Le distributeur britannique Tesco a annoncé lundi qu’il créerait 16.000 emplois permanents pour renforcer la croissance de son activité de e-commerce. 10.000 concerneraient des postes dédiés à la préparation des commandes des clients. Tesco recrutera également 3.000 chauffeurs, et 3.000 postes seront créés dans les magasins et les centres de distribution du groupe. La majorité de ces postes seront occupés par des employés qui ont rejoint le groupe dans le cadre de contrats temporaires au début de la pandémie de Covid-19, a indiqué Tesco. Le e-commerce représente désormais 16% des ventes du groupe, contre environ 9% avant la pandémie, a souligné Tesco. Il s’attend à ce que ses ventes en ligne dépassent cette année 5,5 milliards de livres (environ 6,1 milliards d’euros), contre 3,3 milliards de livres en 2019.
Le 29 juillet dernier, Courtepaille a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d'Évry-Courcouronnes (Essonne). Les repreneurs potentiels avaient jusqu'à ce lundi 24 août pour déposer une offre, selon Le Figaro. Leur dossier sera étudié le 14 septembre par le tribunal qui pourra prendre une décision dans la foulée ou dans les sept jours qui suivent. Près de 4.000 salariés travaillent dans ce groupe qui compte près de 300 établissements dont une centaine de franchises. Les noms de 4 repreneurs ont fuité ces derniers jours dans les médias, dont celui de Buffalo Grill que confirme le tribunal. Le groupe Bertrand, la société d’investissement Butler et le fonds Naxicap seraient également sur les rangs pour reprendre Courtepaille qui appartient, depuis 2016, au fonds d’investissement britannique ICG.
Amazon a annoncé vendredi que Jeff Wilke, le patron de son activité de commerce électronique, prendrait sa retraite au premier trimestre 2021. Il sera remplacé par David Clark, vice-président chargé des activités mondiales. Promu à ce poste en 2016, Jeff Wilke avait réorganisé la logistique du groupe pour proposer la livraison en 24 heures aux abonnés au service Prime. Il avait également piloté l’intégration des supermarchés Whole Foods.
Metro a annoncé vendredi que son président du directoire, Olaf Koch, ne solliciterait pas le renouvellement de son mandat et souhaitait quitter le directoire à la fin de l’année. Le groupe allemand de grande distribution a précisé que le conseil de surveillance se réunirait prochainement pour étudier cette demande. Son mandat courait jusqu’au 1er mars 2022.
Alibaba a publié jeudi un chiffre d’affaires et un bénéfice trimestriels supérieurs aux attentes de Wall Street, ses activités ayant été favorisées par les mesures de confinement liées à la pandémie. Le géant du e-commerce reste néanmoins attentif à la menace par le président américain Donald Trump d’exercer davantage de pressions sur de nombreuses entreprises chinoises, comme TikTok. Les ventes d’Alibaba dans le commerce en ligne ont bondi de 34% à 133,32 milliards de yuans (16,28 milliards d’euros) au cours du deuxième trimestre. L’activité d’Alibaba sur son cœur de métier en Chine, le e-commerce, a renoué avec ses niveaux d’avant la crise, a déclaré le groupe. Et il a vu ses revenus tirés du stockage de données distantes («cloud») bondir de 59% à 12,35 milliards de yuans. Son chiffre d’affaires total a grimpé à 153,75 milliards de yuans sur la période, contre 114,92 milliards un an plus tôt, et 147,77 milliards attendus par les analystes.
Walmart a annoncé mardi avoir presque doublé ses ventes en ligne (+97%) américaines au deuxième trimestre, une croissance record portée par la demande soutenue des consommateurs pendant le confinement. Le détaillant américain a vu son bénéfice d’exploitation élevé de 8,5% pour s'établir à 6,1 milliards de dollars (5,12 milliards d’euros). Alors que les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action ajusté à 1,25 dollar (1,05 euro), Walmart a une fois encore battu les estimations à 1,56 dollar (1,31 euro). Asda, branche britannique des supermarchés Walmart, a publié mardi une hausse de 3,8% de ses ventes à périmètre comparable au deuxième trimestre. Mais les coûts supplémentaires engendrés par la pandémie ont fait chuter son bénéfice d’exploitation sur la période.
Amazon a annoncé mardi vouloir recruter 3.500 personnes aux Etats-Unis, dans ses divisions tech et administrative. Ces emplois vont être créés dans six villes des Etats-Unis comportant des centres technologiques Amazon : Dallas, Détroit, Denver, New York, Phoenix et San Diego. La plateforme d’e-commerce précise qu’elle va investir près 1,4 milliard de dollars pour agrandir ces différents locaux et accueillir ces nouveaux employés. Face à la pandémie, Amazon autorise le télétravail jusqu’en janvier prochain.
