Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale de République tchèque a abaissé jeudi son taux directeur de 0,75, ramenant ainsi à 0,25% son taux repo à deux semaines. L’assouplissement est plus fort que prévu: le consensus des économistes tablait sur une baisse de 50 points. Depuis le début de la crise liée au coronavirus, l’institution monétaire a réduit de 200 points son taux directeur.
La banque centrale de Norvège a annoncé jeudi une baisse surprise de son taux directeur à 0%, un niveau sans précédent, pour tenter d’amortir le choc économique provoqué par la crise du coronavirus et la chute des cours du pétrole. La plupart des économistes s’attendaient une politique monétaire inchangée. Il s’agit de la troisième diminution en moins de deux mois pour ce taux directeur qui était encore à 1,5% début mars.
Les achats d’actifs sont devenus un outil majeur des politiques monétaires. Mais les objectifs sont différents pour les pays émergents. Les risques aussi.
L’Argentine a demandé au groupe des créanciers du Club de Paris d’accepter le report d’un an d’une échéance de 2,1 milliards de dollars arrivant à échéance au mois de mai, rapportait mercredi l’agence de presse Telam. Buenos Aires s’efforce de restructurer une large part de sa dette publique que le gouvernement dit ne pas pouvoir rembourser tant en raison du contexte économique lié au coronavirus que des difficultés du pays. L’Argentine a traversé deux années consécutives de récession.
L’Argentine a demandé au groupe des créanciers du Club de Paris d’accepter le report d’un an d’une échéance de 2,1 milliards de dollars arrivant à échéance au mois de mai, rapporte mercredi l’agence de presse Telam. Buenos Aires s’efforce de restructurer une large part de sa dette publique que le gouvernement dit ne pas pouvoir rembourser tant en raison du contexte économique lié au coronavirus que des difficultés du pays. L’Argentine a traversé deux années consécutives de récession.
Ces pays, notamment africains, bénéficieront d’un moratoire sur leur dette. Ils sont nombreux à demander l’aide d’urgence du FMI ou de la Banque mondiale.
Les grands créanciers internationaux sont parvenus à un accord pour instaurer un moratoire sur le service de la dette des pays les plus pauvres jusqu’à la fin de l’année, a annoncé mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire lors d’une conférence téléphonique.
L’Argentine devrait repousser les paiements liés aux 10 milliards de dollars de dette régie par la loi locale jusqu’à la fin de l’année, selon un décret publié dimanche. Le texte ne prévoit pas en revanche de suspension sur les 70 milliards de dollars de dettes émises dans d’autres droits qui font l’objet de discussions avec les créanciers internationaux en vue d’une restructuration (y compris la dette externe de droit local). Avec la suspension des paiements sur la dette en droit locale, le pays veut se donner des marges financières pour faire face à ses obligations sur les dettes externes en droit étranger.
L’Argentine devrait repousser les paiements liés aux 10 milliards de dollars de dette régie par la loi locale et ce jusqu’à la fin de l’année. Cette possibilité est prévue par un décret publié hier. Le texte ne prévoit pas en revanche de suspension sur les 70 milliards de dollars de dettes émises dans d’autres droits qui font l’objet de discussions avec les créanciers internationaux en vue d’une restructuration (y compris la dette externe de droit local).
Le geste était très attendu. La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé la réduction de 100 points de base (pb) du niveau des réserves obligatoires (RRR) pour les petites et moyennes banques. Cette réduction sera effectuée en deux étapes : 50 pb le 15 avril et et 50 pb le 15 mai. Cette mesure va permettre de libérer 400 milliards de yuans (57 milliards de dollars) de liquidités à injecter dans l’économie.
La Réserve fédérale a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle facilité d’accès à des liquidités en dollars dédiée aux banques centrales étrangères, notamment des pays émergents, qui permettra à celles-ci d'échanger leurs avoirs en bons du Trésor américain contre des prêts de dollars au jour le jour. Ce nouveau programme, qui vise à prévenir des tensions sur l’accès au dollar pendant la crise liée à la pandémie de coronavirus, s’ajoute aux lignes de swaps déjà mises en place entre la Fed et plusieurs banques centrales, dont la BCE ou la BoJ. Ces lignes de swaps ont permis de réduire les tensions sur la liquidité en dollars comme le montrent les bases de changes (cross currency basis). Néanmoins de nombreux pays n’y ont pas accès. Le nouveau programme fonctionnera à partir du 6 avril et pour au moins six mois.
La Réserve fédérale a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle facilité d’accès à des liquidités en dollars dédiée aux banques centrales étrangères, notamment des pays émergents, qui permettra à celles-ci d'échanger leurs avoirs en bons du Trésor américain contre des prêts de dollars au jour le jour.
Ces Etats sont particulièrement vulnérables face au coronavirus et à la chute du prix des matières premières. Ils ont sollicité l'aide du FMI et de la Banque Mondiale.
La banque centrale chinoise a surpris en abaissant ce matin un de ses taux d’intérêt court terme de 20 points de base, un mouvement important pour la Banque populaire de Chine (PBoC), pour tenter d’atténuer les effets dévastateurs du coronavirus. La deuxième économie mondiale, dont l’activité reprend doucement, doit désormais faire face à la baisse de la demande extérieureet à la perturbation des chaînes d’approvisionnement. Le pouvoir central craint en outre une deuxième vague de contamination venue de l’extérieur.
La Banque Mondiale a mis à jour sa communication sur les «obligations» relatives à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), qui devaient connaître cette semaine une échéance importante avec l’atteinte d’un nouveau critère de déclenchement du remboursement des sinistres en vue de refinancer des aides d’urgence aux pays en développement (programmes IDA/IRBD) face à l’épidémie de coronavirus. Son ajout rappelle que le Covid-19 est bien l’un des virus couverts par le dispositif d’assurance PEF et que l'étude du dernier critère d’activation, qui est relatif à l’expansion de l'épidémie, doit prendre deux à trois semaines.