Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Ferragamo Finanziaria, la holding de la famille Ferragamo, a vendu une part de 3,5% au capital du groupe de luxe à un prix de 23,25 euros par action, soit une décote de 5,2% par rapport au cours de clôture de mardi soir. Selon une source proche citée par Reuters, ce placement visait à augmenter la capital flottant de Salvatore Ferragamo, jugé trop faible par la famille. Ferragamo Finanziaria détenait 57,76% du groupe avant la cession d’actions.
Le taux des votes sur les rémunérations s’est amélioré et les investisseurs adoptent une approche plus normative sur les administrateurs, constate L’Hebdo des AG.
Michelin a annoncé aujourd’hui le départ de Michael Ellis, directeur international des célèbres guides du même nom, dont il a piloté l’internationalisation récente. Michael Ellis, qui occupait cette fonction depuis 2011, quittera le groupe Michelin le 14 septembre prochain, a ajouté le spécialiste du pneumatique dans un communiqué, précisant que son successeur sera nommé «prochainement».
Première avancée pour Elliott et Colette Neuville. XPO Logistics a voté vendredi en assemblée générale un dividende de 0,80 euro. Si Elliott demandait 1,80 euro, l’ancien Norbert Dentressangle, acquis en 2015 par l’américain XPO Logistics, a fait un geste, puisqu’il comptait initialement ne pas verser de dividende pour la troisième année consécutive. Sur un flottant de 13%, plus de 9% sont dans les mains d’Elliott, qui conteste aussi les conventions réglementées portant sur les prêts intragroupes.
Le jeudi 5 avril 2018 s’est tenu à Paris un colloque interprofessionnel sur le sujet de la protection de l’entreprise face au risque de dépendance de son dirigeant., Les professionnels présents à cette manifestation ont mis en évidence l’intérêt grandissant du mandat de protection future pour assurer la pérennité d'une entreprise
Si toutes les résolutions présentées ce matin en assemblée générale par Carrefour ont été adoptées, en dépit d’une ambiance particulièrement tendue, les actionnaires ont fortement contesté la rémunération de leurs dirigeants. A commencer par celle de l’ancien PDG, Georges Plassat, âgé de 68 ans, qui bénéficie d’une rémunération totale d’environ 13 millions d’euros, dont une indemnité de départ assortie d’un engagement de non-concurrence de près de 4 millions d’euros. Elle n’a recueilli que 68,32% des votes.
La première assemblée générale d’EssilorLuxottica se réunira le 25 juillet à Paris, sous réserve que le rapprochement entre les deux groupes d’optique soit effectivement finalisé. La société souhaite présenter à cette AG les résolutions qui lui permettraient de se doter des moyens nécessaires à ses projets de développement, et ce dans les plus brefs délais à compter de la réalisation du rapprochement.
Le réseau social américain a annoncé hier soir que son directeur de la communication et des relations publiques allait quitter ses fonctions. Elliot Schrage, qui travaillait pour la compagnie depuis une décennie, est le troisième cadre dirigeant du groupe à quitter ses fonctions en trois mois après Alex Stamos, directeur chargé de la sécurité, qui s’en ira au mois d’août, et Jan Koum, qui était à la tête de la messagerie WhatsApp.
Le projet de loi Pacte abaisse de 12 à 8 le seuil imposant un deuxième administrateur salarié. Il n’impose pas aux sociétés de définir leur «raison d’être».
L’Etat français s’apprête à voter contre la rémunération de Carlos Ghosn, PDG de Renault, lors de l’assemblée générale du groupe aujourd’hui, selon Reuters. Le montant de sa rémunération au titre de 2017 s'élève à 7,4 millions d’euros. L’Etat, qui détient 15% du capital et dispose de droits de vote double sur les sujets exceptionnels - ils sont plafonnés à 18-20% sur les sujets ordinaires - s'était déjà opposé en 2016 et en 2017 à la rémunération du PDG. La résolution sur le ‘say on pay’ de Carlos Ghosn avait été rejetée en 2016 mais elle était passée de justesse l’an dernier.
Le groupe Dassault, holding de la famille Dassault, a reconduit hier à la présidence de son conseil de surveillance Marie-Hélène Habert, fille de Serge Dassault décédé le 28 mai. La holding familiale, qui contrôle notamment Dassault Aviation, Dassault Systèmes ou le groupe de presse Figaro, précise que Marie-Hélène Habert assurera cette présidence pour une durée d’un an, conformément à la nouvelle gouvernance de présidence tournante annuelle. Son frère Olivier Dassault, député de l’Oise, a été nommé président du comité de stratégie et de développement du groupe Dassault. Pour se conformer aux règles de non-cumul des fonctions de l’Assemblée nationale, il avait abandonné en mars la présidence du conseil de surveillance du groupe Dassault, en ayant alors été remplacé par sa sœur. Après le décès de Serge Dassault, Charles Edelstenne a de son côté pris la présidence opérationnelle du groupe.
