Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Engie vise un million de nouveaux abonnés à ses contrats d'électricité en France l’année prochaine grâce à une nouvelle offre provenant à 100% d'énergies renouvelables, destinée à ses nouveaux clients, a déclaré mercredi Isabelle Kocher, directeur général du groupe. L’énergéticien dispose actuellement d’environ 3 millions de clients à ses contrats d'électricité, soit une part de marché de 10% en France.
Petrobras et Total ont annoncé hier la signature d’une alliance stratégique qui couvre des activités amont et aval au Brésil, ainsi que des coopérations à l'étranger. Dans l’exploration-production, Petrobras proposera à Total de s’associer sur des projets brésiliens, tandis que Total proposera à Petrobras de s’associer sur des projets à l’international. Dans l’aval, les deux sociétés travailleront à développer des activités conjointes au Brésil dans le secteur du gaz et de l’électricité.
Petrobras et Total ont annoncé la signature lundi d’une alliance stratégique qui couvre des activités amont et aval au Brésil, ainsi que des opportunités à l’international. Dans l’exploration-production, Petrobras proposera à Total de s’associer sur des projets brésiliens, tandis que Total proposera à Petrobras de s’associer sur des projets à l’international. Dans l’aval, les deux sociétés travailleront à développer des activités conjointes au Brésil dans le secteur du gaz et de l’électricité.
Confronté à la fermeture pour des contrôles d’une partie de son parc nucléaire, EDF a demandé vendredi à l’Etat de suspendre temporairement le mécanisme d’accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh). Ce dispositif, introduit par la loi NOME sur l'énergie de 2010, permet aux opérateurs alternatifs qui le souhaitent d’acheter des volumes d'électricité à EDF dans le but de favoriser le développement d’offres concurrentes à celles de l’opérateur historique.
Le leader mondial des services pétroliers a dit hier soir s’attendre à une amélioration de ses activités l’an prochain en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Russie. Son bénéfice net du troisième trimestre est tombé à 176 millions de dollars (160 millions d’euros), soit 13 cents par action, contre 989 millions (78 cents/action) un an plus tôt. Hors charges liées à l’acquisition et à l’intégration de Cameron, le bénéfice ressort à 25 cents, supérieur de 3 cents au consensus. Le chiffre d’affaires s’est contracté de 17% à 7,02 milliards, à comparer à un consensus de 7,08 milliards.
Le président de BHP Billiton, Jac Nasser, a annoncé hier lors de l’assemblée générale annuelle du groupe minier à Londres qu’il ne sollicitera pas de nouveau mandat en tant que président lors de l’AG de l’année prochaine. Jac Nasser a précisé qu’il avait envisagé d’annoncer son départ en retraite l’an dernier mais qu’il avait décidé de rester en raison de la rupture du barrage de Samarco, sa coentreprise avec Vale au Brésil, qui avait provoqué une catastrophe naturelle.
La crise du secteur parapétrolier «ne fait que commencer» et les années 2017 et 2018 risquent d'être encore «extrêmement difficiles», a déclaré hier le PDG de Technip, Thierry Pilenko.Technip compte boucler début 2017 son projet de fusion avec l’américain FMC Technologies. Ce dernier devra payer une amende de 2,5 millions de dollars (2,3 millions d’euros) relative à la présentation inexacte de résultats financiers dans sa division d’infrastructures énergétiques, a annoncé par ailleurs le gendarme boursier américain (SEC).
Faisant écho, à l’occasion de la conférence Oil & Money, à des préoccupations exprimées par le ministre de l’Energie saoudien Khalid al-Falih, Patrick Pouyanné, le PDG de Total, a évalué hier entre 5 et 10 millions de barils par jour (bpj) la part de la demande que la production ne suffirait plus à combler d’ici la fin de la décennie. Les investissements dans le secteur pétrolier sont passés de 700 milliards de dollars (638 millions d’euros) voici deux ans à 400 milliards cette année.
Halliburton a publié hier un bénéfice trimestriel inattendu suite à des réductions de coûts et il s’attend à ce que la remontée des cours du pétrole entraîne une augmentation des forages aux Etats-Unis. Son bénéfice net ressort à 6 millions de dollars (5,5 millions d’euros), soit un cent par action, contre une perte de 54 millions (6 cents par action) un an auparavant. Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord, où il réalise plus de 40% de son activité, a progressé de 9% en rythme séquentiel, sa première progression en sept trimestres. Le chiffre d’affaires global a néanmoins baissé de 31,3% sur un an, à 3,8 milliards, en raison d’une demande toujours morose à l’international.
