Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Eramet recherche des gisements de lithium au Chili, en Argentine et au Brésil afin de développer sa production de ce métal utilisé dans le stockage d'énergie, notamment dans les batteries pour véhicules électriques, a déclaré hier Christel Bories, PDG du groupe français. Le groupe prendra au premier semestre 2019 une décision d’investissement sur son projet dans le lithium en Argentine, a précisé Christel Bories, évoquant un montant d’environ 400 millions d’euros.
Eramet est à la recherche de gisements de lithium au Chili, en Argentine et au Brésil afin de développer sa production de ce métal utilisé dans le stockage d'énergie, notamment dans les batteries pour véhicules électriques, a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse à Tokyo Christel Bories, PDG du groupe minier et métallurgique français. Ce dernier a annoncé en début d’année son intention de se développer dans les métaux comme le lithium, le cobalt et le nickel dans la perspective de la transition vers des énergies moins polluantes, notamment les véhicules électriques.
Le CME a annoncé lundi dans une note à ses clients l’arrêt de ses contrats futures et de ses options sur le blé européen. La Bourse des dérivés de Chicago n’enregistre plus aucun intérêt ouvert sur ces contrats. Le CME avait lancé son contrat à terme en septembre 2016 pour concurrencer Euronext. Un lancement qui a coïncidé avec la pire récolte de blé en 30 ans en France. Pour cette raison, le nouveau contrat n’a jamais décollé. En avril 2017, l’opérateur boursier américain avait annoncé la fermeture de sa plate-forme de dérivés et de sa chambre de compensation basées à Londres.
Euronext perd un concurrent. Le CME a annoncé lundi dans une note à ses clients l’arrêt de ses contrats futures et de ses options sur le blé européen. La Bourse des dérivés de Chicago n’enregistre plus aucun intérêt ouvert sur ces contrats.
Edouard Philippe a annoncé lundi, au dernier jour de sa visite en Chine, la signature d’un protocole sanitaire d’exportation de la viande bovine française vers la Chine, tournant la page de dix-sept années d’embargo, et s’est réjoui de la «volonté forte» de Pékin concernant des acquisitions d’Airbus.
Les fonds d’investissement sont à nouveau positifs sur la céréale alors que la récolte en Russie pourrait souffrir de conditions climatiques difficiles.
Les autorités chinoises ont donné pour instruction cette semaine à leurs entreprises du secteur énergétique de cesser d’accumuler des réserves de charbon thermique et elles ont demandé aux groupes miniers de baisser leurs prix, rapportait hier Reuters, de deux sources proches du dossier. Il s’agit de leur première intervention directe depuis le milieu de l’année 2016 pour faire baisser le prix du charbon. Au cours d’une réunion avec des représentants de compagnies d’électricité, de groupes miniers et d’autorités portuaires, la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) a demandé aux exploitants miniers de ramener le prix du charbon sous 570 yuans (75,88 euros) la tonne d’ici au 10 juin alors qu’il est récemment monté jusqu’à 650 yuans, selon ces sources. Les compagnies d’électricité ont, pour leur part, été invitées à cesser leurs achats au cours des deux à trois prochaines semaines ou à conserver de faibles stocks pour faciliter le recul des prix.
Le groupe de courtage de matières premières agricoles Louis Dreyfus Company (LDC) a annoncé hier la nomination d’Andrea Maserati comme directeur des opérations et de Ian McIntosh à la direction de la stratégie. LDC est le dernier grand courtier agricole à revoir son équipe de direction après une période marquée par l’érosion de leurs marges liée à une volatilité réduite. Ian McIntosh était en charge de la filiale de gestion d’actifs de LDC, Edesia, jusqu’à sa liquidation en fin d’année dernière. LDC a également annoncé un élargissement de son comité exécutif.
Les Etats-Unis ont ouvert la porte lundi à un allègement des sanctions contre le producteur d’aluminium russe Rusal. Le département du Commerce a indiqué qu’il pourrait revenir sur celles-ci si l’oligarque Oleg Deripaska cédait le contrôle de la société. Il a par ailleurs repoussé la date butoir pour que les entreprises américaines cessent leurs relations d’affaires avec Rusal, du 5 juin au 23 octobre. Ces annonces ont fait chuter les cours de l’aluminium jusqu’à 10% et bondir les titres Rusal à la Bourse de Moscou de 13%.
Eramet a annoncé ce matin une hausse de 2% sur un an de son chiffre d’affaires au premier trimestre, à 870 millions d’euros contre 854 millions d’euros, porté par la bonne tenue de sa division manganèse, malgré des effets de change défavorables. A taux de change et périmètre constants, la croissance s’est établie à 14% par rapport au premier trimestre 2017.
La crainte d’une extension des sanctions à Nornickel a fait grimper les cours du nickel de 12% hier, tandis que l’alumine atteint des sommets historiques.
Glencore a annoncé mardi matin que son directeur général, Ivan Glasenberg, avait démissionné de son poste d’administrateur du producteur russe d’aluminium Rusal, récemment placé sur la liste des entreprises visées par des sanctions américaines aux côtés de son actionnaire de contrôle EN+. Le groupe minier a déclaré qu’il comptait respecter toutes les sanctions et prenait les mesures nécessaires pour contenir les risques que représente l’inclusion de Rusal et EN+ dans la liste des entreprises visées par les sanctions américaines.
Le groupe de matières premières agricoles, qui a suspendu son dividende en 2017, injecte 1,05 milliard de dollars de fonds propres au capital de son sucrier.