Arkéa Investment Services, qui regroupe l’ensemble des spécialistes en gestion d’actifs et banque privée du groupe Arkéa, va prochainement ajouter une expertise immobilière à son portefeuille d’activités. C’est ce qu’a laissé entendre Sébastien Barbe, le président du directoire d’Arkéa IS, lors de la conférence annuelle 2021 du groupe la semaine dernière. Cette expertise fera partie de celles qui sont détenues à 100 % par Arkéa IS, aux côtés de Federal Finance Gestion, Schelcher Prince Gestion et Arkéa Banque Privée. Le groupe détient aussi des participations minoritaires dans d’autres sociétés dont Yomoni, Swen, Mandarine et Vivienne. «Cette brique immobilière, c’est quelque chose qui manquait dans nos 60 milliards d’euros d’encours», a indiqué Sébastien Barbe.
La société de gestion annonce également le lancement d'un fonds d’investissement socialement responsable investi dans de la dette locale et externe ainsi que dans les devises des marchés émergents.
A Plus Finance, société de gestion spécialisée en immobilier et private equity, a annoncé jeudi l’entrée à son capital du groupe Magellim, un acteur de l’investissement et de la gestion d’actifs immobiliers qui gère environ 1,1 milliard. Ce dernier prendra une participation minoritaire, le management d’A Plus Finance restant majoritaire. «Un des actionnaires historiques d’A Plus Finance a souhaité sortir», explique à NewsManagers (Groupe L’Agefi) Fabrice Imbault, directeur général d’A Plus Finance, qui revendique environ 950 millions d’euros d’encours dont 700 millions dans l’immobilier. Si ce dernier s’est refusé à dévoiler le nom du cédant, il s’agirait de Frédéric Payol, cofondateur d’A Plus Finance au côté de Niels Court-Payen, son actuel président.
A Plus Finance, société de gestion spécialisée en immobilier et private equity, a annoncé jeudi l’entrée à son capital du groupe Magellim, un acteur de l’investissement et de la gestion d’actifs immobiliers qui gère environ 1,1 milliard. Ce dernier prendra une participation minoritaire, le management d’A Plus Finance restant majoritaire.
Les représentants de fonds de pension américains ont écrit au gérant d’actifs pour critiquer ses pratiques sur le financement politique et le lobbying.
Est-ce à cause des enfants qui hurlent en arrière-plan ? D’une connexion trop mauvaise ? Avoir encore oublié d’allumer son micro avant de parler a peut-être été la goutte de trop. Quoi qu’il en soit, les fonds de pension nordiques n’ont recruté aucun nouveau gérant l’an dernier. Le processus de sélection dématérialisé n’a pas convaincu les institutionnels, qui d’habitude rencontrent les candidats à la gestion de leurs fonds en personne. Beaucoup de choses se perdent en vidéoconférence, expliquent les responsables, qui vont pour le moment garder les gérants déjà en place, en prévenant que cela est provisoire. Il semble pourtant que, pour imparfaits qu’ils soient, les fonds de pension devront encore dépendre des outils numériques pour un bon moment.
Blockchain. Iznes, la plate-forme de traitement des transactions sur organismes de placements collectifs (OPC) via la blockchain, vient d’accueillir deux nouveaux actionnaires. Generali et Apicil ont ainsi annoncé avoir pris une participation de la plate-forme, via une augmentation de capital dont le montant n’a pas été divulgué. L’opération est d’autant plus marquante qu’il s’agit de la première fois qu’Iznes arrive à convaincre des distributeurs de fonds d’entrer à son capital. Mais les nouveaux partenaires se veulent aussi des utilisateurs et des ambassadeurs de la technologie. Apicil veut également utiliser Iznes pour ses opérations sur unités de compte. Generali voit pour sa part en Iznes un outil pour optimiser ses coûts de transaction. Autre étape franchie, Iznes vient d’annoncer cette semaine le succès de ses premières transactions sur parts de fonds utilisant de la monnaie numérique de banque centrale, dans un programme piloté par la Banque de France.
Gérant quant ou metal band ? Un quiz en ligne s’amuse de la ressemblance entre les noms de fonds quantitatifs et ceux de groupes de rock. Certaines questions sont évidentes – Renaissance est plutôt connue pour la performance de ses algorithmes que celle de son batteur. Mais le questionnaire est plus dur qu’il n’en a l’air. Wolverine ? Malgré la référence au super-héros brutal dont il s’inspire, ce nom est celui d’un fonds. Etherius ? Rien à voir avec une quelconque monnaie numérique, puisqu’il s’agit d’un quartet metal. Bref, pas si simple… A vos claviers ! (www.quantfundormetalband.com)
Carmignac a mis fin à trois années de décollecte, avec un dernier trimestre 2020 dans le vert. La firme d’Edouard Carmignac, qui présentait à la presse mercredi ses vues macroéconomiques pour l’année 2021, a toutefois dévoilé une collecte annuelle négative, à -1,9 milliard d’euros. Toutefois, porté par les bons résultats de ses principaux fonds, la maison aura collecté près de 240 millions d’euros au dernier trimestre. Ce retour des investisseurs met fin à une série de flux négatifs qui avait démarré à l'été 2017. La société, alors assise sur 60 milliards d’euros d’encours, avait vu cette année-là partir 3,4 milliards d’euros au second semestre, puis neuf milliards en 2018, et presque dix milliards en 2019. A l’issue de cette hémorragie, les encours sous gestion atteignaient un point bas de 35 milliards d’euros. Ils ressortent désormais à 37 milliards d’euros, portés quasi-exclusivement par l’effet marché.