgré les craintes du prochain Brexit. Au troisième trimestre 2018, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 305,9 millions d’euros, en croissance de 7% à taux de change constant et périmètre comparable. Le chiffre d’affaires de l’activité historique de transport transmanche de passagers Eurotunnel a progressé de 7% à 276,5 millions.
L’action Atos chutait de 23% à 69,3 euros en fin de matinée après l’avertissement sur résultats lancé par la société de services informatiques. Celle-ci anticipe désormais une croissance organique de l’ordre de 1% de son chiffre d’affaires en 2018, contre une hausse comprise entre 2% et 3% projetée auparavant, en raison d’une contre-performance de son pôle d’infrastructures et de gestion de données (ID). Sa marge opérationnelle devrait se situer dans le bas de la fourchette comprise entre 10,5% et 11% annoncée en début d’année.
Hasbro a annoncé hier une baisse de 7% de ses ventes aux Etats-Unis et au Canada, à 924,2 millions de dollars (804,9 millions d’euros). Il a attribué ce fléchissement à la faillite du distributeur Toys’R’Us, qui a pénalisé ses ventes aux Etats-Unis et en Europe. A l’international, les ventes de Hasbro ont reculé de 24% sur la période juillet-septembre. Au troisième trimestre, le bénéfice net du groupe s’est établi à 263,9 millions de dollars, soit 2,06 dollars par action, contre 265,6 millions (2,09 dollars/action), un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, Hasbro a réalisé un bénéfice net de 1,93 dollar par action. Le chiffre d’affaires a lui diminué de 12% à 1,57 milliard de dollars.