L’action du groupe de capital-investissement suédois EQT engrangeait près de 25% à la mi-séance ce mardi à l’occasion de son premier jour de cotation sur la Bourse suédoise. Cette progression porte la capitalisation de la société d’investissement à 72,1 milliards de couronnes suédoises (7 milliards d’euros).
B & Capital va permettre à Nedap France de prendre son indépendance. Créée en 1997, la filiale du développeur de logiciels néerlandais a été reprise par le fonds né de l’association d’investisseurs et du cabinet de conseil Roland Berger. Cette opération constitue la quatrième transaction du véhicule RB Capital France 1. Contrairement à sa maison-mère, qui entend se recentrer sur son expertise de développeur, Nedap France entend consolider et enrichir son expertise d’intégrateur logiciel. Le groupe réalise pour l’heure l’essentiel de son chiffre d’affaires en intégrant des solutions dédiées au contrôle d’accès sur d’importants sites tertiaires (projet Balard, TGI de Paris). Le groupe propose aussi des solutions à destination des distributeurs pour faciliter les paiements et la gestion des stocks.
InCA poursuit ses opérations de consolidation du secteur de la construction de maisons individuelles. Après avoir bouclé en juillet 2018 le rachat des Logis Pertuis, le groupe soutenu depuis 2017 par Omnes Capital, GSO Capital et Bpifrance vient de prendre le contrôle du groupe Natur’Habitat. Outre une activité de construction, la société dispose aussi d’une activité de rénovation et de services d’extension, L’Atelier de Pose, qu’InCA aimerait proposer à sa base installée de clientèle. Grâce à cette opération, intégralement financée par un apport en fonds propres de ses actionnaires, InCA portera ses ventes à près de 45 millions d’euros. Parallèlement à la consolidation du secteur, InCA a également entrepris une digitalisation de ses process, ainsi que le développement d’une offre foncière.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé un investissement de 53 millions de dollars canadiens (environ 36,5 millions d’euros), en série A, dans Neuvoo, un site d’emploi fondé en 2011. Ce dernier combine intelligence artificielle et un moteur propriétaire d’indexation pour afficher l’ensemble des offres d’emploi visibles sur le web. Cet investissement s’inscrit dans le fonds CDPQ-IA annoncé au printemps 2019,qui vise à soutenir la croissance des entreprises reposant sur le développement de l’intelligence artificielle.
Raise Investissement remanie le tour de table d’Epsa. Cible d’une première opération d’owner-buy out en 2017 menée par les fonds Initiative & Finance et Capelia, le spécialiste du conseil en optimisation des achats a été valorisé près de 250 millions d’euros à l’occasion de l’entrée de son nouvel actionnaire. L’opération permet également la sortie d’un autre fonds historique, Impact Partenaires, tandis que le patron d’Epsa, Matthieu Gufflet, conserve le contrôle. Fondé en 2001, Epsa a enregistré une très forte croissance en 2017 et 2019, soutenue par la dynamique interne et les acquisitions qui ont porté les revenus du groupe à 350 millions d’euros. Epsa a notamment racheté en début d’année ExpertBuy, pour renforcer son pôle «Marketplace» d’externalisation des achats non stratégiques.
Le troisième fonds de Weinberg Capital va prochainement boucler son deuxième carve-out. Le spécialiste du private equity, à la manœuvre il y a un an pour reprendre Besson Chaussures à Vivarte, est en effet entré en négociations exclusives avec le groupe danois ISS pour prendre le contrôle de son activité française ISS Hygiène & Prévention. Une opération motivée par la volonté de rationaliser ses activités d’ISS, qui avait échoué l’an dernier à vendre ISS H&P au groupe Ortec. Totalisant 120 millions d’euros de revenus, la structure présente la singularité d’être présente sur quatre segments complémentaires : maîtrise des nuisibles, hygiène de l’air, assainissement et protection incendie. Weinberg Capital entend ainsi mener une consolidation d’acteurs régionaux sur ces secteurs encore fragmentés.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé un investissement de 53 millions de dollars canadiens (environ 36,5 millions d’euros), en série A, dans Neuvoo, un site d’emploi fondé en 2011. Ce dernier combine intelligence artificielle et un moteur propriétaire d’indexation pour afficher l’ensemble des offres d’emploi visibles sur le web. Cet investissement s’inscrit dans le fonds CDPQ-IA annoncé au printemps 2019 et qui vise à soutenir la croissance des entreprises dont l’offre de produits repose sur le développement de l’intelligence artificielle.
La Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts et l’assureur Groupama vont devenir respectivement actionnaires à 22% et à 18% de Predica Energies Durables, au côté de Crédit Agricole Assurances qui conservera 60% du capital, ont annoncé ce matin les trois futurs associés.
La société d’investissement américaine Advent a bouclé un premier fonds de 2 milliards de dollars (1,81 milliard d’euros) dédié aux nouvelles technologies. Le véhicule a atteint sa taille cible en six mois. Advent Global Technology va cibler des sociétés de logiciels et des spécialistes des données, principalement en Amérique du Nord et en Europe, avec des tickets pouvant atteindre 50 millions de dollars par ligne. Il a vocation à investir seul ou au côté de GPE IX, le plus gros fonds de LBO (leverage buyout) d’Advent. Advent a recruté un ancien de TPG, Bryan Taylor, à la tête d’une équipe basée à New York, Londres et Palo Alto dans la Silicon Valley, où le groupe a ouvert un bureau cette année.
Le Fonds européen d’investissement (FEI) a investi dans le compartiment PME de SP EuroCréances 2018, un fonds de dette privée géré par Schelcher Prince Gestion. Il s’agit du deuxième investissement en France du FEI dans le cadre du programme « Crédit privé dédié aux PME ». SP EuroCréances 2018 est le troisième fonds de ce type et vise un rendement pour les investisseurs de 4,5%, du même ordre que les fonds précédents lancés en 2014 et 2016. La première levée de fonds est prévue cet automne pour un montant total qui devrait dépasser 300 millions d’euros.
2,5 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros), c’est le montant du fonds de co-investissement bouclé par Ardian, soit plus du double de celui précédemment levé en 2015, pour 1,2 milliard de dollars. Cette levée témoigne de l’appétit croissant des investisseurs institutionnels pour ce type de véhicule dans le capital investissement.
La société d’investissement américaine Advent a bouclé un premier fonds de 2 milliards de dollars (1,81 milliard d’euros) dédié aux nouvelles technologies. Le véhicule a atteint sa taille cible en six mois. Advent Global Technology va cibler des sociétés de logiciels et des spécialistes des données, principalement en Amérique du Nord et en Europe, avec des tickets pouvant atteindre 50 millions de dollars par ligne. Il a vocation à investir seul ou au côté de GPE IX, le plus gros fonds de LBO (leverage buyout) d’Advent.
La société d'investissement a déjà récolté 80 millions d'euros pour un fonds de capital-développement centré sur les énergies renouvelables, l'agriculture durable et la santé.
La société de capital-investissement 3G Capital, qui possède une importante participation dans Kraft Heinz aux côtés de la société d’investissement de Warren Buffett, Berkshire Hathaway, cède une partie de ses actions du groupe agroalimentaire américain. Des entités liées à 3G vendent 25,1 millions d’actions Kraft Heinz à un prix unitaire de 28,44 dollars, selon un avis réglementaire. Ces entités détiennent encore environ 245 millions d’actions du groupe, précise cet avis. Parallèlement, Jorge Lemann, le cofondateur de 3G, acquiert personnellement environ 3,5 millions d’actions du groupe au prix de 28,60 dollars par action, d’après un autre avis réglementaire.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé avoir investi 80 millions d’euros dans le fonds Eiffel Essentiel, dans le cadre du Plan Juncker. « Ce financement innovant, qui se consacrera en partie au secteur de l'énergie, répond à l’un des objectifs prioritaires de la Banque Européenne d’Investissement, à savoir la lutte contre le changement climatique », explique Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. Il vise aussi à « faciliter l’accès au financement des petites et moyennes entreprises ».
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé lundi une enveloppe de 200 millions d’euros à destination des start-up. La banque consacrera 125 millions d’euros sur cinq ans en fonds propres aux jeunes pousses par le biais de sa filiale CM-CIC Investissement, qui doublera ainsi à 250 millions d’euros le montant de ses tickets dans les start-up. Les Assurances du Crédit Mutuel (ACM) apporteront les 75 millions restants.