Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les marchés d’actions européens effacent vendredi à la mi-journée une partie de leurs pertes de la veille, réagissant à plusieurs publications de résultats d’entreprises et à l’annonce par les Etats-Unis et l’Europe d’un arsenal de sanctions économiques et financières contre la Russie qui épargnent néanmoins le pétrole et le gaz ainsi que le blé, ce qui rassure le marché. Les investisseurs restent toutefois attentifs à l’offensive militaire en Ukraine.
Robeco lance une famille d’indices durables, les Robeco SDG Low-Carbon Indices. Ce lancement intervient après l’introduction de sa gamme d’indices multi-facteurs en 2017. Comme cette dernière, les indices SDG Low-Carbon sont disponibles sur sept thématiques géographiques : monde, marchés développés, marchés émergents, États-Unis, Europe, Asie-Pacifique et Japon. L’indice vise à apporter une contribution positive aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et applique le cadre des ODD développé par Robeco. Les actions dont le score, calculé sur la base de ce cadre, est négatif sont exclues de l’univers de l’indice. L’indice vise également à apporter une contribution positive à une économie à faible émission de carbone et à obtenir une réduction significative de l’empreinte carbone par rapport aux indices traditionnels. La vision prospective de l'équipe climat de Robeco, dirigée par Lucian Peppelenbos, et le cadre des ODD sont utilisés pour réduire l’empreinte carbone et distinguer les retardataires climatiques des leaders climatiques. Les indices SDG Low-Carbon de Robeco ne sont transparents que pour les clients afin d’atténuer le risque que d’autres acteurs du marché profitent des informations publiques.
D’aucuns reconnaîtront ici une adaptation de la citation célèbre du philosophe Friedrich Nietzsche qui vient nous rappeler un principe fondamental qu’il convient aussi d’appliquer en finance : douter de ses propres convictions.
Les places boursières européennes ont clôturé en net repli jeudi en réaction à l’offensive des forces russes en Ukraine. L’indice Euro Stoxx 50 chute de 3,6%. A Paris, l’indice CAC 40 dévisse de 3,8% tandis que l’indice Dax 40 abandonne 4% à Francfort. L’indice VStoxx de volatilité implicite de l’Euro Stoxx 50 a bondi à 38, un niveau jamais vu depuis avril 2020.
L’attaque de l’Ukraine par la Russie jeudi matin provoque un vent de panique sur les marchés financiers. Les places asiatiques sont en forte baisse. Les actions européennes devraient chuter à l’ouverture tandis que les actifs refuges comme les Treasuries américains, le dollar ou l’or sont recherchés. Les prix du pétrole s’envolent. Le rouble s’effondre.
Rétablissement. Air France et EDF ont chacun annoncé un projet de renforcement de leurs fonds propres, le premier pour rembourser les aides des Etats français et néerlandais reçues pendant la crise sanitaire, le second pour faire face aux difficultés dues aux récentes décisions du gouvernement. Air France envisage de lever 4 milliards d’euros via une augmentation de capital et une émission d’obligations perpétuelles convertibles. L’Etat français, qui détient 29 % de la compagnie, ainsi que l’Etat néerlandais, Delta Airlines et China Eastern devraient participer à l’opération. EDF vise, lui, une augmentation de capital de 2,5 milliards d’euros, pour laquelle l’Etat français, actionnaire à 83,9 %, participera à hauteur de sa participation, représentant 2,1 milliards, a indiqué le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire. Les deux groupes prévoient également des cessions d’actifs, jusqu’à 500 millions d’euros pour Air France et pour environ 3 milliards pour EDF d’ici à 2024.
La compagnie aérienne à bas coûts EasyJet devrait faire son retour dans l’indice FTSE 100 le mois prochain, en remplacement de Dechra Pharmaceuticals, a annoncé mardi soir le fournisseur d’indices FTSE Russell. Ces changements indicatifs sont basés sur le cours de clôture des deux titres le 18 février. EasyJet a quitté l’indice de référence de la Bourse de Londres le 22 juin 2020, tandis que Dechra ne l’a rejoint qu’en décembre 2021. Les résultats définitifs de la révision de l’indice seront annoncés le 2 mars après la clôture des marchés, sur la base des cours de clôture du 1er mars.
La compagnie aérienne à bas coûts EasyJet devrait faire son retour dans l’indice FTSE 100 le mois prochain, en remplacement de Dechra Pharmaceuticals, a annoncé mardi soir le fournisseur d’indices FTSE Russell. Ces changements indicatifs sont basés sur le cours de clôture des deux titres le 18 février. EasyJet a quitté l’indice de référence de la Bourse de Londres le 22 juin 2020, tandis que Dechra ne l’a rejoint qu’en décembre 2021. Les résultats définitifs de la révision de l’indice seront annoncés le 2 mars après la clôture des marchés, sur la base des cours de clôture du 1er mars.
Les marchés actions européens ont rechuté lundi dans un climat extrêmement tendu entre la Russie, d’une part, et l’Ukraine et ses alliés occidentaux, d’autre part.
Le groupe de luxe Kering a fait état jeudi d’une accélération de sa croissance organique au quatrième trimestre, tirée par sa marque phare Gucci, qui a retrouvé des niveaux de croissance et de rentabilité proches de ceux d’avant la crise sanitaire. Le titre gagnait 6,7% à la mi-journée, pour clôturer à +4,95%, à 663,90 euros. Le chiffre d’affaires (CA) du propriétaire de Gucci, Yves Saint Laurent et Bottega Venetta est ressorti à 5,41 milliards d’euros au quatrième trimestre, en croissance de 31,9% par rapport à la même période de 2020, en données comparables. Sur l’ensemble de l’année écoulée, le CA de Gucci a dépassé de 10% son niveau de 2019, à 9,73 milliards d’euros, et sa marge opérationnelle s’est établie à 38,2%, contre 41% en 2019. Sur 2021, le CA de Kering a augmenté de 35,2% à taux de change et périmètre constants, à 17,65 milliards d’euros, et a dépassé de 13% son niveau de 2019.
Le groupe de luxe Kering a fait état jeudi d’une accélération de sa croissance organique au quatrième trimestre, tirée par sa marque phare Gucci qui a retrouvé des niveaux de croissance et de rentabilité proches de ceux d’avant la crise sanitaire.