Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Chevron a annoncé mardi plus de 10 milliards de dollars de dépréciations d’actifs, reconnaissant que certaines de ses activités ne seraient pas rentables dans un avenir proche. Il s’agit d’une des plus lourdes dépréciations d’actifs du secteur énergétique de ces dernières années. Estimée entre 10 et 11 milliards de dollars, elle concerne plusieurs activités de Chevron, notamment des actifs de pétrole et de gaz de schiste aux Etats-Unis. Chevron prévoit également de restructurer ses activités pour se concentrer sur quelques cibles prioritaires dans un contexte faiblesse persistante des prix du gaz naturel. Des cessions d’actifs sont également envisagées. La deuxième compagnie pétrolière américaine a revu en baisse ses estimations sur les prix des matières premières.
Le robot conseiller suisse True Wealth a annoncé qu’il avait gagné un nouveau client, le groupe bancaire autrichien Erste Gruppe. Mais c’est en qualité de fournisseur de logiciels que True Wealth accompagne le groupe autrichien et non en tant que spécialiste du conseil automatisé. Mais avec ce nouveau client, True Wealth, qui doit faire face à la concurrence de l’allemand Scalable, se donne la possibilité de se diversifier dans les logiciels à l’international et de moins dépendre du conseil automatisé, un secteur très concurrentiel sur le marché suisse. Erste Gruppe compte 3,7 millions de clients mais est aussi présent en Tchéquie, en Slovaquie, en Roumanie, en Hongrie, en Croatie et et Serbie. La start-up lancée en 2013 envisage par ailleurs de se lancer sur le segment de la prévoyance. Les actifs sous gestion de la plateforme True Wealth s’élèvent actuellement à plus de 220 millions de francs suisses.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné son feu vert au redémarrage de deux réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche, fermée à la suite du séisme survenu le 11 novembre dans la commune du Teil, selon Reuters, qui cite une porte-parole de l’ASN.
L’Etat italien va entrer, aux côtés du groupe sidérurgique ArcelorMittal, dans l’aciérie ex-Ilva pour tenter sa relance, ont indiqué lundi le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte et le ministre compétent Stefano Patuanelli. Le premier ministre a évoqué une «participation d’entreprises publiques», sans plus de détails.
Vinci Energies a acquis auprès de Schneider Electric la société Converse, spécialisée dans la conception et la réalisation de projets clés en main pour les installations de distribution électrique pour l’industrie en Allemagne. «Cette activité représente un chiffre d’affaires annuel d’environ 140 millions d’euros, avec 300 collaborateurs intervenant sur 22 sites répartis sur l’ensemble du pays», a indiqué la division Energies du groupe de construction et de concessions Vinci. La transaction devrait être conclue dans les prochaines semaines.
BON VENT La Société Générale a annoncé avoir signé le 20 novembre le premier contrat d’approvisionnement en énergie (power purchase agreement, PPA) d’origine éolienne avec EDF. Très peu développés en France, tous secteurs confondus, les PPA permettent à une entreprise de sécuriser leur fourniture d’énergie renouvelable sur une durée déterminée et à un prix fixe. Le contrat de la Société générale porte sur une quantité d’énergie de 27 GWh par an pendant 3 ans. La durée du contrat se révèle cependant très inférieure aux autres PPA contractés en Europe. Par exemple, SNCF et Boulanger ont signé cette année des contrats de 25 ans avec Voltalia. Pour la Société Générale, l’énergie fournie par ce PPA représentera 10 % de sa consommation d’électricité.
Le directeur général de la filiale d’Engie au Brésil a déclaré mardi que le groupe français voulait racheter les 10% du réseau de gazoducs TAG toujours possédés par Petrobras. Le consortium mené par Engie, qui a annoncé en avril l’acquisition de 90% de Transportadora Associada de Gás (TAG), le plus grand propriétaire de réseau de transport de gaz naturel du Brésil, pour 8,6 milliards de dollars (7,76 milliards d’euros environ), va entrer en négociations avec Petrobras pour lui racheter sa part au premier semestre 2020, comme prévu dans leur accord, a dit Mauricio Bahr à la presse à Rio de Janeiro. Engie peut prétendre à une part de 6,5% à 7% sur ce solde de 10%, a-t-il précisé.
L'électricien italien Enel s’est lancé dans la course pour racheter les parcs éoliens de Renvico en France et en Italie vendus par un fonds d’infrastructures de Macquarie, selon Reuters, qui cite trois sources. A part Enel, les candidats intéressés sont le français Engie, l’italien Erg, le fonds Tages et une entreprise régionale italienne, Dolomiti Energia, ont dit les sources. Le groupe italien A2A a déjà publiquement exprimé son intérêt. Renvico, qui exploite des parcs éoliens en France et en Italie d’une capacité totale de 334 megawatts, vaut environ 400 millions d’euros. Le fonds conseillé par Rothschild devrait choisir cette semaine un interlocuteur exclusif, ou plusieurs si les actifs sont vendus séparément, avec une décision définitive attendue en janvier.
Les actifs détenus par les ETF dans le monde ont dépassé les 6.000 milliards de dollars, doublant de taille en moins de quatre ans, rapporte le Financial Times fund management. «Franchir le seuil des 6.000 milliards de dollars est un moment historique, mais nous sommes encore aux débuts du développement du secteur, car les taux d’adoption des ETF à travers l’Europe et l’Asie sont bien inférieurs à ceux des Etats-Unis», commente Deborah Fuhr, co-fondatrice d’ETFGI. Les actifs des ETF pourraient atteindre 12.000 milliards de dollars d’ici à fin 2023 dans le monde.
