Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le Portugal va lever à partir du 3 mai son état d’urgence, qui a entraîné en mars la fermeture de tous les commerces et services non-essentiels pour tenter d’enrayer la propagation du nouveau coronavirus, mais le redémarrage de l'économie sera un processus lent et progressif, a déclaré mardi le président Marcelo Rebelo de Sousa. L'état d’urgence a été décrété le 18 mars au Portugal.
Les Jeux olympiques de Tokyo, déjà repoussés d’un an du fait de la pandémie de Covid-19, devront être annulés s’ils ne peuvent avoir lieu aux dates retenues, a prévenu mardi le président du comité d’organisation, Yoshiro Mori, dans une interview accordée au quotidien sportif Nikkan Sports. Le doute plane sur le respect de la nouvelle échéance, surtout si aucun vaccin contre le coronavirus n’est trouvé d’ici là. Le report des JO de Tokyo constitue une première dans l’histoire de l’olympisme moderne.
L’Etat de New York a annoncé hier l’annulation de ses primaires en vue de l'élection présidentielle américaine du 3 novembre en raison de l'épidémie de coronavirus. Déjà repoussé de fin avril au 23 juin, le scrutin n’aura finalement pas lieu, a annoncé Douglas Kellner, de la commission locale des élections. L’investiture de Joe Biden par le Parti démocrate pour faire face à Donald Trump étant quasiment acquise depuis le ralliement du sénateur Bernie Sanders, les instances locales du parti ont estimé qu’il était inutile de faire courir le moindre risque aux électeurs, a-t-il ajouté. Avec plus de 22.000 morts liées au Covid-19, l’Etat de New York est le principal foyer de l'épidémie aux Etats-Unis.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, de retour de convalescence après avoir été hospitalisé en soins intensifs au début du mois à la suite d’une contamination par le nouveau coronavirus, a annoncé hier qu’un éventuel relâchement du confinement qui pèse sur l'économie britannique pourrait causer une seconde vague épidémique. Il a souligné que le risque était encore maximal et a exclu une levée du confinement dans l’immédiat, tout en assurant comprendre les inquiétudes des entreprises britanniques. Le gouvernement, les partis d’opposition et les experts sont divisés sur la date et les modalités de sortie du confinement pour la cinquième économie mondiale.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, de retour de convalescence après avoir été hospitalisé en soins intensifs au début du mois à la suite d’une contamination par le nouveau coronavirus, a annoncé lundi qu’un éventuel relâchement du confinement qui pèse sur l'économie britannique était encore prématuré et pourrait causer une seconde vague épidémique.
Pas de « progrès tangible » et un Royaume-Uni qui refuse de « s’engager sérieusement » dans les discussions. Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union européenne sur le Brexit, a regretté vendredi l’enlisement du dossier, à l’issue d’une semaine de discussion sur la future relation post-Brexit. «Le Royaume-Uni ne peut pas refuser de prolonger la transition et dans le même temps ralentir les discussions dans certains domaines », a réagi le négociateur en chef, alors que les Britanniques ont réaffirmé leur volonté de ne pas prolonger la période de transition qui s’achève fin 2020. Le gouvernement britannique a aussi reconnu que les avancées étaient modestes. La crise sanitaire et économique actuelle n’aide pas, les Etats étant préoccupés par d’autres sujets. Ce deuxième round des négociations a également été interrompu six semaines à cause du coronavirus. Michel Barnier et son alter ego britannique, David Frost, ont tous deux été touchés par la maladie. Les autres séances de négociations auront lieu en mai puis début juin.
Pas de « progrès tangible » et un Royaume-Uni qui refuse de « s’engager sérieusement » dans les discussions. Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union européenne sur le Brexit, a regretté vendredi le manque d’engagement des Britanniques, à l’issue d’une semaine de discussion sur la future relation post-Brexit.
Donald Trump a annoncé mercredi qu’il signerait dans la journée un décret présidentiel visant à restreindre l’immigration avec l’objectif, dit-il, de protéger les salariés américains dans le contexte de la crise économique liée à la pandémie de coronavirus. Cette suspension s’appliquera pour une durée de 60 jours aux demandeurs d’une «carte verte», la carte de résident permanent qui permet à des ressortissants étrangers de s’installer et de travailler légalement aux Etats-Unis sans visa. En revanche, les bénéficiaires de visa temporaire ne seront pas concernés.
Donald Trump a annoncé mercredi qu’il signerait dans la journée un décret présidentiel visant à restreindre l’immigration avec l’objectif, dit-il, de protéger les salariés américains dans le contexte de la crise économique liée à la pandémie de coronavirus.
L'épidémie de coronavirus en Turquie est sur le point d’atteindre un plateau et le pays vise un retour à la normale après le mois du ramadan, fin mai, a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan, cité par l’agence de presse Anadolu. La Turquie, qui a mis en place une série de mesures destinées à freiner la propagation du virus, a enregistré 90.980 cas de contamination au COVID-19 - l’un des bilans les plus lourds au monde à ce stade - et 2.140 morts depuis le début de l'épidémie. Dans le cadre de ces mesures, un confinement de quatre jours sera notamment imposé dans 31 villes à compter de jeudi, jour de la fête nationale turque, tandis que vendredi marquera le début du mois de jeûne musulman.
L’Irlande a annoncé mardi que les rassemblements de plus de 5.000 personnes seraient interdits jusqu'à la fin août au plus tôt dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus. Le gouvernement précise dans un communiqué qu’il prendra une décision le 5 mai prochain concernant les rassemblements d’une jauge inférieure. La semaine dernière, les autorités médicales irlandaises ont annoncé que le pays avait réussi à contrôler la première vague épidémique. L’Irlande, qui compte 4,9 millions d’habitants, a enregistré au total 16.041 cas confirmés de contamination, dont 731 mortels.
