Toute l’actualité du secteur des médias (télévision, édition, streaming, presse, communication), les grandes tendances à l'œuvre, les principales entreprises actives dans le domaine (TF1, M6, Netflix, Disney, Spotify, Deezer, Vivendi etc.).
Instagram, réseau social de partage de photos détenu par Facebook, a été victime ce matin d’une panne mondiale affectant ses utilisateurs de l’Amérique du Nord à l’Asie en passant par l’Europe, y compris la France. Plusieurs utilisateurs ont signalé sur Twitter, via le mot-clé #instagramdown, qu’ils ne pouvaient plus accéder à Instagram, sur lequel s’affichait le message «fil ne s’actualise pas». Instagram compte plus d’un milliard d’utilisateurs actifs mensuels.
Dans un bref communiqué, publié en réponse à «des spéculations de presse continues», ITV a assuré ce matin «ne pas avoir l’intention de faire une offre sur Endemol Shine Group», la société de production de programmes (Big Brother, MasterChef...) et de séries (Peaky Blinders, Black Mirror...) pour la télévision. Les noms du groupe français Banijay et de l’américain Endeavor sont également régulièrement cités sur le dossier Endemol.
Facebook a annoncé vendredi que son équipe d’ingénieurs avait découvert le 25 septembre une faille de sécurité touchant près de 50 millions de comptes, ajoutant ne pas avoir encore déterminé si des comptes avaient été détournés ou s’il y a eu un accès à des informations. Le premier réseau social mondial ajoute avoir corrigé la faille de sécurité et prévenu les autorités. Les pirates ont eu accès à des données via l’outil «aperçu du profil en tant que», qui permet de voir ce que les autres utilisateurs voient de son propre profil, explique Facebook. A la suite de ces annonces, le titre Facebook a perdu perd 2,5% en clôture à Wall Street vendredi soir. Hier soir, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat français au Numérique, n’excluait pas que l’exploitation de la faille de sécurité ait une origine interne.
Le géant chinois de l’internet Tencent Holdings a annoncé hier sa première restructuration en six ans, qui doit lui permettre notamment de s’adapter à un durcissement de la régulation en Chine sur les jeux en ligne. Cette décision intervient au moment où le groupe, dont la valeur a perdu plus de 20% en Bourse depuis le début de l’année, fait l’objet de nouvelles critiques de la part des analystes et des investisseurs. Le groupe basé à Shenzhen et coté à Hong Kong a déclaré dans un communiqué vouloir réunir trois de ses divisions en une seule et en créer une nouvelle réunissant ses activités dans le cloud et les systèmes intelligents. Victime de la répression accrue sur les jeux en ligne menée par le gouvernement chinois, Tencent a annoncé le mois dernier la première baisse de ses résultats trimestriels en près de 13 ans.
Reworld Media, éditeur de Marie France, Télé Magazine ou encore Be, et Mondadori France (Grazia, Science et Vie, Télé Star, Closer) sont entrés en négociations exclusives en vue de la cession de la filiale française de l’italien à Reworld. Le groupe Mondadori en a fait l’annonce hier soir, mais les deux groupes étaient en négociations depuis plusieurs mois. Si ces dernières aboutissent, elles constitueraient un nouvel ensemble qui pèserait 484 millions de chiffres d’affaires et 34 millions d’Ebitda. Reworld Media, dirigé par Pascal Chevalier, a publié en 2017 186 millions d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 17% sur un an, et un excédent brut d’exploitation de 8 millions d’euros (+7%). Le groupe Mondadori affichait hier un cours de Bourse en baisse de 1,35%, à 1.488 euros.
L’opérateur télécoms français SFR, contrôlé par Altice Europe, a recruté au troisième trimestre un nombre de nouveaux clients sans précédent depuis plusieurs années, dopé par le démarrage de la Ligue des champions dont il détient les droits de diffusion, a déclaré aujourd’hui son dirigeant Alain Weill, sans toutefois donner de chiffres. SFR a été «débordé par le succès» de sa chaîne RMC Sport qui a séduit 200.000 abonnés sur la seule journée du démarrage de la compétition européenne, avec des problèmes techniques pour un certain nombre de clients, a expliqué le PDG d’Altice France lors d’un colloque sur les télécoms organisé par Les Echos.
Facebook entend développer son format «stories», utilisé quotidiennement par 300 millions de personnes, et l’ouvrir aux annonceurs, a annoncé le groupe hier. En passant en revue les «stories», les utilisateurs verront, à intervalles réguliers, s’intercaler la «story» d’un annonceur. Lancé en mars 2017 sur Facebook et Facebook Messenger, le format «stories» est hérité d’Instagram (filiale de Facebook) et de Snapchat. Il permet aux utilisateurs de Facebook de créer et partager du contenu vidéo et/ou photo, et souvent agrémenté de texte et d'émojis. Une fois postée, la «story» n’est visible que 24 heures, puis effacée. En mai, Facebook revendiquait 150 millions d’utilisateurs quotidiens de «stories» sur sa plateforme. En 4 mois, ce chiffre a doublé. Facebook agrémente ce format de nouvelles options: il proposera bientôt d’y adjoindre des chansons.
