Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les fonds obligataires ont retrouvé des couleurs en termes de collecte durant la semaine se terminant au 1er juin, selon les chiffres du «flow show» de Bank of America Global Research qui a transmis ces chiffres en décalé en raison du jubilé de la Reine au Royaume-Uni. Pour la première fois en neuf semaines, les fonds investis sur l’obligataire ont enregistré 1,6 milliard de dollars de collecte nette, un regain probablement lié à une anticipation d’un ralentissement prochain de la hausse des taux par la Fed. Les fonds sur les actions ont aussi enregistré des souscriptions nettes positives de 2, 7 milliards de dollars. Dans la catégorie obligataire, les investisseurs sont revenus pour la première fois depuis huit semaines sur le segment des fonds à haut rendement (high yield) avec une collecte de 4,6 milliards de dollars. Les fonds sur les obligations municipales ont-elles aussi surpris avec une collecte nette positive (800 millions), la première depuis février 2022. De l’autre côté du spectre obligataire, les obligations les mieux notées (investment grade) affichent 2,6 milliards de rachats nets. Les fonds obligataire émergents n’ont également toujours pas la cote avec une huitième semaine de décollecte (-1,5 milliards de dollars). Côté fonds investis sur les actions, ceux dédiés aux actions américaines restent les favoris avec 6,5 milliards de collecte tandis que les japonaises, les européennes et les émergentes affichent toujours une décollecte. Pour les fonds en actions européennes, le désamour dure depuis 16 semaines consécutives. Elles ont affiché pour la semaine au 1er juin 4,2 milliards de sorties. A noter que les fonds monétaires et ceux investis sur l’or ont enregistré des sorties nettes respectives de 3,7 milliards et 200 millions de dollars.
Vincent Mortier, le patron de la stratégie d’investissement d’Amundi, met les pieds dans le plat. Il a comparé mercredi les excès du private equity à une «pyramide de Ponzi», lors de la présentation de ses perspectives d’investissement. En cause, l’absence de mise en valeur de marché des portefeuilles et la capacité des fonds à se revendre mutuellement leurs participations à des multiples très élevés. «Il est évident que vous n’allez pas dévaloriser votre portefeuille. C’est pour cela qu’on peut parlerde Ponzi, car c’est un système circulaire», a-t-il ajouté. Le responsable a aussi évoqué «une grosse bulle sur les marchés privés», qui n’ont pas encore pris la mesure de la correction sur les marchés boursiers. Ironie de l’histoire, Amundi cherche depuis plusieurs années à pousser ses expertises dans le private equity et les infrastructures, qui représentent encore une part minime de ses 2.000 milliards d’euros d’encours.
Sept marchés en Europe et dans les émergents affichent des gains depuis janvier grâce à la forte pondération des secteurs de matières premières. Istanbul est à part.
L’essor des Spac, ces sociétés «chèques en blanc», a amené une vague d’entreprises en Bourse, promettant des années de croissance et bénéfices rapides aux investisseurs. Deux ans après cet essor, nombre de ces entreprises préviennent déjà qu’elles pourraient faire faillite, constate The Wall Street Journal. Au moins 25 entreprises ayant fusionné avec les special-purpose acquisition companies entre 2020 et 2021 ont émis des avertissements de poursuite d’activité ces derniers mois, selon Audit Analytics. Les sociétés ayant émis des avertissements représentent plus de 10 % des 232 sociétés cotées en Bourse par l’intermédiaire de Spac au cours de cette période.
Six des principaux fournisseurs de services de communication de données de marché ont créé vendredi l’Association des dispositifs de publication et mécanismes de déclaration agréés (Aparma). Les filiales spécialisées de Bloomberg, Cboe Europe, Euronext, London Stock Exchange, MarketAxess et Tradeweb Markets ont ainsi ressenti le besoin de défendre leurs intérêts en tant qu’exploitant des mécanismes de déclaration agréés (Approved Reporting Mechanism, ARM) et des dispositifs de publication agréés (Approved Publication Arrangement, APA) dans l’Union européenne (UE) et au Royaume-Uni. Etablis dans le cadre de la réglementation MIF 2, les APA rendent publiques – auprès des participants de marché et des fournisseurs de données - les données post-négociation sur les instruments financiers négociés hors des plateformes réglementées ou alternatives. Et les ARM communiquent au régulateur les détails des transactions au nom des entreprises d’investissement. L’Aparma défendra le point de vue de ses membres dans le dialogue avec les décideurs politiques et les régulateurs sur les réglementations et lois ayant une incidence sur leurs activités. L’association se concentrera également sur le développement et le soutien à l’adoption des meilleures pratiques dans le but commun d’améliorer la qualité des données, la transparence et la vérifiabilité des transactions dans l’UE et outre-Manche.
Six des principaux fournisseurs de services de communication de données de marché ont créé vendredi l’Association des dispositifs de publication et mécanismes de déclaration agréés (Aparma). Les filiales spécialisées de Bloomberg, Cboe Europe, Euronext, London Stock Exchange, MarketAxess et Tradeweb Markets ont ainsi ressenti le besoin de défendre leurs intérêts en tant qu’exploitant des mécanismes de déclaration agréés (Approved Reporting Mechanism, ARM) et des dispositifs de publication agréés (Approved Publication Arrangement, APA) dans l’Union européenne (UE) et au Royaume-Uni.
Après un premier trimestre record, les entreprises devraient augmenter le retour aux actionnaires cette année selon l’étude de référence de Janus Henderson sur les dividendes mondiaux.