EDF, critiqué pour les surcoûts liés au projet de centrale nucléaire d’Hinkley Point C en Grande-Bretagne, a annoncé ce jeudi le lancement de la construction d’un nouveau parc éolien en mer au sud-est de l’Ecosse. L’énergéticien français indique dans un communiqué que le projet «Neart na Gaoithe» («puissance du vent» en gaélique), au sein duquel l’entreprise d'électricité irlandaise ESB prend une participation de 50%, sera composé à terme de 54 turbines et aura une capacité de 450 mégawatts.
Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, a déclaré ce matin que l’Opep et d’autres grands producteurs de pétrole (Opep+) pourraient discuter de l’ajustement des quotas de production de pétrole lors de la réunion prévue les 5 et 6 décembre à Vienne.
Le fournisseur d'énergie néerlandais Eneco a annoncé lundi matin avoir accepté une offre d’achat de 4,1 milliards d’euros émanant d’un consortium japonais mené par Mitsubishi Corporation, qui en devient actionnaire majoritaire à 80%, le reste du capital tombant aux mains du producteur d’électricité Chubu. Les deux groupes financeront entièrement la transaction sur des ressources de trésorerie existantes.
Le groupe minier et métallurgique Eramet a annoncé vendredi l’obtention par sa filiale SLN en Nouvelle-Calédonie, après plusieurs mois de discussions, d’une réduction du prix de l'électricité vendue par son fournisseur, Enercal, à compter du 1er janvier 2020.
La Caisse des Dépôts et Consignations a publié hier les statistiques de collecte sur le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en est ressorti une décollecte de 2,13 milliards d’euros sur le Livret A et de 0,43 milliard d’euros sur le LDDS. Une première depuis octobre 2018. La collecte depuis le mois de janvier demeure néanmoins largement positive, à 16,77 milliards d’euros sur l’ensemble des deux produits, avec 13,63 milliards sur le Livret A et 3,14 milliards sur le LDDS. L’encours total s'élève lui à 408,2 milliards d’euros, repartis entre 297,4 milliards sur le Livret A et 110,8 sur le LDDS. Rappelons qu'à partir de janvier 2020, le taux du Livret A pourrait évoluer, en raison de la fin de la période de blocage, et de l'évolution du mode de calcul. Ce dernier, réalisé par la Banque de France, prendra désormais en compte la moyenne semestrielle du taux d’inflation et de l’Eonia, arrondi au décile le plus proche, avec un taux plancher de 0,5%.
Sous réserve de températures normales, «la sécurité d’approvisionnement devrait être assurée cet hiver grâce à des capacités de production supérieures à l’an passé, en particulier hydrauliques et nucléaires», écrit le réseau de transport d'électricité, RTE, dans un communiqué présentant son diagnostic sur la sécurité d’approvisionnement en électricité à l’horizon 2025. L’arrêt, momentané, des trois réacteurs de Cruas à la suite du tremblement de terre du 11 novembre, aura un impact jusqu'à Noël. RTE fait également mention de la possibilité de «bénéficier au maximum des capacités de production disponibles chez nos voisins» par une meilleure interconnexion avec les Etats voisins, de l’ordre de 8.600 MW en janvier-février.
Sous réserve de températures normales, «la sécurité d’approvisionnement devrait être assurée cet hiver grâce à des capacités de production supérieures à l’an passé, en particulier hydrauliques et nucléaires», écrit le réseau de transport d'électricité, RTE, dans un communiqué présentant son diagnostic sur la sécurité d’approvisionnement en électricité à l’horizon 2025. «En cas de vague de froid, compte tenu de la disponibilité prévisionnelle actuelle du parc de production français, le risque de tension sur le système électrique est globalement moindre que l’hiver dernier, en particulier en janvier et février 2020», grâce à un nombre d’arrêts de réacteurs nucléaires moindre. L’arrêt, momentané, des trois réacteurs de Cruas à la suite du tremblement de terre du 11 novembre, aura un impact jusqu'à Noël.
EDF a réduit jeudi, pour la deuxième fois de l’année, son objectif de production nucléaire en 2019 en raison de la mise à l’arrêt de réacteurs de Cruas-Meysse, consécutive à un séisme qui a secoué l’Ardèche et la Drôme le 11 novembre. L’énergéticien a publié en parallèle ses comptes qui se traduisent par une croissance en rythme annuel de 3,4% du chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de l’année, à 50,9 milliards d’euros. En France, la croissance organique s'élève à 5,7% à 20,08 milliards. Sa production nucléaire a reculé de 1,8 TWh par rapport à la période correspondante de 2018, pour s'établir à 288,2 TWh, en raison d’un «nombre d’arrêts programmés plus important et de prolongations d’arrêts».
EDF a réduit aujourd’hui, pour la deuxième fois de l’année, son objectif de production nucléaire en 2019 en raison de la mise à l’arrêt de réacteurs de Cruas-Meysse, consécutive à un séisme qui a secoué l’Ardèche et la Drôme le 11 novembre. «Cette situation conduit EDF à revoir l’hypothèse de production nucléaire annuelle pour 2019 dans une fourchette comprise entre 384 et 388 Térawatt-heure (TWh)» , précise le groupe, qui maintient toutefois «l’ensemble de ses objectifs financiers».