L’Etat français, premier actionnaire de Renault, s’apprête à voter contre la rémunération de Carlos Ghosn, le PDG du constructeur automobile, lors de l’assemblée générale du groupe vendredi, indique Reuters. Le montant de sa rémunération au titre de 2017 s'élève à 7,4 millions d’euros. L’Etat, qui détient 15% du capital de Renault et dispose de droits de vote doubles sur les sujets exceptionnels - ils sont plafonnés à 18-20% sur les sujets ordinaires - s'était déjà opposé en 2016 et en 2017 à la rémunération du PDG. La résolution sur le say on pay de Carlos Ghosn avait été rejetée en 2016 mais elle était passé de justesse l’an dernier.
Les actionnaires de WPP ont exprimé leur mécontentement sur la manière dont le groupe britannique de publicité a géré le départ de son fondateur, Martin Sorrell. Plus de 27% des actionnaires ont voté en AG contre le rapport sur les rémunérations de WPP, en vertu duquel Martin Sorrell pourrait recevoir des actions d’une valeur allant jusqu'à 20 millions de livres sterling (22,7 millions d’euros) sur les cinq prochaines années. Ils ont également manifesté un soutien inhabituellement faible au président Roberto Quarta, réélu à 84,5% des voix, contre près de 98% l’année dernière.
General Motors (GM) a annoncé hier la nomination de Dhivya Suryadevara, 39 ans, au poste de directrice financière à compter du 1er septembre, en remplacement de Chuck Stevens qui part à la retraite. Entrée dans le groupe en 2005, nommée en juillet 2017 vice-présidente en charge de la corporate finance, Dhivya Suryadevara a été en première ligne pour la vente de la filiale européenne Opel à PSA et l’acquisition de la start-up de voitures autonomes Cruise, dans laquelle le groupe japonais SoftBank a récemment investi.
General Motors (GM) a annoncé aujourd’hui la nomination de Dhivya Suryadevara, 39 ans, au poste de directrice financière à compter du 1er septembre, en remplacement de Chuck Stevens qui part à la retraite. Entrée dans le groupe en 2005, nommée en juillet 2017 vice-présidente en charge de la corporate finance, Dhivya Suryadevara a été en première ligne pour la vente de la filiale européenne Opel à PSA et l’acquisition de la start-up de voitures autonomes Cruise, dans laquelle le groupe japonais SoftBank a récemment investi.
Les actionnaires de WPP ont exprimé leur mécontentement sur la manière dont le groupe britannique de publicité a géré le départ de son fondateur, Martin Sorrell. Plus de 27% des actionnaires ont voté en AG contre le rapport sur les rémunérations de WPP, en vertu duquel Martin Sorrell pourrait recevoir des actions d’une valeur allant jusqu'à 20 millions de livres sterling (22,7 millions d’euros) sur les cinq prochaines années. Ils ont également manifesté un soutien inhabituellement faible au président Roberto Quarta, réélu à 84,5% des voix, contre près de 98% l’année dernière.
Une semaine avant l’AG de la maison mère Sequana, les minoritaires contestataires recommandent de voter contre les conventions réglementées avec Bpifrance.
L’association Asamis, regroupant des actionnaires du groupe papetier Sequana et de sa filiale Antalis, demande la mise en œuvre d’une OPA de Bpifrance Participations sur Antalis International, filiale de Sequana sur laquelle sont gagés ses prêts.
La banque allemande vient d’enregistrer la démission d’un nouveau dirigeant en la personne de Kenan Altunis, co-responsable mondial de sa clientèle institutionnelle, rapporte Bloomberg. Ce dernier, qui avait rejoint Deutsche Bank à la fin de ses études supérieures, avait perdu en mai son siège au sein du comité exécutif de la division de banque d’investissement dans le cadre d’une réorganisation visant à réduire le nombre de cadres dirigeants.
La Société Générale a annoncé hier une série de nominations au sein de ses activités de banque de détail à l’international sur le continent africain, où la croissance est jugée prometteuse. Georges Wega est nommé directeur régional Afrique de l’Ouest, à compter du 1er juillet 2018 où il succédera à Hubert de Saint Jean qui quitte le groupe bancaire français. Basé à Abidjan en Côte d’Ivoire, Georges Wega sera rattaché à Alexandre Maymat, directeur de la région Afrique, Bassin Méditerranéen & Outre-Mer. Jean-Marc Mancel succédera à Georges Wega à la tête de la SGBS (Société Générale de Banques au Sénégal). Celui-ci était depuis 2015 directeur général de Société Générale Burkina Faso (SGBF), après avoir occupé des postes de direction commerciale dans les filiales Société Générale en Russie et au Congo. Il sera remplacé à la SGBF par Harold Coffi. Jean-Marc Mancel et Harold Coffi seront rattachés à Georges Wega.