Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
MSCI a lancé deux indices sur le changement climatique pour permettre aux investisseurs en actions chinoises de sélectionner des sociétés avec des émissions de carbone faibles. Le fournisseur américain d’indices dit vouloir promouvoir les normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) en Chine, où le gouvernement cherche un équilibre difficile entre la réduction de la pollution et le maintien de la croissance dans une économie touchée par le coronavirus. Ces nouveaux indices sont basés sur les indices MSCI China et MSCI China A et attribuent davantage de pondération aux entreprises moins polluantes.
«Crise ou pas, le groupe VP Bank regarde l’avenir avec confiance», écrit ce matin la banque privée liechtensteinoise. Elle doit toutefois concéder qu’après un effondrement de moitié de ses bénéfices semestriels, ses objectifs pour 2025 sont décalés d’un an, à 2026. La banque cotée en Suisse a publié un résultat net pour le premier semestre de 14,4 millions de francs, moins de la moitié de celui publié pour la même période 2019. Elle l’explique en partie par la revalorisation à la baisse d’une position de crédit en mars dernier dont elle ne donne pas le nom. VP Bank a tout de même collecté 952,5 millions d’argent frais, un niveau légèrement inférieur au 1,2 milliard rapporté un an plus tôt. Les encours sous gestion ont reculé de 7,6% par rapport à fin 2019, à 6,40 milliards de francs. La banque s’est fixée comme objectifsstratégiques pour 2026 une collecte nette d’au moins 4%, une marge bénéficiaire d’au moins 15 points de base, un ratio coûts/revenus inférieur à 70% et un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de plus de 20%. Elle conserve également son objectif d’un résultat net de 100 millions de francs.
Le secteur allemand des fonds a enregistré au premier semestre 2020 des souscriptions nettes de 37,9 milliards d’euros, selon les dernières statistiques de l’association locale des fonds, BVI. Ce montant est comparable à ceux levés sur les six premiers mois de 2018 et de 2019. Cette collecte équivaut par ailleurs à environ 1 % des encours totaux gérés par le secteur, qui s’élèvent à 3.333 milliards d’euros fin juin. Ce niveau représente une hausse de 6 % par rapport aux 3.139 milliards d’euros de la fin du premier trimestre, grâce à un rebond des marchés. Mais cela reste inférieur aux 3.398 milliards d’euros de la fin 2019. La collecte a été tirée par les Spezialfonds ouverts, ces fonds dédiés aux investisseurs institutionnels. Ils ont drainé un total de 33,3 milliards d’euros. Toutefois, l’essentiel de ce montant a été levé au premier trimestre, avec 32,7 milliards d’euros, alors que le deuxième trimestre a été plus calme. Le BVI note que les assureurs et les fonds de pension sont les principaux contributeurs à la collecte, ayant placé 32,4 milliards d’euros dans ces fonds. Ces fonds représentent un encours de 1.869 milliards d’euros. Les fonds retail ont de leur côté connu un sort différent des Spezialfond. Après avoir décollecté de 11,4 milliards d’euros au premier trimestre, ils ont attiré 15,7 milliards au deuxième trimestre. Cela porte la collecte sur le semestre à 4,3 milliards d’euros. Les fonds durables y ont contribué à hauteur de 7,7 milliards d’euros. A fin juin, les sociétés de gestion géraient 1.061 milliards d’euros dans des fonds ouverts retail.
Wall Street a ouvert en légère hausse mardi, dans de faibles volumes d'échanges. Mais cela n’a pas empêché la Bourse de New York de marquer un nouveau record historique.
Deutsche Börse prévoit d’exclure Wirecard du DAX 30 dès le 21 août, alors que le panel chargé d’examiner la composition de l’indice de référence de la Bourse de Francfort ne doit se réunir qu’en septembre. L’opérateur a expliqué avoir modifié ses règles afin de pouvoir exclure une société dans les deux jours en cas de faillite. Deutsche Börse, dont la réputation a été entachée par le scandale Wirecard, avait annoncé en juin dernier avoir engagé une réflexion pour revoir les critères d’admission à ses différents indices.
