Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Instit Invest publie les dossiers de participation aux Couronnes 2020 qui auront lieu le 3 décembre prochain à Paris. Aujourd'hui, Agrica concourt pour le Prix de la Meilleure initiative en faveur de la gouvernance et de sa transparence. Entretien avec Stéphane Makowski, directeur délégué aux investissements.
La compagnie Etihad Airways a annoncé lundi qu’elle allait prendre en charge les frais médicaux et de quarantaine de ses passagers s’ils contractaient le coronavirus dans les 31 jours suivant leur voyage. Cette assurance, qui est incluse dans le prix des billets d’avion jusqu'à la fin de l’année, est valable dans le monde entier et est proposée en partenariat avec la compagnie d’assurance Axa. Elle couvrira les frais médicaux jusqu'à 150.000 euros et les frais de quarantaine jusqu'à 100 euros par jour pendant 14 jours. Son concurrent, la compagnie aérienne Emirates, offre une assurance Covid-19 gratuite depuis juillet.
La Fédération française de l’assurance (FFA) a fait part vendredi de son incompréhension face au projet du gouvernement de taxer les organismes complémentaires d’assurance maladie (Ocam) à hauteur d’un milliard d’euros en 2020 et de 500 millions en 2021 du fait des moindres dépenses de santé engagées par les Français durant le confinement. «De nombreuses incertitudes subsistent concernant le rattrapage de la consommation de soins et les impacts financiers de crise», explique la FFA. Les complémentaires santé risquent aussi d’être «touchées par la dégradation de la conjoncture économique consécutive à la forte hausse attendue du chômage». La mesure a été discutée depuis juin et décidée début août. Son montant a été annoncé jeudi soir par les ministres de la Santé, Olivier Véran, et des Comptes publics, Olivier Dussopt, lors d’une réunion avec les représentants des fédérations des mutuelles, assurances et institutions de prévoyance.
Etonnement et regrets. La Fédération française de l’assurance (FFA) fait part de son incompréhension face au projet du gouvernement de taxer les organismes complémentaires d’assurance maladie (Ocam) à hauteur d’un milliard d’euros en 2020 et de 500 millions en 2021 du fait des moindres dépenses de santé engagées par les Français durant le confinement. « Les membres de la FFA s’étonnent et regrettent ce projet, qui se fonde sur une évaluation incomplète des effets de la crise », indique la fédération dans un communiqué.
Les assureurs santé ont fortement limité leurs dépenses pendant la crise du coronavirus. En compensation, ils se verront prélever une contribution exceptionnelle sur le chiffre d’affaires au bénéfice du système de santé. Elle sera votée dans le cadre du budget de la Sécurité sociale cet automne, selon Les Echos. Lors d’une réunion tardive jeudi, le ministre de la Santé Olivier Véran et le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt leur ont présenté une facture de 1,5 milliard d’euros environ, selon les informations du quotidien. C’est moins que la baisse de leurs dépenses, estimée pour cette année à 2,2 milliards d’euros, avance le gouvernement. Un milliard d’euros seront prélevés au titre de 2020, mais versés en 2021, puis 500 millions pour 2021.
L’assureur annonce avoir réalisé un chiffre d’affaires combiné de 9,3 milliards d’euros durant le premier semestre, clos au 30 juin 2020, en baisse de -1,2% par rapport au 30 juin 2019. L’activité est en progression en assurance de biens et responsabilité (+0,4%), où Groupama réalise un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros au 30 juin, et en baisse en assurance de la personne (-3,5%), dont le chiffre d’affaires atteint 4,0 milliards d’euros. Le résultat opérationnel du groupe s'élève à 196 millions d’euros au premier semestre, en hausse de 5,9% par rapport au 30 juin 2019. Le résultat net du groupe s'élève à 139 millions d’euros, contre 106 millions d’euros un an avant.
Un des plus anciens courtiers en assurances a été accusé d’avoir produit un faux document pour tromper un client à propos d’une politique de paiement et d’avoir un lien lucratif avec l’assureur Axa. Dans une réclamation déposée à Londres, citée par le Financial Times, des avocats de l’investisseur immobilier britannique Aubrey Weis prétendent que des individus travaillant au bureau britannique de Lockton ont modifié un certificat d’assurance, deux formulaires et un courriel pour Axa - apparemment afin de sécuriser des commissions en cours.
Les propriétaires de AmMetLife Insurance Berhad, société d’assurance-vie malaisienne, explorent plusieurs options, dont une vente, qui pourrait leur rapporter 600 millions de dollars (507 millions d’euros), selon Bloomberg, qui cite une source proche. L’assureur américain MetLife et la société cotée à Kuala Lumpur AMMB travaillent avec un conseil à un désinvestissement potentiel dans cette coentreprise. Un processus de vente formel pourrait démarrer dès cette année. Cet actif pourrait susciter l’intérêt d’autres assureurs en Malaisie. Metlife continue d’investir en Asie, où la demande pour des assurances continue à être forte. Les discussions sont en phase préliminaire et les partenaires pourraient décider de ne pas procéder à cette cession, selon les sources de Bloomberg.
