Perwyn, la holding d’investissement de la discrète famille Perrodo (à la tête de la compagnie pétrolière Perenco), vient d’ouvrir un bureau à Paris – le premier en dehors du Royaume-Uni. Il doit lui servir de plateforme pour de nouveaux investissements en France et dans les pays voisins. Perwyn s’est illustrée à deux reprises dans l’Hexagone. En 2018, avec la prise de contrôle du spécialiste du halal Isla Delice, puis en 2020 avec Keobiz, un spécialiste de la comptabilité. Son intérêt pour les restaurants Quick a aussi été évoqué en début d’année. Pour constituer ce nouveau bureau, Antoine Vanderhuslt, associé, sera rejoint par John Gallagher, directeur d’investissement, associate. Perwyn cible des prises de participations majoritaires dans des entreprises affichant entre 5 et 30 millions d’euros d’Ebitda.
France Invest, l’association du secteur du capital-investissement, s’est fixé l’objectif d’atteindre un palier de 40% de femmes dans les équipes d’investissement et de 25% de femmes à des postes seniors d’ici 2030. L’an dernier, la féminisation a continué à progresser de 4 points en 2020, pour atteindre 27% de femmes dans les structures. Mais le plafond de verre dans les instances dirigeantes peine encore à céder. La proportion de femmes au sein des directoires ou des comités exécutifs s’est établie à 21%, soit 1 point de plus qu’en 2018. Le discours général se veut pourtant très offensif, puisque pas moins de quatre investisseurs sur cinq déclare privilégier la mixité pour les recrutements.
Perwyn, la holding d’investissement de la discrète famille Perrodo (à la tête de la compagnie pétrolière Perenco), renforce sa présence dans l’Hexagone. Elle vient d’ouvrir un bureau à Paris – le premier en dehors du Royaume-Uni. Ce pied à terre doit lui servir de plateforme pour de nouveaux investissements en France et dans les pays voisins.
Les fonds de capital-investissement aiment à définir leurs actions sur le temps long. Il en est de même en matière de parité, France Invest, l’association du secteur, s’étant fixé l’objectif d’atteindre un palier de 40% de femmes dans les équipes d’investissement et de 25% de femmes à des postes seniors d’ici 2030. L’an dernier, la féminisation a continué à progresser de 4 points en 2020, pour atteindre 27 % de femmes dans les structures.
Les fonds monétaires ont connu leur meilleure semaine de collecte depuis mars 2020, et le plus haut de la crise boursière consécutive au virus du Covid-19. Selon les données du «Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires dans les fonds de BofA Global Research, ils ont reçu 57,3 milliards de dollars nets, soit 47,4 milliards d’euros. Les fonds obligataires ont connu, pour leur part, une septième semaine de collecte positive, avec +13,7 milliards de dollars. Comme à l’accoutumée, les fonds d’obligations d’entreprises investment grade ont drainé la majorité des flux, avec +9,7 milliards de dollars. A l’inverse, le segment plus risqué de haut rendement a rendu 0,9 milliard. Dans le marché des dettes souveraines et quasi-souveraines, les fonds de titres municipaux ont reçu 1,7 milliard de dollars, et ceux de dettes d’Etats indexées à l’inflation +0,4 milliard. A l’inverse, les fonds de dettes souveraines au nominal ont connu une décollecte nette de 0,1 milliard. Les fonds actions ont enregistré une semaine correcte, avec une collecte globale de 10,5 milliards de dollars. Elle s’est principalement concentrée sur le marché américain, qui a attiré 5,6 milliards de dollars. Dans les autres régions, les fonds Europe ont reçu 1,3 milliard de dollars, tandis que les fonds Japon et émergents ont décollecté, respectivement de 0,2 et 0,5 milliard de dollars. Sur le marché américain, les investisseurs mondiaux se sont préparés, cette semaine, également à un retour à l’inflation. Parmi les stratégies ayant reçu le plus de flux, on retrouve ainsi la gestion value (5,1 milliards de dollars), les financières (2,1 milliards), et l'énergie (1,4 milliards). Les fonds de grandes capitalisations ont également connu une forte collecte, avec +5,1 milliards de dollars. A l’inverse, les fonds croissance (-2,4 milliards) et petites capitalisations (-1,5 milliard) ont décollecté. Les fonds or ont eux, enregistré une petite collecte positive de 0,5 milliard.
La société de gestion Amplegest a annoncé ce 29 avril avoir obtenu le label Relance pour son fonds Amplegest PME. Gérée par Augustin Bloch-Lainé, cette stratégie est investie en actions françaises de petites et micro capitalisations avec un minimum de 75% en titres d’entreprises éligibles au PEA PME. Elle intègre une notation ESG propriétaire à la sélection des valeurs et à la construction de son portefeuille. Au 23 avril dernier, le fonds comptait 100 millions d’euros d’encours sous gestion.
Par le biais de sa filiale de gestion, Deutsche Bank va racheter la moitié du capital d’Ermewa, aux côtés de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec.