L’allemand Metro a décidé de vendre sa chaîne de supermarchés Real pour se concentrer sur ses activités de gros, a-t-il annoncé jeudi. Olaf Koch, président du directoire depuis 2012, a entrepris depuis plusieurs années de transformer Metro, groupe jadis tentaculaire, pour le recentrer sur le «cash-and-carry». Cette réorganisation s’est déjà traduite par la scission des activités de distribution d'électronique grand public, regroupées au sein de Ceconomy, et par la vente de la chaîne de grands magasins Kaufhof.
United Parcel Services (UPS) compte développer les livraisons de colis entre entreprises via un plan d’investissement de 20 milliards de dollars (17,1 milliards d’euros) présenté jeudi. Il est destiné à automatiser son réseau et à compenser les activités moins rentables de distribution à domicile, où plane l’ombre d’Amazon. Le groupe américain estime que son nouveau plan va augmenter son bénéfice par action de 1,00 à 1,20 dollar d’ici 2022, notamment via des économies d’un milliard de dollars permises par un renforcement de l’efficacité de ses usines et un programme de départs volontaires à la retraite. La présentation de ce plan n’a pas convaincu: le titre UPS a perdu 2,92% hier à Wall Street pour clôturer à 119,70 dollars .
Morrisons a annoncé ce matin une hausse légèrement plus marquée que prévu de son bénéfice semestriel grâce à une météo clémente et à l’effet de la Coupe du monde de football. Sur les six mois au 5 août, premier semestre de son exercice 2018-2019, le groupe britannique de supermarchés a dégagé un résultat imposable courant de 193 millions de livres (216 millions d’euros), soit une progression de 9% d’un an sur l’autre. Les analystes avaient anticipé en moyenne 192 millions de livres. Les ventes constantes, hors carburants et TVA, ont augmenté de 6,3% sur le seul deuxième trimestre de l’exercice, leur plus forte progression en neuf ans.
Tesco, la première chaîne de supermarchés du Royaume-Uni, inaugurera la semaine prochaine un nouveau format de magasins discount, censé répondre à la concurrence des discounters allemands Aldi et Lidl très actifs dans le pays. Tesco a envoyé une invitation aux journalistes pour se rendre le 19 septembre dans le Cambridgeshire, dans l’Est de l’Angleterre. Le groupe n’a pas donné plus de précisions. Selon la presse, une soixantaine de magasins pourrait être convertie dans ce nouveau format.
Tesco, la première chaîne de supermarchés du Royaume-Uni, inaugurera la semaine prochaine un nouveau format de magasins discount, censé répondre à la concurrence des discounters allemands Aldi et Lidl très actifs dans le pays. Tesco a envoyé une invitation aux journalistes pour se rendre le 19 septembre dans le Cambridgeshire, dans l’Est de l’Angleterre. Le groupe n’a pas souhaité donner plus de précisions. Cet été, des médias avaient indiqué que l’enseigne pourrait s’appeler Jack, prénom du fondateur de Tesco Jack Cohen. Une soixantaine de magasins Tesco pourrait être convertie dans ce nouveau format.
Annoncée cet été, l’augmentation de capital de 800 millions d’Aryzta vient d’obtenir le soutien des banques du groupe suisse de boulangerie industrielle. L’opération sera dirigée par BofA Merrill Lynch et UBS, avec Credit Suisse, JP Morgan et HSBC en coordinateurs globaux. Un accord qui a permis à l’action de rebondir de plus de 13% en fin de matinée.
Le groupe table sur une marge d’Ebitda de 5% à 6% au lieu des 6,5% promis fin juin. Son chiffre d’affaires recule d’environ 8,9% sur son premier semestre.
Les ventes sur internet ont grimpé de 14,4% au deuxième trimestre en France, après une hausse de 13% au cours des trois premiers mois de l’année, pour totaliser 22 milliards d’euros, selon les chiffres publiés aujourd’hui par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). La performance du e-commerce s’explique à nouveau par une forte hausse de la fréquence d’achat (+21% par rapport à la même période de 2017) liée à l’essor du nombre de sites (+20.000 sites en un an) et d’acheteurs (+448.000). La dynamique du e-commerce est en outre tirée par le développement des achats sur smartphone (+25%), devenu le principal levier de croissance du secteur.
