Eurazeo annonce le closing final du fonds secondaire, Idinvest Strategic Opportunities II (ISO II), deuxième véhicule de la gamme ISO dédiée aux particuliers. Le fonds investit dans des PME/ETI européennes non cotées. La collecte avait été lancée en octobre 2019 et a dépassé de plus de 30 millions d’euros, sa cible initiale. « Comme son prédécesseur, ISO II prend part à un programme d’investissement plus large dédié aux investisseurs institutionnels internationaux. Au travers de transactions secondaires, ISO II a pour objectif de constituer un portefeuille diversifié sectoriellement et géographiquement de sociétés non cotées européennes. A terme, le fonds devrait être exposé à plus d’une centaine d’entreprises en croissance et profitables », explique un communiqué. Le fonds est actuellement investi à 30%. Eurazeo revendique près de 2 milliards d’euros gérés pour le compte de clients privés. « Grâce à un réseau de partenaires de plus en plus important, nous comptons déjà renouveler l’expérience en lançant en 2022 un troisième opus aux côtés de nos offres d’ores et déjà disponibles », annonce Agathe Bubbe, Private client solutions manager d’Eurazeo.
La société de gestion Edmond de Rothschild Asset Management (Edram) a présenté mercredi 5 mai son nouveau fonds actions internationales, EDR Fund Human Capital. Constitué d’une quarantaine de sociétés, le fonds investit dans des entreprises qui se démarquent pour moitié par la qualité de leur politique RH et pour l’autre, opèrent dans le secteur de l’éducation, de la transmission du savoir et de la protection du salarié. «Les gérants passent au crible les valeurs éligibles, grâce au modèle propriétaire de notation extra-financière, en complément d’une analyse financière approfondie, a expliqué Edram. Ils prennent notamment en compte le nombre d’heures de formation dispensées aux salariés, le turn-over ou encore les classements de sociétés plébiscitées par leurs employés». Labellisé ISR, EDR Fund Human Capital vise à surperformer son indice de référence (le MSCI AC World) sur le long terme avec un impact sociétal positif. Il se veut une réponse à un constat issu d’une étude d’Edram: les entreprises investissant dans le capital humain génèrent des performances supérieures sur le long terme. «L’attention portée aux ressources humaines est stratégique selon nous, dans un contexte où la majorité des emplois de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui», avance la société de gestion. Ses gérants pourront s’appuyer sur des tendances structurelles et conjoncturelles. Les premières regroupent notamment le vieillissement de la population et le développement des nouvelles technologies qui poussent sans cesse les entreprises à investir dans leur capital humain pour éviter son obsolescence. Côté conjoncture, c’est bien évidemment la crise sanitaire dont il est question. Elle a fait office de «crash test» pour la qualité des ressources humaines des entreprises et a remis «au centre des débats de nombreuses thématiques sociales telles que la santé publique, les chaînes d’approvisionnement, l’emploi, les inégalités et les ressources humaines».
Candriam lance un fonds d’arbitrage de fusions et acquisitions à liquidité quotidienne, le Candriam Equities L Risk Arbitrage Opportunities. Ce nouveau fonds se veut être une version plus dynamique du Candriam Risk Arbitrage. Il vise un rendement de 400 points de base de plus que le taux à court terme en euros capitalisé et a un objectif de volatilité compris entre 4 % et 6 %. Il sera géré par Fabienne Cretin, responsable de l’arbitrage de risque, et Stéphane Dieudonné, gérant de fonds senior, qui travaillent ensemble depuis 17 ans. Le fonds a recours à la même stratégie d’arbitrage de fusions et acquisitions qui a fait la réputation de l’équipe de gestion, mais avec un champ d’action élargi avant et après l’annonce de l’offre. Le processus d’investissement se fonde sur une méthodologie d’évaluation propriétaire du risque des opérations, associant approches quantitative et qualitative. Le fonds, qui est un compartiment de la Sicav luxembourgeoise Candriam Equities L, sera enregistré pour commercialisation au Luxembourg, en Autriche, en Suisse, en Espagne et en France.
BNP Paribas Asset Management a rouvert, lundi, son fonds Energy Transition aux nouveaux investisseurs après l’avoir fermé partiellement en février suite à une forte hausse des encours (2,5 milliards d’euros au 3 mai 2021). Le fonds, investi dans des sociétés qui s’engagent dans la transition énergétique,est géré par Ulrik Fugmann depuis 2019.
