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Les autorités viennent de publier leur décret. Il autorise désormais les investisseurs étrangers à avoir recours au marché des swaps de taux d’intérêt pour couvrir leurs positions.
Le yuan a cédé 1,6% face au dollar depuis un mois, pour revenir à ses plus bas de janvier. Mais son recul reste moins fort que celui des devises des pays émergents et du G7.
Le cours de la devise chinoise sur le marché offshore (CNH) a reculé de plus 0,5% ce matin après la publication des minutes de la dernière réunion de la Fed remettant en selle une hausse des taux en juin. Il s’agit de la plus forte baisse en séance depuis mi-janvier, et pourrait contraindre la banque centrale chinoise (PBOC) à reprendre ses interventions sur le marché des changes, après environ trois mois d’accalmie liée à la baisse du dollar. Pour le moment, la volatilité implicite à un mois de la parité dollar contre CNH reste néanmoins inférieure à 5% après avoir dépassée le seuil des 10% au mois de février.
Les restrictions imposées par les autorités et des inquiétudes renouvelées sur la vigueur de la relance ont entraîné une correction des prix des matières premières.
Les réserves en devises étrangères de la Chine se sont légèrement reprises d’un peu plus de 7 milliards de dollars au cours du mois d’avril, pour remonter à un niveau de 3.219 milliards, selon les chiffres publiés samedi par la Banque populaire de Chine (PBOC). Il s’agit du deuxième mois consécutif de hausse. Celle-ci s’est accompagnée d’une dépréciation du yuan de 0,38% contre dollar en avril après sa hausse de 1,24% au mois de mars, et de 1,1% face au panier de devises de référence de la PBOC.
Une nouvelle réglementation pesant sur les banques chinoises pourrait les contraindre à lever davantage de dette hybride pour renforcer leurs fonds propres.
La PBOC a ajusté sa facilité de prêts à 3 ans aux banques de développement du pays pour leur donner davantage de flexibilité sur l'utilisation des fonds alloués.
Si le PIB a réussi à maintenir son rythme de croissance officiel à 6,7% au premier trimestre, c’est au prix d’une explosion des nouveaux crédits comme en 2009.
Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a augmenté de 6,7% sur un an, conformément aux attentes des économistes et en léger ralentissement par rapport à la croissance de 6,8% enregistrée au quatrième trimestre 2015, selon les chiffres officiels publiés ce matin.
La hausse de la devise contre dollar en mars a permis de stopper l'hémorragie des réserves de change qui durait depuis novembre et de limiter les sorties de capitaux.