Le spécialiste de la mode enfantine vient d’annoncer que sa marge d’Ebitda serait comprise entre 5% et 6% pour son exercice clos fin février 2019. Dans son plan d’affaires dévoilé fin juin, Orchestra-Prémaman visait une marge de 6,5%, en hausse de 0,3 point sur un an. Le groupe de textile qui a fini de renégocier sa dette en juin dernier invoque une conjoncture particulièrement difficile pour le secteur du textile en France. Le groupe anticipe un chiffre d’affaires en recul sur son premier semestre, en ligne avec la baisse de 8,9% enregistrée au premier trimestre. Sur cette annonce, l’action chutait de plus de 11% à mi-séance.
L’action Casino est reparti à la hausse jeudi, gagnant 3,18% à 27,57 euros à la clôture, Goldman Sachs ayant franchi à la hausse un seuil au capital du distributeur.
L’espagnol Inditex, propriétaire de l’enseigne Zara, proposera toutes ses marques sur internet d’ici à 2020 partout dans le monde, y compris dans les pays où il ne dispose pas de magasins, a annoncé hier le numéro un mondial de la distribution de prêt-à-porter. Son directeur général, Pablo Isla, a déclaré à la presse lors d’un déplacement à Milan que le système permettant à des commandes passées en ligne d’être honorées grâce aux stocks des magasins serait généralisé à l’ensemble des 96 pays dans lesquels le groupe dispose de boutiques physiques.
Haniel pourrait être ouvert à une offre pour sa participation de 25% dans le distributeur d'électronique grand public Ceconomy, a déclaré mardi le président du directoire de la société d’investissement allemande. «Ceconomy est un investissement financier», a dit Stephan Gemkow à des journalistes. «Si quelqu’un était intéressé et offrait un prix auquel vous ne pourriez résister, je serais partant pour n’importe lequel de nos investissements», a-t-il ajouté.
A l’occasion de ses résultats semestriels, le groupe de prêt-à-porter SMCP (Sandro, Maje et Claudie Pierlot) a confirmé ses objectifs de hausse de plus de 13% de ses ventes à changes constants et de marge d’Ebitda ajusté d’environ 17%.
A la suite de la dégradation de sa note de crédit de « BB+ » à « BB » avec une perspective négative par Standard & Poor’s (S&P), Casino a confirmé ce matin ses objectifs de résultats pour 2018 et de réduction de 1 milliard d’euros de sa dette nette en France à 2,7 milliards d’euros en fin d’année.
L’action Casino est tombée à un nouveau plus bas historique vendredi après-midi, à 25,37 euros, avant de finir en baisse de 10,78% à 27,14 euros. Un tweet du fonds activiste Muddy Waters a ravivé les inquiétudes. Il s'étonnait que les comptes 2017 de la filiale Casino Finance n’aient toujours pas été publiés au greffe du tribunal de commerce. Contacté par Agefi-Dow Jones, le groupe a précisé qu’il s’agissait d’un simple retard technique. «(...) Les comptes seront déposés demain et lisibles sur Infogreffe la semaine prochaine», a dit Casino. Muddy Waters a indiqué à l’Agefi qu’il a l’habitude de tweeter sur Casino et se dit surpris par la réaction du marché à ce message, selon lui sans réelle importance. Casino Finance est la centrale de trésorerie des sociétés françaises du groupe. Fin 2017, son compte courant était négatif d’un peu plus de 2 milliards d’euros, contre 980 millions fin 2016.
Le groupe nordiste est passé dans le rouge au premier semestre, affecté par ses 112 millions d’euros de coûts de transformation. La France amorce sa reprise.
Le cours de l’action Casino est tombé à un nouveau plus bas historique cet après-midi, à 25,37 euros, avant de réduire ses pertes avant la clôture. Le titre a fini en baisse de 10,78% à 27,14 euros.
La plateforme est en discussion en vue d’un rachat par un consortium composé des groupes Apicil, OFI, et Crystal, Elle entend devenir un «acteur de référence dans le domaine des plateformes dédiées aux CGP»