Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Dans un rapport publié hier, l’agence de notation dresse un état des lieux du niveau de compétitivité de 9 pays de la région Asie-Pacifique et conclut que la Chine se trouve être le moins qualifiable de «manipulateur de changes», alors que la nouvelle administration américaine critique la Chine et le Japon concernant leurs devises et leur situation de plus gros contributeurs au déficit extérieur des Etats-Unis. «La grosse surprise est que la Chine se trouve en dernière place en termes de manipulation de changes. Cette conclusion provient de la forte baisse de son ratio de comptes courants sur PIB, du fait que son taux de change réel le plus fort et de la forte baisse de ses réserves de changes», explique S&P.
La Banque Populaire de Chine a relevé de 10 pb les taux qu’elle applique à ses opérations d’open market et de facilités de prêts à moyen ce matin, en réaction à la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) d’augmenter la fourchette cible de ses taux Fed funds de 25 pb. Les taux chinois à 7, 14 et 28 jours ont ainsi été portés à respectivement 2,45%, 2,6% et 2,75%, et ceux à 6 mois et un an à 3,05% et 3,2%. La banque centrale chinoise a néanmoins précisé qu’il ne s’agissait pas, selon elle, d’un durcissement de ses conditions monétaires. Sa décision se justifie par la stabilité de la croissance du PIB chinois, la hausse de l’inflation et la baisse des taux de prêts réels qui incite les banques à accorder des crédits et alimente ainsi la hausse des prix immobiliers dans certaines villes du pays.
Dans un rapport publié ce matin, l’agence de notation dresse un état des lieux du niveau de compétitivité de 9 pays de la région Asie-Pacifique et conclut que la Chine se trouve être le moins qualifiable de «manipulateur de changes». Cette étude s’inscrit dans le cadre de la pression mise par la nouvelle administration américaine sur la Chine et le Japon concernant la valeur de leurs devises et leur situation de plus gros contributeurs au déficit extérieur des Etats-Unis.
Le premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé le lancement dès cette année du China-Hong Kong Bond Connect sur le même principe que le Stock Connect.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a indiqué ce matin lors d’une conférence de presse que les autorités vont autoriser dès cette année les achats d’obligations chinoises sur le marché offshore hongkongais, via un «China-Hong Kong Bond Connect». «C’est ce dont le pays a besoin, et Hong Kong a les plate-formes nécessaires», a-t-il précisé. Les autorités des deux pays sont déjà en phase de rapprochement de leurs plates-formes avant le lancer officiellement les opérations.
Lors d’une conférence de presse organisée vendredi, le gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhou Xiaochuan, a alerté du niveau d’endettement des sociétés chinoises jugé «trop élevé». Dans ce contexte, il a ajouté qu’un effort particulier serait fait pour restructurer celles dont le niveau d’endettement est le plus fort et pour réduire les excès de capacités dans certains secteurs, en retirant le soutien que leur accordait jusqu’à présent les banques. De son côté, la PBOC s’engage à ne pas alimenter ce risque en menant une politique monétaire trop laxiste. «Ce processus n’aura pas de résultats visibles à court terme compte tenu du niveau élevé du stock actuel de dette», a néanmoins précisé Zhou Xiaochuan. Face aux pressions de la nouvelle administration américaine, Zhou Xiaochuan a indiqué que la valeur du renminbi devrait rester relativement stable compte tenu de l’amélioration des perspectives de croissance mondiale.
Lors d’une conférence de presse organisée ce matin, le gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhou Xiaochuan, a alerté sur le niveau d’endettement des sociétés chinoises jugé «trop élevé». Dans ce contexte, il a même ajouté qu’un effort particulier serait fait par les autorités pour restructurer celles dont le niveau d’endettement est le plus fort et pour réduire les excès de capacités dans certains secteurs, en retirant le soutien que leur accordait jusqu’à présent les banques. De son côté, la PBOC s’engage à ne pas alimenter ce risque en menant une politique monétaire trop laxiste. «Ce processus se fera sur le moyen terme et n’aura pas de résultats visibles à court terme compte tenu du niveau élevé du stock actuel de dette», a néanmoins précisé Zhou Xiaochuan. La Banque des règlements internationaux estime la dette des sociétés chinoises à 169% du PIB du pays.