WPP a officialisé son projet de fusionner son agence créative Young & Rubicam avec sa division de publicité numérique VML, dans le but de surmonter les difficultés provoquées par l’arrivée du numérique dans le secteur. Le numéro un mondial de la publicité a indiqué que l’entité née de cette fusion serait baptisée VMLY&R, emploierait 7.000 personnes et serait dirigée par Jon Cook, l’actuel directeur général de VML. David Sable, directeur général monde de Y&R, deviendra président non exécutif et se verra attribuer de nouvelles fonctions au sein de WPP. Le nouvel ensemble réalisera un revenu annuel supérieur à 1 milliard de dollars, selon une personne proche du dossier citée par Dow Jones.
Instagram, le réseau social spécialisé dans le partage des photos détenu par Facebook, a annoncé hier la démission de ses deux cofondateurs, Kevin Systrom et Mike Krieger, jusque-là directeur général et directeur technique de la société. Ce double départ intervient quelques mois après celui de Jan Koum, le cofondateur du service de messagerie instantanée WhatsApp, également propriété de Facebook. Selon Bloomberg, les conflits étaient de plus en plus fréquents entre les deux hommes et Mark Zuckerberg, le directeur général de Facebook. Lancée en 2010, l’application Instagram a été rachetée en 2012 par Facebook pour un milliard de dollars (851 millions d’euros). Elle compte plus d’un milliard d’utilisateurs mensuels actifs et devrait générer cette année plus de 8 milliards de dollars de revenus, selon le cabinet EMarketer.
Instagram, le réseau social spécialisé dans le partage des photos détenu par Facebook, a annoncé la démission de ses deux cofondateurs, Kevin Systrom et Mike Krieger, de leurs postes respectifs de directeur général et de directeur technique de la société. Aucune explication n’a été fournie par Facebook. Ce double départ intervient quelques mois après celui de Jan Koum, le cofondateur du service de messagerie instantanée WhatsApp, également propriété de Facebook.
Après Sky, le groupe britannique de télévision ITV pourrait être la prochaine cible d’acquisition dans le secteur, si les géants américains cherchent à réaliser une opération de fusion-acquisition en Europe, estime Markets.com. L’offre de Comcast pour Sky, d’un montant de 30,6 milliards de livres sterling (34,1 milliards d’euros), soit 17,28 livres par action, a dépassé celle de Fox, de 15,67 livres par action, samedi (lire par ailleurs). Fox pourrait se consoler avec les 15 milliards de dollars qu’il recevrait pour sa participation de 39% dans Sky. L’action ITV gagnait hier en bourse 0,4%, à 151,95 pence.
Après Sky, le groupe britannique de télévision ITV pourrait constituer la prochaine cible d’acquisition dans le secteur, estime Markets.com. L’offre de Comcast pour Sky, d’un montant de 30,6 milliards de livres sterling (34,1 milliards d’euros), soit 17,28 livres par action, a dépassé celle de Fox, de 15,67 livres par action, à l’issue de la procédure d’enchères qui s’est tenue avant-hier. Selon Markets.com, Fox pourrait se consoler avec les 15 milliards de dollars qu’il recevrait pour sa participation de 39% dans Sky. «A ce prix, obtenir le feu vert des actionnaires, Fox compris, semble être une formalité», commente Neil Wilson, analyste chez Markets.com. «La question évidente est de savoir qui sera la prochaine cible dans le secteur européen des médias, et la réponse tout aussi évidente est ITV. Si les géants américains cherchent à réaliser une opération de fusion-acquisition en Europe, ITV paraît relativement bon marché», ajoute-t-il. L’action ITV gagne 0,4%, à 151,95 pence.
Bertelsmann a annoncé aujourd’hui son intention de fusionner la division CRM (gestion des relations clients) de sa filiale de services Arvato avec celle de son partenaire marocain Saham, optant ainsi pour une alliance mondiale au lieu d’une cession dans le cadre de la restructuration de son vaste portefeuille. L'éditeur allemand réunira Arvato CRM avec les activités de Saham dans une coentreprise à parité donnant naissance à un groupe doté d’un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros et employant 48.000 personnes dans 25 pays.
Bertelsmann a annoncé hier matin l’acquisition du fournisseur américain de programmes éducatifs en ligne OnCourse Learning auprès de la société de private equity CIP Capital, pour environ 500 millions de dollars (430 millions d’euros). L’opération permettra à l'éditeur allemand de se renforcer dans l'éducation et la formation en ligne et d’accroître sa présence aux Etats-Unis, un marché en croissance qui lui assure près d’un cinquième à son chiffre d’affaires.
Twenty-First Century Fox a fait savoir hier que son offre à 14 livres sterling par action pour le rachat de Sky resterait soumise à acceptation jusqu’au 6 octobre. Fox a précisé avoir reçu jusqu’ici 1,3 million d’actions Sky représentant environ 0,07% du capital de Sky. Son rival Comcast, qui propose aussi de racheter le groupe de télévision britannique, avait déclaré la semaine dernière que son offre à 14,75 livres par titre serait ouverte jusqu’au 6 octobre, et avait dit avoir reçu des acceptations pour l'équivalent de 0,29% du capital de Sky.
Bertelsmann a annoncé ce matin l’acquisition du fournisseur américain de programmes éducatifs en ligne OnCourse Learning auprès de la société de private equity CIP Capital pour environ 500 millions de dollars (430 millions d’euros). L’opération permettra à l'éditeur allemand de se renforcer dans l'éducation et la formation en ligne et d’accroître sa présence aux Etats-Unis, un marché en croissance qui contribue déjà pour près d’un cinquième à son chiffre d’affaires.