Philippe Duval quitte Edmond de Rothschild Corporate Finance (ERCP), qu’il avait rejoint en 2016. A cette occasion, la filiale du groupe financier suisse dédiée aux activités de conseil en fusions et acquisitions a nommé Arnaud Petit, 41 ans, en qualité de président. Ce banquier a débuté sa carrière chez Lazard aux Affaires financières, avant d’intégrer l’équipe parisienne de Lehman Brothers – reprise après sa faillite par Nomura. En 2010, il signe chez Rothschild & Cie et, quatre ans plus tard, rejoint la banque suisse. Celui qui avait été promu directeur associé en mars 2016 pilotera désormais ERCP avec les membres du comité de direction, Julien Beraud, Nicolas Durieux, Philippe Flament et Thomas Hamelin. Lors des quatre premiers mois de l’année, la banque a réalisé 32 opérations capitalistiques.
Le fonds suédois EQT a proposé de racheter le groupe espagnol spécialisé dans l’énergie solaire Solarpack pour un montant de 881,2 millions d’euros. L’offre en numéraire d’EQT de 26,50 euros par action représente une prime d’environ 45 % par rapport au cours de clôture de Solarpack de 18,28 euros mardi. Dans un communiqué, le fonds a déclaré que son offre était conditionnée à l’obtention d’une acceptation minimale de 75 % plus une action et qu’il avait l’intention de retirer Solarpack de la cote si l’offre était acceptée. Selon EQT, les propriétaires de près de 51% des actions de Solarpack ont déjà signé des accords contraignants pour vendre. A la mi-journée, l’action du groupe espagnol, coté en bourse depuis 2018, bondissait de plus de 43%. Spécialisée dans les systèmes photovoltaïques solaires, Solarpack a été créée en 2005 et emploie plus de 260 salariés.
Le fonds suédois EQT fait encore parler de lui. Après avoir investi dans le fournisseur d’assurance numérique britannique Bought By Many début juin, la société a proposé de racheter ce matin le groupe espagnol spécialisé dans l’énergie solaire Solarpack pour un montant de 881,2 millions d’euros. L’offre en numéraire d’EQT de 26,50 euros par action représente une prime d’environ 45 % par rapport au cours de clôture de Solarpack de 18,28 euros mardi.
Le fournisseur de produits chimiques pour le traitement des surfaces métalliques Coventya ne sera bientôt plus français. Son actionnaire depuis cinq ans, Silverfleet, est entré en négociations exclusives avec l’américain Element Solutions. L’opération va se nouer sur une valorisation de 420 millions d’euros, soit près de 14 fois l’Ebitda du groupe réalisé sur l’exercice clôturé fin septembre. Le closing est attendu au deuxième semestre 2021 et reste soumise à des autorisations réglementaires. Dès lors, Coventya passera sous la bannière étoilée et mettra fin à son parcours dans l’univers du private equity. En 2011, il était passé dans le giron d’Equistone Partners Europe pour 100 millions d’euros, avant d’être repris par Silverfleet en 2016 pour le double du prix.
Philippe Duval quitte Edmond de Rothschild Corporate Finance (ERCP), qu’il avait rejoint en 2016. A cette occasion, la filiale du groupe financier suisse dédiée aux activités de conseil en fusions et acquisitions a nommé Arnaud Petit, 41 ans, en qualité de président.
Le fournisseur de réseaux internet et de services d’hébergement pour les entreprises et les collectivités Adista, jusque là contrôlé par Equistone Partners Europe, a vu ce dernier signer un accord visant à céder sa participation à Keensight Capital. La valorisation du groupe retenue à l’occasion de ce nouveau LBO est de 400 millions d’euros, soit quatre fois plus qu’en 2016. Avec 720 collaborateurs et un réseau de 35 agences réparties sur l’ensemble du territoire français, Adista a affiché un chiffre d’affaires de 153 millions d’euros l’an dernier. D’ici 2025, cet agrégat pourrait atteindre 300 millions, contre 75 millions en 2016.
Exclusif – L’ex-Paribas Affaires Industrielles a su se démarquer de ses concurrents, à commencer par Bain Capital, TA Associates et des investisseurs chinois.
