Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Michel Barnier a souligné mercredi devant les ambassadeurs des Vingt-Sept que les discussions avec Londres sur les relations futures entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni arrivaient à un «moment décisif», mais ces derniers l’ont exhorté à ne pas se précipiter sur un mauvais accord malgré l’imminence de la date butoir du 31 décembre.
Le Royaume-Uni a surpris mercredi matin en annonçant son feu vert pour une mise sur le marché du vaccin anti-Covid 19 de Pfizer BioNTech dès le début de la semaine prochaine. Il devient ainsi le premier pays occidental à autoriser le produit, devançant les Etats-Unis et l’Union européenne (UE). La Chine et la Russie ont déjà commencé à vacciner leur population.
La Suisse veut renforcer son image de place financière durable mais pas de façon contraignante. Les électeurs suisses ont ainsi rejeté deux initiatives populaires sur lesquelles ils étaient appelés à s’exprimer dimanche. La première visait à imposer des règles plus strictes en matière de respect de l’environnement et des droits humains aux entreprises suisses dans leurs activités à l'étranger, celles de leurs fournisseurs et partenaires commerciaux. Si cette initiative a récolté une majorité de 50,7% des votes à l'échelle de la confédération suisse, elle n’a en revanche pas été approuvée par plus de la moitié des cantons suisses, condition sine qua non pour l’adoption d’initiatives en Suisse.
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a exclu vendredi tout compromis sur le budget et le fonds de relance de l’Union européenne, qu’il refuse de voir conditionnés au respect de l’Etat de droit. Varsovie et Budapest font l’objet de procédures d’infraction pour des atteintes à l’indépendance de la justice ou des médias et au droit d’asile. Le budget et le plan de relance ne peuvent être débloqués sans l’accord unanime des Etats membres et du Parlement européen. Ces derniers n’ont aucune intention de renégocier la clause liant le respect de l’Etat de droit à l’accès aux fonds européens.
Le négociateur en chef de l’Union européenne, Michel Barnier, se rend vendredi soir à Londres pour reprendre en face-à-face avec le Royaume-Uni les difficiles discussions sur la relation commerciale post-Brexit, désormais à un stade critique.
La Chine a annoncé vendredi l’imposition de lourdes mesures antidumping contre les vins australiens importés, accentuant sa pression sur l’Australie. Le communiqué du ministère chinois du Commerce indique que l’enquête préliminaire lancée en août montre un «préjudice important» pour l’industrie viticole chinoise. A compter de samedi, les importations de vin australien seront donc soumises à des surtaxes compensatoires comprises entre 107,1% et 212,1%, précise le document.
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a exclu aujourd’hui tout compromis sur le budget et le fonds de relance de l’Union européenne, qu’il refuse de voir conditionnés au respect de l’Etat de droit. «Notre position est solide comme un roc, la leur n’est qu’une question de volonté politique», a déclaré Viktor Orban à la radio publique, en visant un petit groupe d’eurodéputés. Varsovie et Budapest font l’objet de procédures d’infraction pour des atteintes à l’indépendance de la justice ou des médias et au droit d’asile. Le budget et le plan de relance ne peuvent être débloqués sans l’accord unanime des Etats membres et du Parlement européen.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a choisi jeudi Dan Rosenfield, un consultant en affaires et ancien responsable du Trésor, comme nouveau chef de cabinet. Il prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier. Cette nomination fait suite au départ du principal conseiller de Boris Johnson, Dominic Cummings, considéré parfois comme le «cerveau» du Premier ministre et le principal artisan du Brexit. Dan Rosenfield a travaillé chez Hakluyt, une société de conseil en stratégie pour les entreprises et les investisseurs. Il a également été directeur de la banque d’investissement de Bank of America. Il a aussi occupé pendant dix ans des fonctions au ministère des Finances.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a choisi jeudi Dan Rosenfield, un consultant en affaires et ancien responsable du Trésor, comme nouveau chef de cabinet. Il prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier. Cette nomination fait suite au départ du principal conseiller de Boris Johnson, Dominic Cummings, considéré parfois comme le «cerveau» du Premier ministre et le principal artisan du Brexit.