Tiger Global Management veut lever un fonds de 10 milliards de dollars pour investir dans des startups dans la technologie, rapporte le Financial Times. Ce nouveau fonds serait le plus important levé par une société indépendante pour des investissements minoritaires dans des nouvelles entreprises de la tech, selon PitchBook. Depuis le début de cette année, Tiger a participé à 100 campagnes de financement ayant levé un total de 22,2 milliards de dollars pour des sociétés non cotées dans la tech, selon des données de PitchBook.
REQ Capital, la société créée par des anciens d’Odin et du fonds norvégien, cible un encours sous gestion de 10 à 20 milliards de couronnes norvégiennes (1 à 2 milliards d’euros) à cinq ans, rapporte Realtid.se. La société compte aussi employer entre 20 et 30 salariés. Son premier fonds, REQ Global Compounders, sera lancé le 27 mai. Le second, REQ Nordic Compounders, verra le jour en septembre. La société a déjà levé 1,5 milliard de couronnes norvégiennes. Synnøve Gjønnes a été recrutée comme responsable de la gestion de portefeuille. Elle travaillait précédemment chez Pareto Securities et KPL. Ingrid Stene a été embauchée comme analyste senior. Elle a entre autres travaillé pour KPMG et aussi Norges Bank Investment Management (NBIM) à Londres. Fredrik Vedvik Kalleberg a rejoint la société comme contrôleur financier, après une expérience chez Sector Asset Management. REQ Capital a été créée par Nina Hammerstad, qui était responsable des investissements immobiliers internationaux du fonds norvégien, et des anciens collaborateurs clés d’Odin, dont Oddbjørn Dybvad, qui était responsable des fonds internationaux.
Tocqueville Finance, société du groupe LBPAM, a noué un partenariat en faveur du Fonds de dotation du Louvre et créé une première part de partage pour son fonds Tocqueville France ISR (anciennement Tocqueville Odyssée ISR). A travers cette part « L » pour « Louvre », la société de gestion s’engage à reverser 0,10 % des frais de gestion et une partie de sa commission de surperformance, le cas échéant, au Fonds de dotation du Louvre. Créé en 2009, le Fonds de dotation du musée du Louvre est un organisme à but non lucratif qui soutient, à travers ses versements, de nombreuses missions d’intérêt général telles que la valorisation du palais du Louvre et du jardin des Tuileries ou la préservation et l’étude des collections nationales dont le Louvre est dépositaire. Le Fonds de dotation du Louvre soutient aussi activement les projets permettant de rendre la culture accessible à tous, sans distinction d’origine et de milieu social, sur l’ensemble du territoire français.
Tailor Asset Management obtient la labellisation pour son fonds Tailor Actions Avenir ISR, anciennement nommé Haas Actions Croissance. Tailor AM est né en fin d’année 2020 de la fusion de Haas Gestion et de Tailor Capital et gère plus d’un milliard d’euros d’actifs. Deux autres fonds de la société de gestion sont en cours de processus de labellisation.
BlackRock Private Equity Partners (PEP) a levé 509 millions d’euros pour le BlackRock Private Equity Opportunities Eltif, une stratégie d’investissement offrant un accès à des opportunités de co-investissement direct en private equity à l'échelle mondiale, avec une attention particulière à l’Europe. Le fonds a dépassé son objectif initial et devient l’un des plus grands fonds européens d’investissement à long terme (Eltif) en Europe à ce jour, indique un communiqué. Il s’agit du premier fonds de BlackRock dans le cadre de sa plateforme Eltif, qui vise à proposer régulièrement de nouveaux produits issus du non coté à sa clientèle européenne. Les principaux secteurs ciblés par le fonds sont les médias et les technologies, la santé et les services industriels et commerciaux. BlackRock a levé des capitaux en partenariat avec 10 gestionnaires de patrimoine européens. En outre, le fonds a réuni un total de 25 investisseurs institutionnels à travers l’Europe. BlackRock prévoit de lancer des stratégies supplémentaires chaque année, notamment dans le domaine des infrastructures.