La nouvelle présidente de l'association des fonds d'investissement dévoile son programme et les défis qui attendent le secteur dans les prochaines années.
Fournisseur de réseaux Internet et de services d’hébergement pour les entreprises et les collectivités, mais aussi gestionnaire de système d’information, Adista aime à se définir comme le premier opérateur cloud et télécoms alternatif B2B dans l’Hexagone. Une activité hybride qui plaît aux fonds d’investissement. Depuis cinq ans, le groupe est contrôlé par Equistone Partners Europe – lequel vient de signer un accord visant à céder sa participation à Keensight Capital. Le fonds à l’empreinte growth buyout n’a pas lésiné sur les moyens pour reprendre les rênes d’Adista. La valorisation du groupe retenue à l’occasion de ce nouveau LBO est de 400 millions d’euros, soit quatre fois plus qu’en 2016.
D’ici le mois prochain, LFPI annoncera formellement avoir cédé le spécialiste de la location et de la distribution de grues Uperio à Towerbrook. L’information, discrètement révélée sur le site spécialisé Opérations Financières, a été confirmée à L’Agefi. Elle est évaluée à 290 millions d’euros, soit 5,7 fois l’Ebitda du groupe. Un prix légèrement supérieur à l’offre qui avait été remise par Lone Star, il y a trois ans. Mais le fonds texan n’était pas allé au bout des discussions, préférant se retirer en raison du risque d’exécution du rapprochement entre Arcomet et Matebat – les deux entités ayant donné naissance à Uperio en 2019. Les autres offres étaient jugées non satisfaisantes et LFPI a été amené à faire le dos rond jusqu’à ce que l’incertitude liée à la pandémie de Covid-19 soit levée. Dans le cadre de cette nouvelle remise à plat du capital, LFPI était accompagné par Canaccord Genuity et DC Advisory, tandis que Towerbrook l’a été par Messier & Associés.
Selon la dernière étude de Coller Capital, moins d’un cinquième des «limited partners» se disent prêts à investir chez de nouveaux gérants de dette privée.
En cédant Caroll à Beaumanoir, le groupe dirigé par Patrick Puy ne possédera plus que la marque Minelli, dont la vente pourrait aussi prochainement aboutir.
Le spécialiste du contrôle de la qualité industrielle Trigo est parvenu à repousser la maturité de sa dette LBO de deux ans et demi. La tranche B de la dette, correspondant à 240 millions d’euros, et la partie amortissable comprenant lignes de capex et crédit renouvelable pour 60 millions, devaient respectivement arrivée à échéance en juin 2023 et janvier 2022. L’information, révélée dans Capital Finance, a été confirmée à L’Agefi. Le groupe, qui figure dans le portefeuille d’Ardian depuis 2016, a vu son Ebitda dégringoler de 60 à 27 millions d’euros, l’an dernier. Un trou d’air lié à la politique de diversification qu’il avait entamée dans l’aéronautique. Aujourd’hui, près de 80% de son activité reste toutefois liée à l’automobile.
Le spécialiste du contrôle de la qualité industrielle Trigo peut souffler. Il est parvenu à repousser la maturité de sa dette LBO de deux ans et demi. La tranche B de la dette, correspondant à 240 millions d’euros, et la partie amortissable comprenant lignes de capex et crédit renouvelable pour 60 millions, devaient respectivement arrivée à échéance en juin 2023 et janvier 2022. L’information, révélée dans Capital Finance, a été confirmée à L’Agefi.
Acteur historique du financement dans le secteur français de l’aéronautique, Ace Capital Partners, filiale de Tikehau Capital depuis 2018, lance un fonds dédié à l’aéronautique et à la défense en Espagne. Baptisé Ace Aerofondo IV, celui-ci bénéficiera du soutien financier de Tikehau Capital (33,3 millions d’euros), du Sepi (33,3 millions), l’organe d’investissement du gouvernement espagnol, d’Airbus (28,3 millions) et du groupe ibérique Indra (5 millions). Un premier closing de 100 millions d’euros aura lieu en juin 2021, dans l’optique d’atteindre d’ici douze mois une taille cible de 150 à 200 millions d’euros. Avec ce véhicule, le gérant au milliard d’euros d’actifs espère bénéficier du redécollage du secteur, mis à mal par la pandémie de Covid-19.