Deux enquêtes ont été ouvertes par les parquets de Lille et Paris. La première fait suite à un signalement de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, la seconde à l’initiative de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui soupçonne des faits «susceptibles de revêtir la qualification d’abus de confiance». Le ministre des PME Alain Griset se défend d’enrichissement personnel. Plusieurs montages financiers sont mis en cause par la HATVP, qui juge « ni exactes, ni sincères » les déclarations patrimoniales et d’intérêt de l’ancien dirigeant de l’U2P.
Lundi soir, Donald Trump a indiqué avoir autorisé l’administration américaine à entamer le processus de transition pour le président élu Joe Biden, lui donnant accès à des fonds et à des compte-rendus. Alors même que le président sortant continue à contester les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre via différents recours juridiques dans des Etats. Sans attendre, Joe Biden avait déjà commencé à composer son équipe gouvernementale lundi. En parallèle, le président élu et son équipe ont désormais accès à des ressources jusque-là bloquées.
Lundi soir, Donald Trump a indiqué avoir autorisé l’administration américaine à entamer le processus de transition pour le président élu Joe Biden, lui donnant accès à des fonds et à des compte-rendus. Alors même que le président sortant continue à contester les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre via différents recours juridiques dans des Etats, cette annonce constitue un virage dans sa communication et lève un peu plus le risque politique d’une longue contestation aux Etats-Unis.
L’administration de Donald Trump est sur le point de déclarer que 89 entreprises chinoises ont des liens avec l’armée de la République populaire et va leur interdire d’acheter des technologies et produits américains, selon un projet de liste cité par Reuters. La liste figure dans un projet de règlementation identifiant des entreprises chinoises et russes que les Etats-Unis considèrent comme «à usage final militaire». En avril dernier, le département américain du Commerce avait élaboré une règlementation plus stricte afin d’empêcher la Chine d’obtenir à des fins commerciales des technologies américaines avancées pour les détourner ensuite à un usage militaire.
Jusqu’au bout. L’administration de Donald Trump est sur le point de déclarer que 89 entreprises chinoises ont des liens avec l’armée de la République populaire et va leur interdire d’acheter un éventail de technologies et produits américains, selon un projet de liste que Reuters a pu consulter. La liste figure dans un projet de règlementation identifiant des entreprises chinoises et russes que les Etats-Unis considèrent comme "à usage final militaire», une désignation signifiant que les fournisseurs américains doivent obtenir des licences pour vendre à ces entreprises un large éventail de produits disponibles dans le commerce.
Emmanuel Macron s’adressera aux Français mardi à 20H00 pour annoncer une adaptation des règles du confinement face à l'épidémie de Covid-19, a annoncé vendredi l’Elysée. Cette allocution télévisée interviendra une semaine avant l'échéance du 1er décembre, fixée par le chef de l’Etat lorsqu’il avait annoncé le reconfinement national le 28 octobre.
Le Trésor américain a imposé mercredi de nouvelles sanctions contre des dizaines d’individus ou d’entités iraniens. Ces nouvelles mesures, dernière initiative en date prise par l’administration Trump dans le cadre de sa stratégie de «pression maximale» visent notamment la Fondation Mostazafan de la révolution islamique, que contrôle l’ayatollah Ali Khamenei. Ces annonces interviennent alors que l’Iran avait déclaré mercredi matin par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’il appliquera «automatiquement» ses engagements en matière nucléaire si le gouvernement Biden lève les sanctions américaines prises contre Téhéran depuis 2018. Joe Biden a dit vouloir changer de cap par rapport à la politique de «pression maximale».
Boris Johnson a qualifié de «catastrophe» le transfert de pouvoirs à l’Ecosse et a exclu de poursuivre cette décentralisation, alors qu’une partie des nationalistes écossais plaident pour un nouveau référendum d’autodétermination. «Il faudra bien se souvenir de ces déclarations du Premier ministre la prochaine fois que les Tories disent qu’ils ne sont pas une menace pour les prérogatives du Parlement écossais ou, encore plus incroyable, qu’ils sont favorables au transfert de davantage de compétences», a réagi sur Twitter la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, pour un référendum. La seule manière de protéger et de renforcer le Parlement écossais est l’indépendance, a-t-elle ajouté.