Les effets à court terme de la hausse des prix du carbone et du confinement provoqué par le Covid-19 n’ont eu que peu d’impact sur la trajectoire à long terme des températures mondiales, estime Schroders, qui publie cette semaine son tableau de bord sur le climat. Les températures mondiales restent en course pour augmenter de 3,9 degrés à fin juin 2020, soit le même niveau que lors du trimestre précédent et bien plus que l’objectif de 2 degrés fixé par les Accords de Paris. Et ce, alors que la demande mondiale d’énergie et les émissions carbone ont fortement diminué en raison de la chute du transport routier et aérien. «Nous pensons qu’au fur à et à mesure que les économies se remettent de la crise du Covid-19, les baisses d'émissions devraient s’inverser, si l’on en croit les reprises qui ont suivi les crises passées. Des changements structurels plus importants sont nécessaires si nous voulons éviter les effets à long terme tout aussi dévastateurs de la crise climatique», estimé Andrew Howard, responsable mondial des investissements durables de Schroders.
Les ETF et ETP ont affiché des souscriptions nettes de 79,35 milliards de dollars en juillet à l’échelle mondiale, selon ETFGI. Il s’agit de la troisième plus forte collecte jamais enregistrée. Le record mensuel date de janvier 2018, lorsque le secteur avait drainé 105,59 milliards de dollars. La collecte a été dominée par les ETF et ETP obligataires, qui ont attiré 34,77 milliards de dollars. Les produits actions ne sont pas en reste, et ont recueilli 24,28 milliards de dollars. Les statistiques d’ETFGI mettent aussi en évidence le succès des ETF et ETP matières premières, qui ont levé 10,32 milliards de dollars en juillet et 64,17 milliards de dollars depuis le début de l’année. C’est un montant 10 fois plus élevé que celui enregistré sur les 7 premiers mois de 2019 (7,76 milliards de dollars). Depuis le début de l’année, les ETF et ETP mondiaux affichent une collecte de 373,16 milliards de dollars, soit bien plus que les 270,21 milliards de dollars de la période correspondante de 2019. Les encours ont atteint un nouveau record à 6.660 milliards de dollars fin juillet, soit une hausse de 6 % par rapport à fin juin 2020.
Les bonus de fin d’année dans les sociétés de gestion traditionnelles et les hedge funds aux Etats-Unis devraient chuter entre 10 % et 15 % cette année par rapport à 2019, selon les statistiques du consultant américain Johnson Associates. Les prévisions publiées au premier trimestre étaient bien plus pessimistes (entre 15 et 25 %). Le secteur a profité du rebond des marchés, qui a permis de stabiliser les encours. Toutefois, les investisseurs se tournent vers les produits moins risqués, moins rémunérateurs, ce qui a un impact négatif sur les revenus, selon le consultant. Johnson Associates estime que les sociétés de gestion vont aussi commencer à licencier du personnel en cette fin d’année, et que cela se poursuivra en 2021. Pour une partie, ces suppressions d’emplois sont la conséquence du confinement, où les sociétés se sont aperçues qu’elles pouvaient fonctionner avec moins de collaborateurs.
La croissance des actifs des fonds appelés «liquid alternatives» ou «alt ucits» demeure plate, année après année, écrit L’Agefi suisse. Après un boom (+150%) de la croissance des AuM des fonds alt ucits durant la Grande Crise Financière entre 2008 et 2009, leur croissance annuelle n’a pas dépassé 5% en moyenne depuis 2013, d’après les données Eurekahedge publiées en avril. Et rares sont les gérants enregistrant des performances positives absolues et/ou battant leurs benchmarks respectifs durant les périodes de stress sur les marchés financiers. Depuis le début de l’année, l’Eurekahedge Ucits Hedge Funds Index, qui mesure la performance de 628 fonds alternatifs conformes au format réglementaire UCITS III, est en baisse de 2,5% à fin juillet. Depuis quatre ans, le nombre de fermetures de fonds alt ucits dépasse en outre systématiquement le nombre de fonds nouvellement créés. Il fut presque le double en 2017.
De bons indicateurs et un tassement de la pandémie aux Etats-Unis ont rassuré les investisseurs qui se portent vers les secteurs cycliques. A Wall Street, le S&P 500 cale sous son record de février.
Les investisseurs suédois ont placé 10,6 milliards de couronnes en fonds actions, soit environ 1 milliard d’euros,en juillet, selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. Et ils ont privilégié les fonds d’actions suédoises, en leur accordant 5 milliards de couronnes, tandis que les fonds actions monde ne recueillaient que 2,5 milliards de couronnes. C’est un mouvement inhabituel par rapport à ces derniers mois, souligne l’association. Les Suédois se sont aussi portés vers les fonds obligataires (+7,4 milliards de couronnes) et plus particulièrement vers les fonds d’obligations d’entreprises (6,1 milliards de couronnes). Au total, les fonds commercialisés en Suède ont enregistré une collecte de 18,8 milliards de couronnes en juillet. Il s’agit du quatrième mois consécutif de collecte. Toutefois, depuis le début de l’année, les fonds restent en négatif et voient sortir 27,2 milliards de couronnes. Les encours ont progressé de 80 milliards de couronnes en juillet, pour atteindre 4.856 milliards de couronnes, soit plus de 470 milliards d’euros, dont 60 % sont en fonds actions.
Lemarché des obligations sociales- qui ont vocation à financer un large champ d’action pour favoriser l’accès à l'éducation, à la santé ou à l’emploi, notamment pour les populations les plus fragiles - a connu un véritable coup d’accélérateur sous l’effet de la crise du coronavirus, observe Les Echos.Selon les données recueillies par Bloomberg, les volumes émis au cours du premier semestre dépassent 40milliards de dollars. Soit une hausse de 364% par rapport à l’an dernier à la même époque. L’Unedic est le premier acteur de ce marché cette année. Parmi les nouveaux arrivants, on trouve la fondation Ford, premier organisme à but non lucratif américain à lever des social bonds . Si l’on ajoute les obligations «durables», qui affichent des objectifs à la fois sociaux et environnementaux, ce ne sont pas moins de 58milliards de dollars qui ont été levés depuis le début de l’année. Un montant supérieur au total des émissions de 2019, 54milliards. Pour les experts de Bloomberg, on se dirige vers un record à 100milliards de dollars d’ici à fin décembre.
Expliquer l’inflation, le PIB et les coûts du changement climatique avec des Lego. Tel est le projet lancé par la fondation italienne pour l’éducation financière* et l’épargne, en partenariat avec Luciano Canova, économiste, doyen universitaire et formateur Lego Serious Play. Le musée de l’épargne Museo del Risparmio est aussi impliqué dans l’initiative. Appelé «Legonomia», ce programme d’éducation financière utilise les célèbres briques de construction danoises comme outil éducatif afin de «rapprocher les familles de certains contenus économiques et financiers de manière simple et amusante», selon un communiqué. Le projet s’adresse aux enfants jusqu’à 12 ans, lesquels pourront participer aux activités avec leurs parents. Une première vidéo «laboratoire» d’une dizaine de minutes a été réalisée sur l’inflation (http://www.feduf.it/container/scuole/legonomia). D’autres suivrontsur des sujets divers: la finance comportementale, le développement durable, l’utilisation responsable de l’argent… Les «laboratoires» seront réalisés à Turin au Museo del Risparmio. *Fondazione per l’Educazione Finanziaria e al Risparmio