La Chine a annoncé hier avoir enregistré un déficit de sa balance commerciale de 9,15 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros) au mois de février, le premier déficit mensuel connu par le pays depuis le mois de février 2014. Ce chiffre surprise s’explique par une explosion de 38,1% des importations libellées en dollar, alors que les exportations chinoises ont quant à elles légèrement reculé de 1,3%. Sur les deux premiers mois de l’année, la balance commerciale affiche néanmoins une hausse de 13,3% sur un an après les 51,35 milliards de dollars d’excédent commercial en janvier, ce qui suggère que l’excédent extérieur structurel dégagé par la Chine n’est pas remis en cause.
Dans un contexte de tensions commerciales avec les Etats-Unis depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, la Chine a annoncé mercredi avoir enregistré un déficit de sa balance commerciale de 9,15 milliards de dollars au mois de février, le premier déficit mensuel connu par le pays depuis le mois de février 2014. Ce chiffre surprise s’explique par une explosion de 38,1% des importations libellées en dollar, alors que les exportations chinoises ont quant à elles légèrement reculé de 1,3%.
Les réserves de change de la Chine ont augmenté de manière inattendue au mois de février pour la première fois depuis juin 2016, repassant au-dessus de la barre des 3.000 milliards de dollars, montrent des données publiées hier par la banque centrale chinoise. Les réserves de change de la Chine sont ressorties à 3.005 milliards de dollars (2.842 milliards d’euros) à la fin du mois dernier, en hausse de 6,92 milliards de dollars par rapport au mois précédent, après une baisse de 12,3 milliards de dollars en janvier. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à une baisse de 25 milliards de dollars des réserves de change en février.
Les réserves de change de la Chine ont augmenté de manière inattendue au mois de février pour la première fois depuis juin 2016, repassant au-dessus de la barre des 3.000 milliards de dollars, montrent des données publiées mardi par la banque centrale chinoise.
Clearstream, filiale de Deutsche Börse, a annoncé ce matin avoir signé un partenariat avec la China Central Depository and Clearing Company (CCDC) visant à faciliter la coopération transfrontalière pour les investisseurs internationaux désireux d’investir sur le marché interbancaire chinois. «Nous voyons dans cette coopération une opportunité pour nos deux institutions de fournir de meilleurs services transfrontaliers de règlements et de dépositaire pour les produits de fixed income en yuans sur nos plate-formes respectives», a déclaré Shui Ruqing, président de CCDC. CCDC est le dépositaire choisi par plus de 430 investisseurs internationaux pour leurs obligations libellées en yuans représentant environ 800 milliards de yuans (110 milliards d’euros), soit environ 90% des obligations chinoises détenues par des étrangers sur le marché interbancaire.
Les investisseurs étrangers sont autorisés depuis lundi à couvrir leurs positions prises sur le marché interbancaire en ayant recours à des forwards de change.
Les autorités chinoises auraient ouvert une enquête sur l’impact des mouvements spéculatifs et sur les distorsions de marché enregistrées sur les cours à terme des matières premières, selon Bloomberg, qui cite des sources proches. L’influence des courtiers seraient notamment mise en cause, malgré les mesures de durcissement des règles encadrant le marché et de hausse des commissions imposées sur les opérations prises au printemps dernier par les autorités.
Les autorités chinoises auraient ouvert une enquête sur l’impact des mouvements spéculatifs et sur les distorsions de marché enregistrées sur les cours à terme des matières premières, selon Bloomberg qui cite des sources proches. L’influence des courtiers seraient notamment mise en cause, malgré les mesures de durcissement des règles encadrant le marché et de hausse des commissions imposées sur les opérations prises au printemps dernier par les autorités.
Si les acquisitions chinoises à l'étranger ralentissent après deux années records, les investissements étrangers en Chine devraient continuer de croître avec l’assouplissement des règles ouvrant l’accès au gigantesque marché local de la grande consommation. Les opérations de M&A impliquant des investisseurs étrangers en Chine ont déjà atteint 7,1 milliards de dollars en 2017, soit quasiment le double du montant sur la même période en 2016, montraient hier les données Thomson Reuters. Près de la moitié de ces transactions concernent la distribution et la consommation, alors qu’elles touchaient généralement davantage l’immobilier et la finance.