Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Christopher Hohn, le fondateur de TCI, a promis de recourir à la justice si Barclays, HSBC et Standard Chartered n’arrêtaient pas de prêter de l’argent aux entreprises qui extraient du charbon, rapporte le Financial Times. Il a écrit aux présidents de ces trois banques pour leur demander de cesser le financement des carburants fossiles comme le charbon. «Les banques doivent arrêter de financer de nouveaux projets charbon en toute urgence», indique Sir Christopher, qui a écrit les lettres en tant que co-fondateur de l’Investment Fund Foundation. TCI ne détient pas d’actions dans ces trois banques. Mais Sir Christopher a révélé qu’il était prêt à entreprendre des actions en justice contre les conseils d’administration des banques pour avoir négligé leur devoir fiduciaire.
Le Panel Agefi a plus fortement abaissé ses prévisions à 6 mois qu'à 12 mois pour les grands indices. Signe que les effets liés à Covid-19 sont jugés temporaires.
Les flux de souscriptions et de rachats sur les fonds la semaine passée ont reflété l’aversion pour le risque qui s’est emparé des marchés financiers par crainte que l’épidémie de coronavirus se transforme en pandémie et provoque une récession. Les rachats sur les fonds actions se sont élevés à 19,4 milliards de dollars, au niveau mondial, dont 17,7 milliards de dollars aux Etats-Unis et 2,1 milliards en Europe, indique Bank of America. Sur le marché obligataire, les fonds high yield ont subi leur troisième plus importante décollecte à 6,9 milliards de dollars, dont une partie significative au travers des ETF également.
Ce n’est guère une surprise. Les flux de souscriptions et de rachats sur les fonds cette semaine ont été le reflet du mouvement d’aversion pour le risque qui s’est emparé des marchés financiers par crainte que l’épidémie de coronavirus se transforme en pandémie et provoque une récession.
L’expansion de l’épidémie de coronavirus hors de Chine met les marchés financiers dans un état de stress inconnu depuis 2011. L’indice VStoxx, qui mesure la volatilité implicite sur l’indice actions européennes Euro Stoxx 50, a atteint 49,69 vendredi matin au plus fort de la correction boursière. Des niveaux seulement dépassés en octobre 2008 (record à 87,5 points), peu de temps après la faillite de Lehman Brothers, et en septembre 2011, en pleine crise de la zone euro. Vers 13 heures, cet indice de la peur évoluait autour de 42 points, contre 34,7 points à la clôture de jeudi et moins de 15 points la semaine dernière.
«L’assurance et les pertes économiques causées par les événements liés au climat devraient commencer à augmenter en pourcentage du PIB, a déclaré jeudi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) à Londres. Les banques centrales doivent consacrer une plus grande attention à la compréhension de l’impact du changement climatique», a ajouté Christine Lagarde, en insistant également sur la transparence nécessaire des banques sur leur exposition aux risques qui en découlent. Les banques ont encore, selon elle, «un certain chemin à parcourir» vers une évaluation des risques et une divulgation appropriées (lire par ailleurs).
La Bourse de New York a lourdement chuté jeudi et se trouve désormais en phase de correction après avoir cédé plus de 10% par rapport à son précédent pic sous l’effet des craintes entourant l'épidémie de coronavirus. En baisse continue depuis le début de la semaine malgré d'éphémères tentatives de rebond, l’indice Dow Jones a perdu à nouveau 4,4%. L’indice élargi S&P 500 a clôturé en baisse de 4,4%. Le Nasdaq Composite, qui était parvenu à se stabiliser la veille, a abandonné 4,6%. Certaines entreprises américaines ont estimé qu’elles pourraient perdre jusqu'à la moitié de leur chiffre d’affaires en Chine si l'épidémie se prolonge jusqu'à l'été.
«L’assurance et les pertes économiques causées par les événements liés au climat devraient commencer à augmenter en pourcentage du PIB, a déclaré jeudi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) à Londres. Les banques centrales doivent consacrer une plus grande attention à la compréhension de l’impact du changement climatique», a ajouté Christine Lagarde, en insistant également sur la transparence nécessaire des banques sur leur exposition aux risques qui en découlent.
Après avoir réduit leurs pertes mercredi après-midi, les principales Bourses européennes accusent une nouvelle séance de forte baisse jeudi alors que les nouveaux cas de coronavirus en dehors de la Chine continuent d’augmenter, faisant craindre des répercussions plus importantes que prévu sur la croissance mondiale. Les indices actions perdaient plus de 2% vers 12h50, à 3.501 points pour l’EuroStoxx 50, 5.567 points pour le CAC 40 et 12.517 points pour le Dax. Le FTSE reculait moins, de 1,8% à 6.916 points.
Inquiétude. Dans son dernier rapport sur les risques financiers, l’Esma (Autorité européenne des marchés financiers) prévient que les risques sur les marchés sont restés très élevés dans la seconde moitié de 2019 en Europe. Révélateur de la recherche de rendement des investisseurs, le spread sur les obligations d’entreprises s’est resserré, passant de 125 points de base (pb) mi-2019 à 75 pb en décembre entre les obligations BBB et AAA, un signe que l’Esma juge « inquiétant ». Le régulateur relève par ailleurs que plus de 50 % des obligations émises sur la période l’ont été par les entreprises les moins bien notées de la catégorie d’investissement, BBB ou BBB-. Comme l’OCDE plus tôt cette semaine, l’Esma s’inquiète d’un possible basculement en catégorie spéculative de ces titres.
La Bourse de New York a clôturé majoritairement en baisse mercredi, alors que la propagation du coronavirus inquiète les investisseurs. L’indice Dow Jones a effacé ses gains du début de séance pour terminer en baisse de 0,5%. Le S&P 500 a également reculé de 0,4%. Le Nasdaq Composite s’est toutefois illustré en s’adjugeant 1,2%. Le marché pétrolier n’est pas non plus parvenu à se stabiliser face aux craintes d’affaiblissement de la demande: le baril de brut WTI a fini à son plus bas niveau en plus d’un an. Le taux du bon du Trésor américain à dix ans a terminé à un nouveau point bas historique de 1,3%.
Amiral Gestion, qui gère 3,9 milliards d’euros d’encours, a recruté Sandrine Melendez, qui sera en charge des relations partenaires. Elle aura pour mission de développer les relations partenaires et d’animer le réseau des conseillers en investissement financiers, en renforçant l’information et la communication auprès de cette cible. Basée à Paris, elle travaillera en collaboration avec Benjamin Biard, directeur du développement, et Nicolas Mouttet, responsable des relations partenaires. «Son recrutement reflète la volonté d’Amiral Gestion de poursuivre sa stratégie de développement sur le segment des conseillers en gestion de patrimoine (CGP), clientèle historique de l’entreprise», indique un communiqué. Sandrine Melendez était depuis 2018 responsable des relations partenaires chez Fenthum. Avant cela, elle a travaillé pour Cortal Consors, puis pour Cardif BNP Paribas.
Les places boursières mondiales chutent fortement lundi, les investisseurs redoutant l’impact économique du coronavirus, alors que les cas de contamination se multiplient à travers la planète.
Les investisseurs privilégient les valeurs de croissance en raison des craintes sur le coronavirus. Le style value et certains marchés européens en pâtissent.