Lombard Odier Investment Managers lance quatre stratégies « TargetNetZero ». Deux d’entre elles couvrent des obligations et les deux autres des actions, sur des univers mondiaux et européens. Les stratégies permettent de «décarboner profondément les portefeuilles et de contribuer à accélérer la transition vers une économie plus durable, tout en cherchant à offrir des rendements solides aux investisseurs», selon la société de gestion. Alignées sur l’Accord de Paris dès leur lancement, avec une hausse implicite de la température ne dépassant pas 2 °C, les stratégies accéléreront progressivement le rythme de décarbonation de leurs composantes dans l’optique de viser le zéro émission nette d’ici à 2050, conformément à l’objectif plus ambitieux de l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C. Le processus d’investissement ne se limite pas à une comparaison basique des empreintes carbone, mais prend également en compte les trajectoires d’émission des entreprises tous Scopes confondus, ainsi que leur exposition aux pressions internes, sectorielles et réglementaires susceptibles d’accélérer davantage la transition climatique. Les stratégies TargetNetZero Global Equity et TargetNetZero European Equities sont des stratégies à faible écart de suivi qui, sur la base des composantes des indices MSCI World et MSCI Europe, se positionnent sur les entreprises des secteurs pertinents sur le plan climatique qui s’alignent sur l’Accord de Paris par une décarbonation rapide. Ces entreprises, qui appartiennent souvent à des secteurs qui rejettent aujourd’hui d’importantes quantités d’émissions, sont souvent considérées à tort comme des retardataires par les investisseurs qui ne tiennent compte que de leur empreinte actuelle, en lieu et place de la trajectoire qu’elles suivent et des objectifs qu’elles ont pu se fixer. En parallèle, les stratégies s’éloigneront des entreprises de ces mêmes secteurs pertinents sur le plan climatique et à fortes émissions, qui restent mal alignées sur la transition à venir et sont susceptibles de contribuer à des niveaux plus élevés de réchauffement de la planète.
Le nombre de fonds aux Etats-Unis diminue à une rapidité qui n’avait jamais été atteinte en 20 ans, reflétant la pression sur les coûts et la concentration du secteur de la gestion ainsi que la concurrence des ETF, rapporte le Financial Times. Après un pic à 9.616 en 2018, le nombre de fonds aux Etats-Unis a chuté autour de 9.000, soit son plus faible niveau depuis 2013, selon des données de l’Investment Company Institute qui doivent être publiées cette semaine. 644 fonds ont été fermés ou fusionnés l’an passé, soit le nombre le plus élevé depuis 2009, selon ICI. Dans le même temps, seulement 268 fonds ont été lancés, ce qui représente le plus faible niveau depuis qu’ICI a commencé à compiler ces données à la fin des années 1990.
Le métier gestion d’actifs de BNP Paribas a accusé des rachats nets d’un milliard d’euros au premier trimestre 2021, alors que la collecte s’était élevée à 6,2 milliards d’euros un an plus tôt et à 19,1 milliards au dernier trimestre 2020. BNP Paribas observe néanmoins «une très forte collecte nette sur les supports à moyen-long terme en Europe et en Asie (+8 milliards d’euros au cours de ce trimestre). » Les encours sous gestion de l’asset management sont ressortis à 474 milliards d’euros, en hausse de 16 % sur un an et en repli de près de 2% d’un trimestre sur l’autre. BNP Paribas note que «la progression des actifs sous gestion est fortement impactée par un effet périmètre négatif (-27,3 milliards d’euros) dû à la cession d’une participation de BNP Paribas Asset Management dans une JV avec Shinhan Financial Group». Le pôle Assurances et GIP, auquel le métier gestion d’actifs appartient, a vu ses actifs sous gestion atteindre 1.172 milliards d’euros au 31 mars. La collecte totale s’est élevée à 5,1 milliards d’euros, tirée par la gestion de fortune (+4,4 milliards d’euros).
A Plus Finance lance un nouveau fonds immobilier thématique. Le véhicule, un Organisme Professionnel de Placement Collectif en Immobilier (OPPCI), investira dans des murs d’établissements d’éducation supérieure. Les établissements seront sélectionnés sur leur caractère «inclusif» en favorisant les enseignements traditionnels accessibles au plus grand nombre grâce à l’apprentissage, l’alternance et des frais de scolarité accessibles. Une grande part des investissements sera consacrée aux formations aux métiers de l’artisanat. La bonne gouvernance des écoles sera évaluée et auditée régulièrement. Le fonds vise la labellisation ISR. Les actifs seront des établissements pouvant recevoir du public (ERP). Le fonds, d’une durée conseillée de 8 ans, devrait contenir un tiers d’immeubles acquis en Vente en Etat Futur d’Achèvement (VEFA), un tiers d’immeubles récents de moins de cinq ans, et un tiers d’ancien. L’investisseur prévoit notamment de travailler en sale and lease back avec des groupes d’éducation sous LBO. Les immeubles acquis auront pour caractéristique de pouvoir être facilement convertibles en bureaux, offrant des perspectives de sortie plus larges. Le fonds devait présenter une loan to value de 40% et son gérant table sur un objectif de distribution de 4,5% par an en moyenne.
