S&P Global vient d’acquérir l’activité de notation ESG de RobecoSAM, ont annoncé ce 21 novembre au soir les deux sociétés. L’opération devrait être bouclée au premier trimestre 2020. Elle impliquera le départ d’une vingtaine de collaborateurs, qui continueront toutefois à travailler depuis Zurich, a précisé RobecoSAM à Newsmanagers. Avec cette acquisition, S&P Global fait notamment main basse sur le SAM Corporate Sustainability Assessment (CSA), un scoring annuel des pratiques des entreprises en matière de soutenabilité, vieux de 20 ans, très suivi par les investisseurs. Robeco et RobecoSAM vont néanmoins continuer à avoir accès aux données du CSA et fourniront à S&P des conseils sur sa gestion, via un siège au sein de son conseil méthodologique, ont précisé les sociétés néerlandaises. L’autre branche de l’activité fournit quant à elle des analyses comparatives de performances ESG entre sociétés. S&P est engagé depuis quelques années dans une course à la notation ESG, qui implique également ses concurrents Moody’s et Morningstar. L’acquisition ou le rapprochement avec des fournisseurs de données tiers demeure une stratégie privilégiée pour garantir une taille conséquente et peser, à l’avenir, dans la standardisation des normes. Pour ce faire, Moody’s a récemment acquis Vigeo Eiris tandis que Morningstar a pris 40% de Sustainalytics en 2017.
Franklin Resources, la holding d’investissement connue sous le nom Franklin Templeton, a annoncé hier la nomination de Jennifer M. Johnson comme présidente et directrice générale. L’actuel CEO, Gregory E. Johnson, deviendra président exécutif de Franklin Resources et continuera à présider le conseil d’administration de la société.
S&P Global vient d’acquérir l’activité de notation ESG de RobecoSAM, ont annoncé ce 21 novembre au soir les deux sociétés. L’opération devrait être bouclée au premier trimestre 2020.
Louis Bacon, le fondateur de la société de hedge funds Moore Capital Management, prévoit de fermer sa société et de rembourser les investisseurs trente ans après le lancement, rapportent plusieurs sources, dont le Financial Times, qui citent une lettre envoyée aux clients du fonds. La décision fait suite à des années de performances diminuées au sein des hedge funds de Moore. La société a confirmé l’existence du courrier mais n’a pas souhaité faire plus de commentaire. Les encours sous gestion ont décliné à 8,9 milliards de dollars à la fin de l’année dernière.
C’est le nombre de fonds qui ont été labellisés en Europe par le label Towards Sustainability de la Fédération belge du secteur financier (Febelfin), créé en 2019. Ces 271 fonds représentent 125 milliards d’euros d’encours. La Belgique détrône le label français ISR qui a été attribué à 260 fonds pour 79 milliards d’euros d’encours, selon Novethic.
Lyxor, la filiale de gestion d’actifs de la Société Générale, a annoncé mercredi l’ouverture d’une succursale en Allemagne dans le cadre de l’intégration des activités d’asset management de Commerzbank, rachetées l’an dernier. Lyxor International Asset Management SAS Deutschland (Lyxor Deutschland) est basée à Francfort-sur-le-Main. L’entité regroupe la gestion active et passive de Lyxor en Allemagne et la gestion d’actifs EMC (actions et matières premières) de Commerzbank (16 milliards d’euros d’actifs sous gestion), dont la gamme d’ETF (fonds indiciels cotés) ComStage destinés aux épargnants allemands. Plusieurs ETF de Lyxor et Comstage vont fusionner d’ici mi-2020.
La Financial Conduct Authority (FCA) a infligé une amende de 1,9 million de livres (2,2 millions d’euros) à Janus Henderson pour des frais de gestion prélevés sur des fonds actifs gérés de manière quasi-passive. La société de gestion d’actifs n’a pas traité de manière équitable les clients de ses fonds Japon et Amériques du Nord, estime le gendarme britannique des marchés financiers.
Lyxor, la filiale de gestion d’actifs de la Société Générale, a annoncé ce matin l’ouverture d’une succursale en Allemagne dans le cadre de l’intégration des activités d’asset management de Commerzbank, rachetées l’an dernier. Lyxor International Asset Management SAS Deutschland (Lyxor Deutschland) est basée à Francfort-sur-le-Main. L’entité regroupe la gestion active et passive de Lyxor en Allemagne et la gestion d’actifs EMC (actions et matières premières) de Commerzbank (16 milliards d’euros d’actifs sous gestion), dont la gamme d’ETF (fonds indiciels cotés) ComStage destinés aux épargnants allemands. Plusieurs ETF de Lyxor et Comstage vont fusionner d’ici à la mi-2020.
Selon les chiffres communiqués hier par l’Autorité des marchés financiers (AMF), les encours globaux gérés par les sociétés de gestion de portefeuille françaises représentaient 3.674 milliards d’euros à fin 2018, soit une baisse nette de 4,3% d’un an sur l’autre. Les encours des produits français gérés par les sociétés de gestion françaises et de l’Union européenne ont de leur côté chuté de plus de 10% à 1.471 milliards. Après une progression continue de ses encours depuis 2013, l’industrie française de la gestion d’actifs s’est heurtée l’an dernier à des marchés boursiers défavorables, à un indice de volatilité et à des taux directeurs en hausse.
