L’Agence France Trésor (AFT) a annoncé lundi la création d’une nouvelle obligation de maturité 30 ans, comme envisagé dans le cadre du programme de financement de l’Etat pour 2023. Cette émission, dont les caractéristiques seront annoncées ultérieurement, sera émise par syndication dans les prochains jours, en fonction des conditions de marché, a indiqué l’AFT dans un communiqué. Généralement, le placement a lieu le lendemain de son annonce. Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Citi, Crédit Agricole CIB, HSBC et Société Générale. L’ensemble des SVT fera partie du syndicat.
Les conditions favorables de marché ouvrent la voie à des refinancements de LBO et de remontées de cash aux actionnaires, comme dans le cas d’Isabel Marant.
C’est un nouveau signe de l’amélioration des conditions sur les marchés de crédit. La société de prêt-à-porter Isabel Marant va tester le marché avec une émission de 250 millions d’euros de dette garantie à 5 ans avec un call à 2 ans. Les émissions de dette high yield ont accéléré ces dernières semaines.
L’Agence France Trésor (AFT) a annoncé lundi la création d’une nouvelle obligation de maturité 30 ans, comme envisagé dans le cadre du programme de financement de l’Etat pour 2023.
L'optimisme revient alors que le risque de récession sévère s’éloigne et que l’inflation atteint un pic. Mais le resserrement des spreads semble être allé trop loin.
L’Inde prévoit d’émettre un montant record d’obligations au cours du prochain exercice budgétaire pour financer un des déficits qui devient parmi les plus élevés d’Asie. Le gouvernement de Narendra Modi prévoit d’emprunter 15,43 milliards de roupies (189 milliards de dollars) sur le marché obligataire, a déclaré mercredi la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, dans son discours sur le budget. Cela reste moins que l’estimation de 15,8 milliards de roupies prévue dans une enquête Bloomberg, mais plus que les 14,2 milliards budgétés pour l’exercice en cours qui se termine le 31 mars. Le ratio dette/PIB était de l’ordre de 90% fin 2021. Dans un contexte de ralentissement économique, le Premier ministre compte sur le marché obligataire pour combler les dépenses de son dernier budget avant les élections de 2024. Les marchés n’ont pas mal réagi à cette annonce, les obligations indiennes à 10 ans ayant vu leur taux baissé finalement de 3 points de base à 7,31%.
L’Inde prévoit d’émettre un montant record d’obligations au cours du prochain exercice budgétaire pour financer un des déficits qui devient parmi les plus élevés d’Asie. Le gouvernement de Narendra Modi prévoit d’emprunter 15,43 milliards de roupies (189 milliards de dollars) sur le marché obligataire, a déclaré mercredi la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, dans son discours sur le budget. Cela reste moins que l’estimation de 15,8 milliards de roupies prévue dans une enquête Bloomberg, mais plus que les 14,2 milliards budgétés pour l’exercice en cours qui se termine le 31 mars. Le ratio dette/PIB était de l’ordre de 90% fin 2021.
Le déluge d’émissions d’emprunts d’Etat de la zone euro se poursuit ce mercredi. L’Espagne émet à son tour une nouvelle obligation à 10 ans dans le cadre d’une syndication. La demande dépasse 70 milliards d’euros, selon Bloomberg et Reuters. Une émission à 20 ans réalisée en début de mois par l’Italie avait recueilli un peu plus de 26 milliards de demande. L’obligation, à échéance du 30 avril 2033, devrait être placée sur la base d’un spread de 10 points de base au-dessus de l’obligation octobre 2032 en circulation, soit 2 pb sous une indication au démarrage de l’émission. Le rendement devrait être de 3,16%. Barclays, BBVA, Crédit Agricole CIB et JP Morgan sont chefs de file de cette opération.
Le déluge d’émissions d’emprunts d’Etat de la zone euro se poursuit ce mercredi. L’Espagne émet à son tour une nouvelle obligation à 10 ans dans le cadre d’une syndication. La demande dépasse 70 milliards d’euros, selon Bloomberg et Reuters. Une émission à 20 ans réalisée en début de mois par l’Italie avait recueilli un peu plus de 26 milliards de demande. L’obligation, à échéance du 30 avril 2033, devrait être placée sur la base d’un spread de 10 points de base au-dessus de l’obligation octobre 2032 en circulation, soit 2 pb sous une indication au démarrage de l’émission. Le rendement devrait être de 3,16%. Barclays, BBVA, Crédit Agricole CIB et JP Morgan sont chefs de file de cette opération.
Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé mardi avoir obtenu un accord de principe avec Pékin pour la restructuration de la dette zambienne. Elle a indiqué que le pays africain avait réalisé les efforts demandés dans le cadre du programme de soutien qui lui a été accordé l’an dernier, et que c’était désormais aux créanciers de faire ce qui était nécessaire pour trouver un accord. Avec 6 milliards de dollars de dette, sur 17 milliards de dette externe, la Chine est l’un des principaux créanciers de la Zambie qui a fait défaut en novembre 2020. L’accord négocié par le FMI prévoit une réduction de fait de de la dette via une extension des maturités et une baisse des coupons. La Chine ne veut pas de réduction du principal de la dette.
La multiplication par quatre des coûts de financement n’a pas provoqué d’accident. Les échéances de dette sont repoussées dans le temps. Pour la suite, tout dépendra de l’évolution de la conjoncture dans les deux ans.
Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé ce mardi avoir obtenu un accord de principe avec la Chine pour la restructuration de la dette zambienne, lors d’une visite en Zambie. Elle a indiqué que le pays africain avait réalisé les efforts demandés dans le cadre du programme de soutien qui lui a été accordé l’an dernier, et que c’était désormais aux créanciers de de faire ce qui était nécessaire pour trouver un accord. Avec 6 milliards de dollars de dette, sur 17 milliards de dette externe, la Chine est l’un des principaux créanciers de la Zambie qui a fait défaut en novembre 2020. L’accord de restructuration négocié par le FMI prévoit une réduction de fait de de la dette (net present value) via une extension des maturités et une baisse des coupons. La Chine ne veut pas de réduction du principal de la dette.