Pimco lance le Pimco GIS ESG Income Fund, un fonds axé sur la génération de revenus intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Le fonds sera géré par une équipe de gérants de portefeuille expérimentés : Joshua Anderson, managing director, Jing Yang, executive vice president, Jelle Brons, executive vice president, Dan Ivascyn, directeur général et managing director, et Alfred Murata, managing director. Le PIMCO GIS ESG Income Fund vient élargir la gamme GIS Income Suite et les solutions ESG de PIMCO. La GIS Income Suite de PIMCO comprend le GIS Income Fund et le GIS Low Duration Income Fund. Les solutions ESG de PIMCO comprennent, entre autres, le GIS Global Bond ESG Fund, le GIS Emerging Markets Bond ESG Fund, et le GIS Climate Bond Fund. Tout comme les autres produits Income Suite, le PIMCO GIS ESG Income Fund adopte une approche globale, multisectorielle et flexible.
Rothschild & Co Asset Management Europe lance R-co Valor 4Change Global Equity, un fonds actions internationales qui place l’ESG au cœur de son processus de gestion. Cogéré par Yoann Ignatiew et Anthony Bailly, R-co Valor 4Change Global Equity se présente comme un fonds « carte blanche ». Autrement dit, les gérants peuvent s’éloigner de l’indice de référence, tant en termes de styles, de géographies que de secteurs. Le fonds construit sa stratégie autour de thèmes internationaux majeurs d’aujourd’hui et de demain. Pour ce fonds, Rothschild & Co Asset Management Europe a sélectionné MSCI ESG Research, lequel a noté le fonds AA. « Deux éléments clés sont au cœur de notre philosophie d’investissement : la transition et l’engagement. Ils nous permettent de privilégier les acteurs qui affichent des objectifs de transition ambitieux et crédibles. Cette approche s’applique sur l’ensemble des thématiques ESG, y compris le pilier social, souvent délaissé », commente Anthony Bailly. Pour le moment, R-co Valor 4Change Global Equity est distribué en France, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Espagne, Allemagne, Italie et Luxembourg.
La société de multigestion immobilière Theoreim lance FPS Newton, un fonds d’investissement alternatif (FIA) à destination d’une clientèle haut-de-gamme. Il s’agit du deuxième produit de cette nouvelle société, créée par des anciens de BNP Paribas Reim. Ce fonds de capitalisation sera investi sur le long terme et sera diversifié en termes de classes d’actifs, géographies et stratégies d’investissements. Multigéré, il sera investi dans des immeubles, des fonds d’investissement immobiliers, des clubs deals ou encore des OPCVM immobiliers. Sa stratégie d’investissement vise à constituer un portefeuille immobilier au travers de trois stratégies principales : une poche «actifs core» avec un objectif de revenu régulier, une poche «haut rendement» avec un objectif de valorisation, une poche «value add» avec un objectif de développement et de création de valeur. FPS Newton cible des actifs diversifiés (bureau, logistique, santé et résidentiel principalement) majoritairement basés en Europe, même si aucune zone géographique n’est exclue, et toujours sélectionnée par la société de gestion via une approche de multigestion. L’objectif de taux de rendement interne (TRI) est compris entre 5% et 7% par an sur la durée minimum de placement recommandée de 8 ans. FPS Newton est accessible à partir de 100.000 euros, en direct ou au sein de contrats d’assurance-vie de droit luxembourgeois (cela est déjà possible dans deux compagnies).
Solactive et BBVA ont lancé l’indice Solactive BBVA Next Generation Networks EUR sur les futurs réseaux comme la 5G. Il servira de base au premier produit de la nouvelle gamme thématique BBVA Quantitative Thematic Series. L’indice Solactive BBVA Next Generation Networks EUR Index sélectionne des entreprises à l’avant-garde du déploiement des technologies de télécommunications, c’est-à-dire qui construisent des infrastructures de base et des logiciels de cloud computing, assurent la convergence filaire-sans fil et développent des applications et des équipements pour les utilisateurs finaux. L’indice sélectionne ses composants dans les marchés développés, en Chine, à Taïwan et en Corée du Sud et comprend des entreprises actives dans des secteurs liés à la technologie 5G et la prochaine génération.
La décision de BlackRock de réduire les frais de son ETF en actions chinoises A à Hong Kong laisse penser que le marché devient plus concurrentiel et pourrait déclencher une guerre des prix, selon Ignites Asia. BlackRock a annoncé le mois dernier que les frais de gestion de son iShares FTSE A50 China ETF seraient réduits de plus de moitié à 0,35 % contre 0,99 % par an, à compter du 22 mars. Lancé en 2004, cet ETF a longtemps été le plus gros ETF à Hong Kong.