Credit Suisse a annoncé mercredi avoir lancé un examen interne portant sur quatre fonds qu’il gère et qui ont investi des milliards de dollars dans des titres vendus par une entreprise soutenue par SoftBank. Les quatre fonds, dont Softbank serait lui-même un des clients selon le Financial Times, investissent principalement dans des titres émis par Greensill Capital. Cette société fournit des financements à court terme aux entreprises pour payer les factures de leurs fournisseurs, mais plusieurs de ses contreparties seraient en difficulté. Selon un porte-parole de Credit Suisse, la banque «examine certains aspects du dossier», mais il refuse de préciser sur quoi porte l’examen. Les quatre fonds obligataires gèrent environ 7,5 milliards de dollars d’actifs, contre plus de 9 milliards de dollars à la fin de l’année dernière.
Credit Suisse a annoncé ce mercredi avoir lancé un examen interne portant sur quatre fonds qu’il gère et qui ont investi des milliards de dollars dans des titres vendus par une entreprise soutenue par SoftBank. Les quatre fonds, dont Softbank serait lui-même un des clients selon le Financial Times, investissent principalement dans des titres émis par Greensill Capital, une société connue dans le secteur du financement du commerce international. Fondée en 2011 par Lex Greensill, un ancien banquier de Citigroup, elle fournit des financements à court terme aux entreprises pour payer les factures de leurs fournisseurs, mais plusieurs de ses contreparties seraient en difficulté.
GAM s’attend à essuyer une perte nette au premier semestre 2020 d’environ 400 millions de francs suisses, contre 49,7 millions de perte nette au premier semestre 2019. Le groupe suisse de gestion d’actifs prévoit de comptabiliser des dépréciations hors trésorerie d’environ 410 millions de livres, nettes d’impôts, principalement liées au goodwill qui a été d’abord créé par l’acquisition de GAM par Julius Baer en 2005 et UBS en 1999. GAM indique observer une stabilisation des flux des clients suite aux impacts du Covid-19 au premier trimestre 2020. Ses encours sous gestion étaient de 118,9 milliards de francs au 31 mai, en hausse par rapport aux 112,1 milliards de fin mars.
Deuxième vague du Covid, canicule annoncée… L’actualité semble se faire chaque jour plus sombre, une teinte qui sied sans conteste à Funecap, « co-leader du secteur funéraire en France ». Le groupe a en effet souscrit 180 millions d’euros de lignes de crédit supplémentaires auprès du gérant alternatif ICG, cela afin d’« accélérer encore son développement », explique-t-il avec enthousiasme – l’année 2019 ayant été très profitable au groupe. Peut-être vaut-il mieux ignorer les paris pris par Funecap sur une fin d’année 2020 au début déjà désastreux. Mais après tout, il s’agit bien aujourd’hui du seul secteur à voir l’avenir en rose, même s’il est souvent oublié lorsqu’il s’agit, aux côtés de Netflix et consorts, de faire la liste des gagnants du confinement...
L’Association française de la gestion (AFG) a annoncé le décès d’Alain Leclair, ancien président et président d’honneur de l’AFG, à l'âge de 80 ans. «Alain, en précurseur, avait vu que la gestion d’actifs pour compte de tiers est un métier à part entière au service des investisseurs, particuliers et institutionnels, et du financement de l’économie. Il a consacré sa vie à agir infatigablement, en France comme en Europe, pour que cette vision devienne la réalité que nous connaissons tous aujourd’hui. Au-delà des remerciements que nous lui adressons, toute l’industrie lui rend hommage pour ce qu’il a accompli», écrit l’association. PDG de Paribas Asset Management de 1984 à 2001 ainsi que vice-président fondateur de La Française des Placements, Alain Leclair a été nommé pour la première fois président de l’AFG en 1997. Il est aussi à l’initiative de la création d’Emergence, fonds d’incubation et d’accélération des jeunes sociétés de gestion de la Place de Paris.
Eastspring Investments (filiale de Prudential Corporation Asia) a réorganisé sa stratégie d’investissement, ce qui s’est traduit par des licenciements, rapporte AsianInvestor. La société de gestion asiatique a réduit ses activités de gestion active en actions et met l’accent sur les stratégies quantitatives ou basées sur des facteurs de risque. Elle se détourne aussi de l’investissement alternatif direct, pour se concentrer sur son offre de multigestion. Ces changements ont conduit au départ mi-mai du directeur des investissements actions Kavin Gibson, des gérants actions Hugh Maxwell-Davis et Arthur Kadish, et du gérant de portefeuilles clients Ashish Dua. De plus, le gros de l’équipe d’investissements alternatifs d’Eastspring a désormais quitté la société. Ces départs incluent Nadir Madruf, CIO (responsable des investissements) pour l’alternatif, et Lee Ka-Sing, spécialisé sur la dette infrastructures. Lye Thiam-Wooi, directeur des loans, est aussi parti. Plusieurs d’entre eux avaient été recrutés par Virginie Maisonneuve, ex-CIO, qui a quitté la société de gestion en septembre 2019.
Les Principes pour l’investissement responsable proposent d’intégrer les Objectifs de développement durable des Nations unies aux analyses des investisseurs.
IM Global Partner annonce ce matin la première étape de la relance de la gamme de fonds Oyster, acquise en février dernier auprès de la banque Syz. Oyster European Opportunities deviendra Oyster Sustainable Europe le 26 juin. Il sera géré par Zadig Asset Management, dont IM GP a acquis une part au capital en début d’année. IM GP revendique 15,1 milliards de dollars d’encours sous gestion à fin mai 2020, en proportion de ses participations dans chacun de ses partenaires.
Mathieu Descout est nommé directeur général et directeur de la gestion des fonds de Novaxia Investissement, a indiquéla société de gestion dans un communiqué jeudi 11 juin. Il remplace Nicolas Kert, remercié pendant la crise.
La banque franco-allemande se dit à l’affût d’acquisitions en France. Son activité est tirée par le trading, après la contre-performance de sa gestion d’actifs en 2019.,
La banque franco-allemande se dit à l’affût d’acquisitions en France. Son activité est tirée par le trading, après la contre-performance de sa gestion d’actifs en 2019.
Le gérant actifs allemand DWS a annoncé mardi une simplification de son organisation interne. Sur pied dès le 1er juillet prochain, la nouvelle structure doit supprimer les silos et favoriser une approche orientée vers le client, estime la filiale cotée de gestion d’actifs de Deutsche Bank. Son comité exécutif sera en outre allégé. Trois directeurs vont prochainement quitter l’entreprise. Il s’agit de Pierre Cherki, Bob Kendall et Nikolaus von Tippelskirch. Parallèlement, une nouvelle équipe baptisée global leadership team sera mise en place, à côté du comité exécutif, afin de discuter des opportunités de croissance et préparer les décisions stratégiques de ce dernier.