Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
L’assureur espagnol Mapfre a annoncé mardi qu’il va lancer un véhicule de co-investissement qui ciblera l’immobilier de bureaux prime sur les grands marchés européens. Il a fixé un objectif de collecte à un maximum de 300 millions d’euros, qui sera investi sur deux ou trois ans. Le fonds, géré par GLL, est ouvert à d’autres investisseurs institutionnels du secteur de l’assurance. La priorité sera donnée aux grandes villes allemandes et françaises, complétées par d’autres marchés proches (Amsterdam, Bruxelles, Milan et Luxembourg). Mapfre espère un rendement compris entre 4% et 6%.
Mapfre a annoncé mardi qu’il va lancer un véhicule de co-investissement qui ciblera l’immobilier de bureaux prime sur les grands marchés européens. L’assureur espagnol va pour l’occasion s’associer au spécialiste de l’immobilier GLL, avec pour objectif d’investir jusqu’à 300 millions d’euros sur deux à trois ans. La priorité sera donnée aux grandes villes allemandes et françaises, ainsi qu’à d’autres marchés proches (Amsterdam, Bruxelles, Milan et Luxembourg).
Harmonie Mutuelle, membre du groupe Vyv, a présenté aujourd’hui la nouvelle équipe entourant sa directrice générale Catherine Touvrey. Elle comporte 11 directeurs chargés d’atteindre les objectifs stratégiques que s’est fixée la mutuelle dans son projet d’entreprise « Horizon 2020 ».
Pour financer le plus gros achat de son histoire, Axa mise sur la future cession de ses activités américaines, et sur la hausse de son ratio d’endettement.
La MGEN place ses ambitions dans le groupe Vyv et Vyv Invest qui constituera la pointe de sa politique de long terme dans l'innovation. Egamo, la filiale de gestion d'actifs de la MGEN, apportera ses compétences à Vyv Invest. Avec ses partenaires mutualistes du groupe Vyv, la MGEN veut réfléchir aux investissements d'avenir, aux technologies et aux services porteurs.
Après un début de carrière décisif aux États-Unis, Isabelle Hébert, directrice générale de la MGEN, a fait sienne la culture du mérite et de la réussite, du travail collaboratif, et de l’innovation. Elle s'est également imprégnée de la diversité et de la parité en entreprise. A son retour en France, elle s'engage auprès des associations Mut’Elles et Parité Assurance. Elle croit au mentorat en aidant les futures jeunes femmes dirigeantes par des « petites incitations au courage ».
AXA annonce avoir conclu un accord portant sur l’acquisition à 100 % du groupe XL, spécialiste de l’assurance dommages des entreprises et de la réassurance. L’accord de fusion, approuvé à l’unanimité par les conseils d’administration d’AXA et du Groupe XL, porte sur un montant de 12,4 milliards d’euros réglé en numéraire, précise le groupe.
Le cours de Bourse d’Axa chute à mi-journée après que l’assureur français a annoncé un accord en vue de l’acquisition de la totalité du capital du spécialiste de l’assurance dommages des entreprises et de la réassurance XL Group pour 15,3 milliards de dollars (12,4 milliards d’euros). Le titre a perdu près de 10% dans les premiers échanges et cédait environ 8% à la mi-journée, à 22,92 euros, un plus bas depuis près de onze mois. De son côté, XL gagnait 30% dans les échanges de pré-ouverture aux Etats-Unis.
Acquisition majeure pour Axa et son directeur général Thomas Buberl. L’assureur français a annoncé lundi la signature d’un accord en vue de l’acquisition de la totalité du capital du spécialiste de l’asssurance dommages des entreprises et de la réassurance XL pour 15,3 milliards de dollars (ou 12,4 milliards d’euros), confirmant les rumeurs du week-end.
L'assureur n’a pas renouvelé son obligation tempête en 2018, laissant aux grands réassureurs traditionnels le soin de négocier l’éventuelle rétrocession sur les marchés financiers.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a publié vendredi le bilan de la première collecte de plein exercice des rapports sur la solvabilité et la situation financière (RSSF ou SFCR en anglais), l’une des nouveautés de Solvabilité 2. Le verdict est très mitigé, confirmant les premières impressions de 2017 s’agissant des petites mutuelles. «L’ACPR a constaté une proportion significative de failles de conformité sur les premières remises collectées en 2017 (rapports non remis avant relance, documents parfois non signés ou incomplets, rapport non publié sur internet, etc.). Certains rapports font apparaître, au-delà des seuls attendus réglementaires, des incohérences et des imprécisions par rapport à l’information destinée au seul superviseur», souligne le communiqué de la tutelle des assureurs. Les effets des mesures transitoires permises sous Solvabilité 2 manquent notamment de détails.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a publié vendredi le bilan de la première collecte de plein exercice des rapports sur la solvabilité et la situation financière (RSSF ou SFCR en anglais), l’une des nouveautés de Solvabilité 2. Ce rapport décrit, notamment, l’activité et les résultats d’un organisme ou d’un groupe, son système de gouvernance, son profil de risque, les méthodes de valorisation à des fins de solvabilité et la gestion de son capital. L’ACPR avait présenté ses conclusions à l’industrie le 16 février.
Les mutuelles santé, mutuelles d’assurance et institutions de prévoyance ne font pas le poids face aux effets de taille des assureurs traditionnels et bancassureurs, selon Fitch.
L’Eiopa donne raison aux assureurs sur les taux d’intérêt négatifs et la transparisation, mais propose d’autres simplifications, chères en capital et en charge de travail.
Quel paradoxe ! Lors de l’émission « Sous les pavés » diffusée sur France Info, l’invité Thierry Derez a souhaité jeter un pavé contre la transparence. Celle-ci nuirait à la vie privée, à l’amitié, à la compréhension du monde, aux affaires et même aux journalistes puisqu’avec l’abondance d’information, il n’y aurait plus besoin de journalistes. Drôle de diatribe de la part d’un patron d’assurance, dont l’activité repose essentiellement sur l’accès aux données les plus riches et les plus précises possibles sur les biens à assurer, les comportements des utilisateurs, les risques de sinistres, leurs coûts… Au fond, le plus gênant dans la transparence ne serait-il pas que les grands patrons des groupes cotés soient contraints à publier leur salaire ? Heureusement, Covéa n’est pas soumis à cette obligation.
L’Autorité européenne de surveillance des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa) a publié hier sa seconde liste de recommandations portant sur les exigences en fonds propres auxquelles doivent se soumettre les assureurs. Afin de faire converger davantage les processus de supervision, l’Autorité recommande notamment de simplifier le calcul des exigences en capital pour les catastrophes naturelles et sanitaires, ainsi que pour celles provoquées par l’homme. Elle conseille également de prendre en compte l’existence de taux d’intérêt négatifs ou très bas dans le calcul des risques de taux.