Zalando, premier groupe de vente de prêt-à-porter en ligne européen, a annoncé hier avoir plus que doublé les ventes sur son site au deuxième trimestre après avoir élargi sa clientèle à de nouvelles marques désireuses d’augmenter leur présence sur internet. Au total, le groupe allemand a fait état d’une croissance de son chiffre d’affaires de plus de 27% sur la période. Son bénéfice d’exploitation ajusté est ressorti à 212 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 2,03 milliards, dans le milieu de la fourchette des nouveaux objectifs relevés le 15 juillet dernier. Il s’attend à ce que son volume d’affaires brut (GMV) - les ventes réalisées sur son site par lui-même ou les marques partenaires - augmente de 20% à 25% et son chiffre d’affaires global de 15% à 20% cette année.
Le plus grand propriétaire de centres commerciaux aux Etats-Unis a entamé des discussions avec Amazon en vue de lui céder l’espace laissé par des grands magasins en difficulté, rapportait hier le Wall Street Journal de sources proches du dossier. Simon Property Group étudie avec le spécialiste du commerce électronique la possibilité de transformer certains grands magasins phares du groupe foncier en centres de distribution Amazon. Les discussions portent sur la transformation de magasins qu’occupaient ou qu’occupent encore J.C. Penney et Sears Holdings. Ces chaînes de grands magasins, qui se sont placées sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, ont fermé des dizaines de points de vente dans tout le pays.
Gabriel Naouri, fils de l’actionnaire de contrôle de Casino, Jean-Charles Naouri, et l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinski détiennent 5,6% du capital de Maisons du Monde, révèle un avis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) publié lundi. «Le concert composé de la société Majorelle Investments et de M. Gabriel Naouri a déclaré avoir franchi en hausse, le 28 juillet 2020, les seuils de 5% du capital et des droits de vote de la société Maisons du Monde», et détenir à cette date 5,6% du capital de la chaîne d’ameublement, indique l’AMF. Majorelle Investments est une société d’investissement détenue conjointement par Gabriel Naouri et Daniel Kretinski. Ce dernier est aussi actionnaire de Casino, dont il a récemment franchi à la baisse le seuil de 5% du capital. Il avait été envisagé qu’il devienne administrateur de Casino.
Fnac Darty a annoncé hier une perte d’exploitation semestrielle de 57,6 millions d’euros et un chiffre d’affaires en repli de 10,1% à 2,85 milliards d’euros en données comparables, même si ses ventes ont résisté avec l’afflux de clients sur ses plates-formes en ligne pendant la période de confinement. Le distributeur a confirmé son estimation d’une perte de chiffre d’affaires d’environ 400 millions d’euros en raison de la fermeture de la quasi-totalité de ses magasins au plus fort de la crise sanitaire. Il a précisé avoir gagné durant le confinement plus d’un million de clients sur ses ventes en ligne, qui ont représenté 31% du chiffre d’affaires.
Début juillet, le groupe sud-africain chiffrait l'ensemble des demandes d'indemnités à plus de 9 milliards d'euros. VEB soutient déjà l'offre de Steinhoff.
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, s’est prononcée jeudi en faveur d’un moratoire de «quelques mois» sur l’implantation d’entrepôts de commerce en ligne en France, le temps de mener une mission parlementaire sur le sujet. Elle avait signé une pétition en ce sens fin juin quand elle n'était alors que députée La République en marche. Elle a précisé sur France Inter que cette mesure ne saurait être considérée comme hostile au géant mondial Amazon, qui a plusieurs projets d’implantation en France à court et moyen terme. «Je souhaite qu’on ait un parlementaire en mission (...) qui regarde les problèmes d’artificialisation des sols, les problèmes d’emplois, les problèmes de développement des territoires et qu’après on prenne des décisions», a-t-elle ajouté.
Le distributeur britannique Marks & Spencer a annoncé lundi la suppression de 950 postes dans le cadre d’un vaste plan de restructuration, sur fond de crise sanitaire. Le groupe a indiqué que les consultations avec les représentants des salariés étaient déjà en cours pour proposer notamment des départs volontaires. Selon Marks & Spencer, ce plan de suppression de postes devrait permettre d’alléger sa structure en réduisant les échelons de gestion. Début juillet, deux grands enseignes britanniques, Boots et John Lewis, ont confirmé supprimer respectivement 4.000 et 1.300 postes.
Rallye, la maison-mère du distributeur Casino, a annoncé vendredi le remboursement de l’intégralité de ses opérations de dérivés - qui n'étaient pas concernées par son plan de sauvegarde - grâce à un financement de 210 millions d’euros obtenu auprès de la société d’investissement Fimalac. Désormais Rallye n’a plus aucune échéance avant février 2023, a souligné la société. Dans ce cadre, Rallye a émis vendredi 210.042.400 obligations intégralement souscrites par Fimalac, selon son communiqué. Les obligations souscrites par Fimalac portent intérêt capitalisés et disposent d’une maturité de 4 ans, prorogeable d’un an sous réserve d’un commun accord entre Rallye et Fimalac.