Assimiler le gonflement actuel de la dette des entreprises à fort effet de levier (loans) à la bulle de l’immobilier américain subprime avant 2007 n’est pas forcément pertinent, a déclaré le président de la Réserve fédérale Jerome Powell, lundi soir. Les CLO, qui titrisent les leveraged loans, sont «bien plus sains que les structures en usage au moment de la bulle du crédit immobilier», de type CDO. Le fait que 90 milliards de dollars seulement, sur les 700 milliards du marché des CLO, soient détenus par les grandes banques commerciales est «une bonne nouvelle», le risque pour les acteurs clés du système financier étant assez limité. Revers de la médaille, «le financement est pour l’essentiel trouble, extérieur au système bancaire», a remarqué Jerome Powell.