Ce ne sera finalement pas un, mais trois fonds de place dédiés au climatque contribuera à créer la Caisse des Dépôts. L’institution, en collaboration avecEdF, et huit grands assureurs français (Allianz France, Aviva France, Axa France, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Macif, Maif et la Société Générale Assurances) recherchedes sociétés de gestionqui auront pour mission de «proposer des méthodes innovantes pour intégrer la lutte contre le réchauffement climatique dans la gestion financière», a-t-elle annoncé ce 18 novembre. Cette initiative est également soutenue par la Fédération Française de l’Assurance (FFA), l’Af2i, l’AFG et Finance For Tomorrow.Elle donnera naissance à trois fonds «Ambition climat», qui totaliseront initialement 500 millions d’euros, dont environ 200 millions d’eurospour chaque fonds action et 100 millions d’eurospour le fonds obligataire. Deux fonds seront investis en actions européennes, le troisième en obligations européennes Investment Grade. Les sociétés de gestion peuvent candidater sur une classe d’actifsou les deux à la fois.Les fonds seront ouverts dès leur création à la souscription par d’autres investisseurs institutionnels. Les sociétés de gestion seront sélectionnées par le comité de sélection des investisseursen deux tours : sixfinalistes au plus seront retenus à l’issue d’un examen des dossiers de candidatures, à communiquer par les candidats avant le 31/12/2019. Les 3 sociétés finalement retenues le seront à l’issue d’un second tour oral. «Les sociétés de gestion devront mettre en œuvre dans les fonds une stratégie très ambitieuse d’alignement climatique avec les objectifs de l’Accord de Paris, avec un haut niveau de reporting et de transparence sur les méthodes utilisées à cette fin», explique la coalition. Cette dernière précise en outre que «a gestion des fonds devra viser un couple rendement/risque cohérent avec celui de la classe d’actifs, et une bonne diversification, notamment sectorielle, des portefeuilles». Les investisseurs s’engagent pour troisans au moins. Les sociétés de gestion candidates devront justifier d’au moins 2 milliards d’eurosd’actifs sous gestion et préciser un plan de progrès sur la mise en œuvre des méthodes d’alignement sur ces trois ans. Les documents de mise en concurrence sont téléchargeables sur le site de l’AFG pour les sociétés de gestion membres de l’association, ou sur demande pour les sociétés de gestion agréées par l’AMF et non membres de l’AFG, à l’adresse suivante :AmbitionClimat@caissedesdepots.fr.
L’Ircem a finalisé au mois de septembrequatre appels d’offres obligataires et actions. «Dans l’objectif de diversifier le risque gestionnaire, nous avons décidé de redistribuer notre gestion déléguée, laquelle était jusqu’alors centralisée sur LBPAM», explique Nicolas Demarcq, responsable Finance et Investissements de l’Ircem, à la rédaction d’Instit Invest. L’institution, qui conserve quelques positions dans des OPCVM actions LBPAM, auparavant logés dans le mandat diversifié global,a d’abord confié à Groupama AM deuxmandats obligataires. Gérés en titres vifs et d’un montant unitaire de 250 millions d’euros, l’un porte sur des emprunts d’Etats et l’autre sur des obligations corporates. Sur les actions, l’Ircem a attribué deux fonds dédiés de 125 millions d’euros chacun. Le premier,caractérisé low vol, est géré par Natixis IM. «Dans un contexte de volatilité accrue et de hausse continue des marchés actions, il était pertinent de s’intéresser à des solutions un peu plus prudentes», justifie Nicolas Demarcq.Définie début 2019, l’allocation d’Ircem Prévoyance (1,6 milliard d’euros)vise 30% d’actions, 45% d’obligations, 15% d’actifs illiquides et 10% de trésorerie. Le second est un fonds dédié géré par La Française pour répliquer l’indice Euro 50 d’amLeague. Le recours àcet indice, qui a généré une surperformance de 200bp sur deux ans, ne se justifie pas par une volonté de réduire lescoûts de gestion. «L’indice amLeague permet par construction de capter l’alpha d’un panel de gérants : la sur-performance de l’indice par rapport à l’Eurostoxx est ainsi rendue stable sur un horizon moyen terme», exprime le responsable Finance et Investissementsde l’Ircem.Définie début 2019, l’allocation d’Ircem Prévoyance (1,6 milliard d’euros)vise 30% d’actions, 45% d’obligations, 15% d’actifs illiquides et 10% de trésorerie. Depuis 2013, amLeague propose aux investisseurs plusieurs indices reposant sur un algorithme.Ce dernier sélectionne chaque trimestre trois gérants (concourant dans des mandats fictifs) affichantla meilleure performance et la tracking error la plus faible sur la classe d’actifs. amLeague est soutenu par un «Club d’institutionnels» comprenant notamment l’Erafp, le FRR, ou encore Aviva. Selon Antoine Briant, fondateur de la plateforme,“depuis sa création en mars 2011, l’indice Euro 50 a généré une performance de 136%. L’Euro Stoxx 50, qui lui est directement comparable a uniquement réalisé +64%”.
Knut Pedersen, le président-directeur général (CEO) de Catella, a annoncé au conseil d’administration qu’il souhaitait quitter son poste de CEO. Il continuera à exercer ses fonctions pendant son préavis d’un maximum de six mois et quittera la direction générale au plus tard au moment de l’assemblée générale. Knut Pedersen était directeur général de Catella depuis le 1er janvier 2014. Johan Claesson, président du conseil d’administration et principal actionnaire de Catella, annonce que la recherche d’un nouveau CEO va débuter dès à présent. Il espère que Knut Pedersen sera élu administrateur de la société. Catella est un groupe financier suédois coté sur le Nasdaq Stockholm qui s’est spécialisé dans l’immobilier et les placements alternatifs à l’échelle européenne. Etabli dans 15 pays, il gère environ 185 milliards de couronnes suédoises.
Le Fonds stratégique de participations sera géré par une boutique co-détenue par la Caisse des Dépôts et deux cadres d'Edmond de Rothschild, qui perd son mandat de gestion.