La mutuelle Médicis qui a recours à une gestion par délégation pour l’essentiel de ses actifs, compte réinvestir dans l’immobilier. Selon son rapport sur la situation financière et de solvabilité, Médicis a réalisé en 2016 des cessions immobilières au sein d’un OPCI. Celui-ci est « classé globalement en actifs immobiliers car la trésorerie résultant des cessions d’actifs a vocation à être réinvestie », précise la mutuelle. Entre 2015 et 2016, l’exposition immobilière a ainsi diminué de 1%, passant de 278 à 252 millions d’euros dans son portefeuille. La poche immobilière représente 9,1% des placements pour un portefeuille total de placements de 3,114 milliards d’euros à fin 2016. Au cours de l’année, l’allocation des actifs a peu varié, avec des produits de taux représentant 71,2% du portefeuille dont 62,2% d’obligations et 9% de liquidités. Dans cette dernière poche, investie globalement en dépôts bancaires, la mutuelle indique avoir « réalisé des arbitrages tactiques des taux longs vers les taux courts pour lesquels les rendements sont restés attractifs en 2016 comme en 2015 ». Médicis maintient également une poche actions équivalente à 16,6% de ses encours. Après couverture via des produits dérivés, l’exposition actions se situe à 14,8%, précise la mutuelle. « Les produits dérivés sont notamment utilisés dans le cadre de la gestion des fonds dédiés afin de respecter les limites d’exposition définies », précise-t-elle. Allocation d’actifs à fin 2016 La mutuelle Médicis commercialise et gère deux produits de retraite collectives par points : Médicis Retraite Madelin (2,8 milliards d’euros d’actifs gérés) pour les travailleurs non salariés et Médicis Retraite PERP (22,5 millions d’euros d’encours gérés) pour tout public. La performance financière du produit Madelin a atteint 3,87% et celle du PERP 2,54% en 2016. La mutuelle a enregistré un résultat financier de 42,6 millions d’euros en 2016 contre 57,7 millions d’euros en 2015. Cette diminution s’explique par de moindres plus-values réalisées, la baisse des revenus des obligations, la baisse des revenus des OPCVM ainsi que la provision dotée au cours de l’année 2016. Au delà des résultats, le portefeuille conserve des plus-values latentes à hauteur de 77,5 millions d’euros.