A l'occasion d'une conférence France Invest, des investisseurs institutionnels ont indiqué maintenir leur allocation à cette classe d’actifs qui s'est montrée résiliente pendant la crise.
Le groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo serait sur le point d’acheter le gérant de fortune Reyl, basé à Genève, a appris le média Finews qui se base sur «trois sources proches de l’opération». A ce stade, la banque suisse n’a pas souhaité réagir aux sollicitations des différents médias locaux. Les six partenaires de la banque (François Reyl, Pasha Bakhtiar, Nicolas Duchêne, Thomas Fontaine, Christian Fringhian, et Lorenzo Rocco di Torrepadula) conserveraient 30% du capital, selon l’une des sources. Groupe familial proche du demi-siècle d’existence, la banque Reyl gérait 13,5 milliards de francs suisses (12,5 milliards d’euros) d’encours à la fin 2019. Un tel montant ferait grimper les actifs gérés par la banque turinoise à plus de 63 milliards d’euros d’encours en gestion de fortune.
La société de gestion Ardian vient de nommer un nouveau membre au sein du conseil d’administration de sa filiale suisse. Il s’agit de Dieter Stohler, qui vient de quitter la Caisse fédérale de pension Publica après neuf années à sa tête. Les autres membres du conseil d’administration d’Ardian Suisse sont Dominique Senequier, la présidente d’Ardian, Jan Philipp Schmitz responsable d’Ardian Allemagne et Asie, Sandro Abegglen, associé chez Niederer Kraft Frey AG, et Oliver Decannière, responsable d’Ardian Royaume-Uni.
Annoncé il y a plus d’un an, le véhicule qui devait ouvrir le portefeuille non-coté de la banque publique aux Français va voir le jour malgré la conjoncture.
Selon nos informations, cet expert des solutions marketing digitales a été valorisé 160 millions d’euros, avec l'entrée au capital de Bridgepoint et Bpifrance.
Lancé en janvier 2020, HEC Ventures Fund a réalisé une première levée de fonds de 20 millions d’euros, essentiellement auprès de 200 alumni d’HEC Paris, indique un communiqué. Les sponsors historiques, Idinvest Partners, HEC (Fondation HEC, HEC Alumni), et Frédéric Jousset, président d’HEC Alumni et fondateur & co-président de Webhelp, ont apporté 4 millions d’euros. Géré par Idinvest, HEC Ventures Fund vise une levée de fonds finale comprise entre 30 et 40 millions d’euros, afin de financer, seul ou en co-investissement, de jeunes sociétés issues de l’écosystème entrepreneurial d’HEC.
Par le biais de son fonds dédié au patrimoine vivant, Mirabaud Asset Management a pris une participation minoritaire, d’un montant non révélé, au capital du Groupe Alain Ducasse. Le gérant figure désormais aux côtés du chef aux 20 étoiles, toujours majoritaire. Alain Ducasse n’en est pas à son premier rapprochement avec l’univers du private equity. Déjà l’an dernier, il avait cédé 51% du capital de son réseau d’écoles de formation Ducasse Education à Sommet Education – propriété d’Eurazeo depuis quatre ans. Ce périmètre comprenait le Centre de formation Alain Ducasse, situé à Argenteuil, l’Ecole nationale supérieure de pâtisserie, basée à Yssingeaux, et l’Ecole de cuisine Alain Ducasse, à Paris.
Lancé en janvier 2020, HEC Ventures Fund a réalisé une première levée de fonds de 20 millions d’euros, essentiellement auprès de 200 alumni d’HEC Paris, indique un communiqué. Les sponsors historiques ont apporté 4 millions : 1 million pour Idinvest Partners, 1 million pour HEC (Fondation HEC, HEC Alumni), et 2 millions pour Frédéric Jousset, président d’HEC Alumni et fondateur & co-Président de Webhelp. «Le fonds est désormais également ouvert aux investisseurs institutionnels», ajoute le communiqué.
Par le biais de son fonds dédié au patrimoine vivant, Mirabaud Asset Management a pris une participation minoritaire au capital du Groupe Alain Ducasse. Le gérant figure désormais aux côtés du chef aux 20 étoiles, toujours majoritaire. « Je souhaite maintenant développer une autre dimension de l’alimentation. Il s’agira toujours d’offrir des goûts authentiques mais cette fois dans des boutiques et pas seulement dans des restaurants », a expliqué Alain Ducasse.
Pour son retour sur la scène du private equity, la jeune pousse lilloise a annoncé un tour de table de 90 millions de dollars. Une opération réalisée avec Iris Capital et Breega, ainsi qu’un nouvel entrant, 83North. Exotec connaît un essor rapide en raison du succès commercial de ses robots autonomes, capables de se déplacer en trois dimensions et à une vitesse de 4 mètres par seconde. Selon Exotec, ces robots permettraient aux acteurs de la distribution et du e-commerce de multiplier par quatre la productivité de leurs entrepôts et d’optimiser leur stockage. Discrète sur son chiffre d’affaires, elle précise toutefois que celui-ci aurait doublé au cours des douze derniers mois, grâce à l’adoption de sa technologie par des grands comptes comme Carrefour et Fast Retailing.
Fondée par deux Français récemment revenus de l'étranger, ROCE Capital lance son premier fonds d’investissement cette semaine, selon Les Echos. Et ce avec plus de 30 millions d’euros d’encours, provenant essentiellement de « family offices » et de deux investisseurs institutionnels. A l’origine de ce fonds, Michael Niedzielski, 41 ans, gérant et cofondateur de ROCE Capital, et Matthieu Bordeaux-Groult, un ancien d’Exane BNP à New-York. ROCE Capital a obtenu son agrément AMF en avril dernier.
Cela faisait un peu plus de deux ans qu’Exotec n’avait pas fait parler d’elle sur le front des levées de fonds. Pour son retour sur la scène du private equity, la jeune pousse lilloise a donc décidé de frapper fort en levant le voile sur un tour de 90 millions de dollars. Une opération réalisée auprès de ses fonds de capital risque (VCs) historiques, Iris Capital et Breega, mais aussi auprès d’un nouvel entrant : 83North (notamment soutenu par Dell Technologies Capital).
La vente de Prosol, qui exploite les rayons fruits et légumes, poissonnerie et crèmerie de l’enseigne, est sur le point d'être lancée, a appris L'Agefi.
Les professionnels du private equity se tuent à le répéter : leur industrie finance la croissance des entreprises à long terme. Euan Sutherland, le patron du britannique Saga, spécialiste des services de voyages et d’assurance pour les plus de 50 ans, n’est pas de cet avis. En présentant un projet d’augmentation de capital, il a « chargé » les anciens propriétaires du groupe, les fonds CVC, Charterhouse et Permira, coupables selon lui d’avoir lesté l’entreprise de dette dans une vision de court terme. « Pendant les 55 premières années de sa vie, Saga est restée focalisée sur l’innovation. Pendant les 15 années suivantes, notre enseigne s’est appauvrie, d’abord sous l’actionnariat du private equity, puis durant notre période de cotation », cingle Euan Sutherland. Introduite en Bourse en 2014 à 185 pence, l’action n’en vaut plus que 15…