Frédéric Puzin, le président de Corum AM, le rappelle régulièrement: «Nous passons beaucoup de temps à étudier le modèle économique des locataires des immeubles dans lesquels nous investissons. De ce point de vue, notre démarche est proche de celle du private equity.» Née il y a deux ans, Corum Convictions revendique en effet un positionnement particulier. «La plupart des SCPI se focalisent sur une thématique, comme l’immobilier commercial, la santé ou les résidences hôtelières. Nous avons pris la problématique à l’envers car nos choix d’investissement découlent de notre engagement à générer de la performance», explique Frédéric Puzin.L’an dernier, Corum Convictions a ainsi distribué 6,30% de sa valeur de marché, soit 30 points de base de plus que l’objectif de 6%. Corum Convictions vise également une revalorisation des parts de 1% à 2% par an sur dix ans. Depuis sa création en février 2012, la SCPI a collecté 100 millions d’euros et Frédéric Puzin espère porter ce total à 200 millions dans le courant de l’année 2014. Cette performance trouve sa source dans une politique d’acquisition opportuniste. «Nous avons acquis l’an dernier un actif commercial au sud de Barcelone, dont le locataire est MediaMarkt, une filiale du groupe allemand Métro», illustre Frédéric Puzin. «Nous estimions qu’après la grave crise qui a secoué le pays, nous avions atteint le point bas d’un cycle immobilier», justifie-t-il.