Les fonds actions dans le monde ont vu sortir 7,4 milliards de dollars sur la semaine au 5 août, selon les données du dernier «Flow Show», le rapport sur les flux de collecte de BofA Global Research. Il s’agit de la plus forte décollecte sur 11 semaines. La semaine précédente, ils avaient rendu 1,9 milliard de dollars aux investisseurs. Cette fois-ci, même les ETF ont pâti de la désaffection des investisseurs pour les actions. Ils ont essuyé des rachats de 1 milliardde dollars, tandis que les fonds restituaient 6,4 milliards de dollars. La décollecte a été alimentée par les fonds actions américaines comme c’est le cas depuis quelques semaines. Ces derniers ont subi des sortiesde 6,5 milliards de dollars, soit la plus forte décollecte en six semaines. Ce sont surtout les fonds grandes capitalisations US qui ont été pénalisés (-4,2 milliards de dollars). Les fonds actions européennes ont subi leur première décollecte en un mois avec 1 milliard de dollars de sorties. Seuls les fonds actions japonaises ont réussi à séduire les investisseurs, avec une collecte de 1,6 milliard de dollars. Les investisseurs continuent de se tourner vers les fonds obligataires. Ces derniers ont enregistré des souscriptions nettes de 17 milliards de dollars. Ces trois derniers mois, ils ont drainé 230 milliards de dollars. La collecte a été tirée par les fonds «investment grade», qui ont engrangé 14,7 milliards de dollars, soit la plus forte collecte hebdomadaire jamais enregistrée. Les fonds monétaires ont continué à collecter, avec 22,7 milliards de dollars. Les fonds or ont quant à eux attiré 2,7 milliards de dollars. C’est un peu moins que les semaines précédentes. Mais cela constitue encore un rythme élevé, et ce alors que l’or atteint des niveaux record.
Après avoir fait son entrée sur le marché des obligations vertes gouvernementales en juin, la Hongrie entend développer le segment des green bonds local.
Franklin Resources, la société de gestion d’actifs mondiale dont les filiales opèrent sous le nom de Franklin Templeton, a annoncé qu’elle avait bouclé l’acquisition précédemment annoncée de Legg Mason et de ses équipes de gestion spécialisées. L’opération avait été annoncée en février.Cette nouvelle organisation porte les encours de Franklin Templeton à 1.400 milliards de dollars.
Le Vieux Continent a sous-performé les autres grandes places financières en juillet. Wall Street poursuit sa quête des sommets soutenue par la Fed et la technologie.
La collecte dans les fonds durables a bondi de 72 % au deuxième trimestre 2020 à 71,1 milliards de dollars, selon les dernières statistiques de Morningstar. L’Europe s’est arrogé la part du lion, attirant 86 % des souscriptions mondiales, tandis que les Etats-Unis recueillaient 14,6 % du total. Au premier trimestre, les flux dans les fonds durables avaient reculé à plus de 40 milliards de dollars, après une collecte de près de 60 milliards sur le dernier trimestre 2019. Les actifs des fonds durables ont atteint un niveau record de 1.061,5 milliards de dollars fin juin, en hausse de 23 % par rapport au trimestre précédent. L’Europe domine, avec 82 % des encours, soit 870 milliards de dollars, devant les Etats-Unis, avec 15 %. Parallèlement, l’offre de nouveaux produits fleurit, avec 125 nouveaux fonds. Au total, le secteur regroupe 3.432 fonds. Les conversions de fonds à l’ISR se poursuivent En Europe, pas moins de 107 fonds ont été lancés, en ligne avec les cinq trimestres précédents. Cela porte le nombre de fonds durables à 2.703 produits. Plusieurs offrent une exposition à un thème comme le changement climatique ou l’efficience des ressources. Les fonds passifs ont représenté 26 % des nouveaux produits. Dans le même temps, les sociétés de gestion continuent à convertir leurs fonds à l’ESG. Au deuxième trimestre 2020, 40 fonds ont été repositionnés. Ces dix dernières années, 586 fonds traditionnels sont devenus des fonds durables. La plupart de ces changements ont eu lieu ces trois dernières années.
Le CDP (Carbon Disclosure Project) s’apprête à mettre sur le marché un nouvel outil destiné à mesurer le potentiel de réchauffement d’un portefeuille, après une phase de test avec Amundi. L’ONG espère que les institutionnels vont utiliser cet outil pour pousser les gérants et les entreprises vers la neutralité carbone.