L’Italie annoncera d’ici à la fin de la semaine son plan de sortie progressive du confinement à partir du 4 mai, avec le souci d'éviter une réaccélération de l'épidémie de coronavirus, a annoncé mardi le président du Conseil, Giuseppe Conte. Rouvrir «immédiatement (…) serait irresponsable. Cela ferait grimper la courbe des contagions de manière incontrôlée et annihilerait tous les efforts que nous avons accomplis jusqu'à présent», a précisé le chef du gouvernement. «Nous devons agir sur la base d’un plan national, qui prend cependant en compte les spécificités territoriales», a-t-il ajouté.
Les mesures de confinement en vigueur pour enrayer la propagation du coronavirus ont été assouplies lundi au Luxembourg. La première phase d’assouplissement du confinement prévoit la réouverture des chantiers de construction, des centres de recyclage municipaux, des magasins de bricolage, des paysagistes et des jardineries. La deuxième phase aura lieu le 4 mai avec le retour dans les lycées des élèves de 1ère et de 3ème, qui ont des examens en fin d’année. La troisième phase est prévue le 11 mai avec le retour des autres classes de lycée. Le pays compte à ce jour 3.550 cas confirmés de Covid-19 et 73 décès.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré lundi n’avoir «rien caché aux États-Unis» sur le Covid-19, qui a fait plus de 165.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine. Les États-Unis ont suspendu en début de semaine dernière le financement américain de l’OMS, accusée d'être trop proche de la Chine et de mal gérer la pandémie. Washington déplore que ses propres mesures face à la crise, notamment la fermeture progressive de ses frontières, aient rencontré une «vive résistance» de la part de l’OMS. Le gouvernement américain a par ailleurs accusé l’institution d’avoir négligé des informations-clés sur une possible transmission du coronavirus entre humains venues de Taïwan (non-membre de l’OMS) dès fin décembre 2019.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son principal adversaire, le centriste Benny Gantz, ont signé lundi un accord qui permettra de former un gouvernement d’union nationale. L’impasse politique sans précédent dans laquelle se trouve Israël a déjà été ponctuée par trois scrutins, en avril et septembre 2019, puis le 2 mars dernier. Selon la presse israélienne, les deux camps s'étaient déjà entendus pour que Benjamin Netanyahu soit reconduit 18 mois à la tête du gouvernement, après quoi Benny Gantz lui succéderait.
Les mesures de confinement en vigueur pour enrayer la propagation du coronavirus ont été assouplies lundi au Luxembourg. Ses 626.000 habitants doivent désormais porter un masque dans les lieux où une distance de sécurité de deux mètres ne peut être respectée, tels que les transports en commun.
L’administration de Donald Trump a condamné samedi l’arrestation plus tôt dans la journée d’une quinzaine d’activistes pro-démocratie à Hong Kong, dont des politiciens, relevant une «incohérence» par rapport aux engagements internationaux de la Chine. Il s’agit de la plus importante répression contre le mouvement pro-démocratie depuis le début, en juin dernier, des manifestations anti-gouvernementales à Hong Kong. En novembre dernier, Donald Trump a promulgué une loi soutenant les manifestants hongkongais, provoquant la colère de Pékin, qui a alors prévenu qu’il pourrait prendre des «contre-mesures» si les Etats-Unis continuaient de s’immiscer dans ses affaires domestiques.
Le FMI a plaidé pour une extension du délai permettant de négocier la relation post-Brexit de l’Union européenne avec le Royaume-Uni, appelant à ne pas «ajouter» à l’incertitude créée par la pandémie de coronavirus, mais Londres a apporté hier une fin de non-recevoir à cette proposition. «Nous n’allons pas demander d’extension (...) et si l’UE en demande une, nous répondrons par la négative. Rallonger la transition ne ferait que prolonger les négociations et l’incertitude pour les entreprises et retarder le moment où l’on pourra contrôler nos frontières », a déclaré un porte-parole du gouvernement de Boris Johnson. «Cela nous garderait liés à la législation de l’UE à l’heure où nous avons besoin de la souplesse législative et économique pour gérer la réponse britannique à la pandémie», a ajouté ce porte-parole, sans préciser où se fait ressentir ce besoin par rapport aux règles européennes.
Le FMI a plaidé pour une extension du délai permettant de négocier la relation post-Brexit de l’Union européenne avec le Royaume-Uni, appelant à ne pas «ajouter» à l’incertitude créée par la pandémie de coronavirus, mais Londres a apporté ce jeudi une fin de non-recevoir à cette proposition. «Nous n’allons pas demander d’extension (...) et si l’UE en demande une, nous répondrons par la négative. Rallonger la transition ne ferait que prolonger les négociations et l’incertitude pour les entreprises et retarder le moment où l’on pourra contrôler nos frontières », a déclaré un porte-parole du gouvernement de Boris Johnson.
Les restrictions de déplacement entrées en vigueur le mois dernier en Allemagne pour enrayer la propagation du coronavirus vont être prolongées de deux semaines jusqu’au 3 mai, a annoncé mercredi la chancelière Angela Merkel. La levée du confinement ne sera pas totale ni immédiate. Elle prévoit une réouverture progressive des écoles à partir du 4 mai, avec priorité donnée aux élèves en dernière année de cycles primaire et secondaire. Les garderies resteront en revanche fermées. Les services religieux vont rester interdits.Certains commerces pourront en revanche reprendre leur activité, ceux dont la surface n’excède pas 800 mètres carrés et tous les concessionnaires automobiles.