Verily, la filiale sciences de la vie du groupe Alphabet (Google), lance une nouvelle division dédiée à l’assurance santé, baptisée Coefficient Insurance Company, a-t-elle annoncé mardi. Elle est développée avec le spécialiste des assurances pour les entreprises Swiss Re Corporate Solutions, qui y détient une participation minoritaire, d’un montant non dévoilé. Coefficient se positionne sur le segment des assurances stop-loss, un produit financier acheté par les employeurs pour couvrir les coûts de santé imprévus et importants des employés. Les accords d’auto-assurance sont de plus en plus courants chez les grands employeurs, qui paient généralement les assureurs maladie pour gérer leurs prestations de soins de santé, mais couvrent eux-mêmes les coûts de ces demandes.
Le tribunal de commerce de Tarascon (Bouches-du-Rhône) a condamné Axa lundi à indemniser un restaurateur des Alpilles pour ses pertes d’exploitation dues à l'épidémie de Covid-19, selon un jugement révélé par l’AFP. L’assureur devra verser 114.105 euros à La Bergerie de Mouriès au titre de ses pertes d’exploitation liées au confinement. Le contrat passé entre l’assureur et le restaurateur prévoyait bien l’indemnisation des pertes d’exploitation due à une fermeture «prise par une autorité administrative compétente», fermeture qui serait notamment «la conséquence d’une épidémie». Mais Axa entendait faire jouer la clause d’exclusion de garantie inscrite au contrat au cas où la fermeture concernerait d’autres établissements dans le même département. Les juges ont estimé que cette clause d’exclusion était «non écrite». Axa a déjà été condamné dans des affaires similaires à indemniser des restaurateurs victimes du confinement. En revanche, le tribunal de commerce de Toulouse avait donné raison le 18 août à la compagnie face au chef étoilé Michel Sarran.
Le tribunal de commerce de Tarascon (Bouches-du-Rhône) a condamné Axa lundi à indemniser un restaurateur des Alpilles pour ses pertes d’exploitation dues à l'épidémie de Covid-19, selon un jugement révélé par l’AFP. L’assureur devra verser 114.105 euros à La Bergerie de Mouriès au titre de ses pertes d’exploitation liées au confinement.
Axa et l’indien Bharti ont annoncé vendredi la cession de leur coentreprise d’assurance dommages à l’assureur indien ICICI Lombard dans le cadre d’une transaction par échange d’actions. Selon les termes de l’accord, Axa et Bharti recevront un total d’environ 35,8 millions d’actions ICICI Lombard, correspondant à 521 millions d’euros en valeur de marché actuelle. La transaction, qui devrait être finalisée fin 2021, aura un impact positif exceptionnel d’environ 200 millions d’euros sur les résultats d’Axa, a précisé le groupe français. La nouvelle entité combinée sera le troisième assureur dommages en Inde, avec une part de marché d’environ 8,7%, a précisé Axa, qui détient 49% de sa coentreprise avec Bharti.
Le tribunal de commerce de Toulouse a débouté mardi le chef toulousain étoilé Michel Sarran, qui demandait à son assureur Axa d’indemniser ses pertes d’exploitation dues au confinement à la suite de la pandémie de coronavirus. «Cette décision était attendue car il s’agit du premier jugement [en France] sur le fond rendu concernant notre contrat d’assurance standard, proposé par les agents généraux d’assurance», souligne Axa dans un communiqué, cité par l’AFP. Dans son jugement, le tribunal indique que «l’extension de garantie relative aux pertes d’exploitation consécutives à une fermeture administrative pour cause d'épidémie est assortie d’une clause d’exclusion qui est applicable en l’espèce». Plusieurs restaurateurs clients d’Axa ont attaqué l’assureur en justice. Fin juin, Axa avait annoncé avoir trouvé un accord avec plusieurs centaines de restaurateurs pour indemniser «une partie substantielle» de leurs pertes d’exploitation liées à la crise du Covid-19.
Le spécialiste du trading à haute fréquence Virtu Financial avait été victime d’un piratage, en mai. Après avoir pris le contrôle de la boite mail de l’un des dirigeants, les pirates ont envoyé aux employés des mails exigeant des virements sur les comptes qu’ils détenaient, pour un total de 9,6 millions d’euros. Virtu comptait sur l’assurance contractée, en 2019, auprès d’Axis Insurance, et qui incluait une couverture contre les «interférences avec des systèmes informatiques». Las, Axis affirme que les salariés, et non les pirates, ont été la «cause directe» de la perte, et l’assureur refuse à ce titre de rembourser Virtu. Le groupe vient en conséquence de porter l’affaire devant les tribunaux pour rupture de contrat, rupture anticipée de contrat et violation des engagements implicites de bonne foi et d'équité.