Le rebond des prix du pétrole et la perspective d’une stabilisation du marché n’ont pas encore eu d’effet sur l’activité de Bourbon mais vont « dans le bon sens », a déclaré mercredi à Reuters Christian Lefèvre, son directeur général délégué. Il a également indiqué que le groupe parapétrolier pensait pouvoir de nouveau réduire ses coûts en matière d'équipages et de maintenance, grâce au numérique, après avoir déjà baissé les dépenses d’exploitation de ces deux postes de 20% environ sur un an, à fin juin.
Total craint que l’offre ne puisse plus répondre intégralement à la demande pétrolière dans quelques années, en raison de la forte baisse des investissements survenus dans le secteur. Faisant écho, à l’occasion de la conférence Oil & Money, à des préoccupations exprimées par le ministre de l’Energie saoudien Khalid al-Falih, Patrick Pouyanné, le PDG de Total, a évalué mercredi entre 5 et 10 millions de barils par jour (bpj) la part de la demande que la production ne suffirait plus à combler d’ici la fin de la décennie. Les investissements dans le secteur pétrolier sont tombés de 700 milliards de dollars voici deux ans à 400 milliards cette année.
EDF a confirmé hier ses objectifs 2016 de production d'électricité d’origine nucléaire, en dépit de l’arrêt de cinq réacteurs exigé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) afin de procéder à des vérifications. Un porte-parole a également confirmé les objectifs de production 2017. L’ASN a demandé l’arrêt d’ici trois mois de réacteurs situés à Civaux (réacteur 1), Fessenheim (réacteur 1), Gravelines (réacteur 4) et Tricastin (réacteurs 2 et 4).
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue de s’attendre à la conclusion d’un accord de limitation de l’offre mondiale de pétrole d’ici le 30 novembre, date de sa prochaine réunion ministérielle, a déclaré hier son secrétaire général, Mohammed Barkindo. La perspective d’un accord entre pays producteurs pour réduire l’offre mondiale a permis aux cours du brut de se raffermir ces dernières semaines, le Brent de mer du Nord s’installant au-dessus des 50 dollars.
L’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue de s’attendre à la conclusion d’un accord de limitation de l’offre mondiale de pétrole d’ici le 30 novembre, date de sa prochaine réunion ministérielle, a déclaré mardi son secrétaire général Mohammed Barkindo. La perspective d’un accord entre pays producteurs pour réduire l’offre mondiale a permis aux cours du brut de se raffermir ces dernières semaines, le Brent de mer du Nord s’installant au-dessus des 50 dollars.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a confirmé mardi avoir demandé à EDF de procéder d’ici trois mois à l’arrêt de cinq réacteurs nucléaires supplémentaires afin de procéder à des contrôles sur leurs générateurs de vapeur. Dans un communiqué diffusé sur son site internet, l’ASN précise que les réacteurs concernés sont situés à Civaux (réacteur 1), Fessenheim (réacteur 1), Gravelines (réacteur 4), Tricastin (réacteurs 2 et 4). Une source avait précisé auparavant à Reuters qu’EDF devait vérifier la teneur en carbone de certaines zones des cuves des réacteurs concernés, comme le groupe l’a déjà fait pour treize autres réacteurs.
RTE, filiale à 100% d’EDF, ne restera pas simple spectateur d’une consolidation des opérateurs de réseaux de transport d'électricité en Europe, a déclaré hier à Reuters François Brottes, président du directoire du gestionnaire des lignes à haute tension françaises. RTE s’intéresse déjà à une participation de 24% au capital du grec ADMIE, mise en vente par l'électricien PPC et pour laquelle l’opérateur français doit encore décider de déposer ou non une offre. Le groupe français est en concurrence avec le chinois State Grid et l’italien Terna dans ce dossier, pour lequel la date limite de remise des offres a été reportée au 21 octobre. François Brottes a par ailleurs estimé que l’entrée programmée de la CDC et de CNP Assurances au tour de table de la société n’entraverait pas le projet d’entreprise de RTE, qu’il préside depuis septembre 2015.
Le fonds de private equity lance, à l'initiative du groupe de protection sociale, un véhicule dédié à la construction et à la rénovation thermique de bâtiments tertiaires.