Après avoir investi en 2015 dans des titres subordonnés émis par les groupes Humanis et Apicil, l’Ipsec (groupe Humanis) a choisi en 2016 d’ouvrir ses investissements au Private Equity avec un placement Europe. Malgré un contexte de taux bas et une volatilité forte des marchés, la stratégie de diversification des actifs améliore les rendements financiers de l’institution de prévoyance, indique son rapport de solvabilité. De plus, durant l’exercice 2016, la part actions a été étendue à 16% afin de garantir un rendement stable et pallier la baisse de taux sur la poche obligataire. Les contraintes d’investissement sur le volet obligataire ont été assouplies afin d’élargir les possibilités d’investissement et contrer la baisse des taux. De plus, la zone d’investissement a été élargie pour trouver des rendements performants. L’objectif de l’institution est de réaliser un résultat financier permettant de maintenir un résultat positif après impôt. Les produits financiers s’élèvent cette année à 6,89 millions d’euros. Après déduction des charges financières, le résultat financier de l’exercice s’établit à 5,77 millions d’euros, en augmentation par rapport à 2015. Le taux de rendement moyen des actifs, net de frais, est de 3,26% en 2016 contre 3,20% en 2015.
La Mutuelle de Poitiers Assurances a confié deux mandats de gestion, obligataires de court terme à «deux sociétés reconnues», souligne son rapport de Solvabilité et Situation Financière. Ses deux mandats représentent 3,1% de ses actifs soit environ 30 millions d’euros. La mutuelle indique que l’essentiel de ses placements sont effectués en direct (85% des actifs) et de façon minoritaire en OPCVM. Environ 5.5% des encours sont placés sur une vingtaine de fonds ouverts. La politique d’investissement de la mutuelle est étudiée et approuvée en février de chaque année. L’encours du portefeuille atteignait 972,5 millions d’euros à fin 2016. Les actifs sont composés à 65,76% d’obligations, OPCVM obligataires et fonds de dette privée, à 10,2% d’actions et OPCVM actions et à 15,45% d’immobilier. La Mutuelle de Poitiers détient également une poche FCPR, OPCVM diversifiés et fonds infrastructures, représentant 2,94% des actifs et d’une poche de Sicav monétaires, prêts et dépôts de 5,64%. L’ensemble des placements a permis de dégager des revenus en hausse (+4,3%) à 26,7 millions d’euros. La mutuelle a notamment bénéficié d’une hausse de ses revenus immobiliers en 2016, portés à 4,8 millions d’euros. Elle estime que «ses récentes acquisitions» ne porteront pleinement leurs revenus qu’en 2017 voire 2018 après la finalisation de travaux pour des immeubles nécessitant une restauration. La mutuelle enregistre également une «légère progression de la poche obligataire» avec des revenus de 17,7 millions d’euros.
Mubadala Investment Company, un fonds souverain d‘Abou Dhabi, a signé jeudi avec CDC International Capital et Bpifrance un mémorandum d‘entente en vue de créer deux fonds d’investissement conjoints à hauteur d‘un milliard d’euros, a annoncé l‘Elysée. 500 millions d‘euros seront consacrés à l’extension du premier fonds franco-émirien d’investissement créé en 2014 à hauteur de 300 millions d’euros entre CDC International Capital et Mubadala, selon le communiqué diffusé à l‘issue de la visite d‘Emmanuel Macron aux Emirats arabes unis. Les 500 autres millions seront consacrés à des projets innovants dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication, des technologies vertes et de la biotechnologie, poursuit le communiqué. “Nous envisageons de réaliser nos premiers investissements communs dans les six prochains mois”, a précisé Pascal Lagarde, directeur exécutif de Bpifrance chargé de l‘international, dans une déclaration transmise à Reuters. “L’appétence des investisseurs internationaux se déporte des grandes entreprises vers les plus petites”, a-t-il souligné.
La Cour des comptes européenne envisage d’attribuer un contrat relatif à une étude d’expert portant sur la vérification des calculs annuels effectués par la direction générale de la Commission européenne chargée des statistiques (Eurostat) concernant le montant du passif de l’Union européenne en matière de retraites et d’autres prestations à verser aux employés pour 2017 et 2018. Les services requis sont subdivisés en 5 tâches: Tâches relatives au passif 2017 (6 mois jusqu'à fin septembre 2018 au plus tard) : Tâche 1: Mise au point de l’approche méthodologique, y compris de toutes les variables et données qui devront être utilisées pour recalculer le passif actuariel des fonds de pension et de l’assurance maladie de l’UE (31.5.2018 au plus tard); Tâche 2 : Test (et éventuelle révision) de l’approche méthodologique à l’aide des données de 2017, donnant lieu au recalcul du passif actuariel des fonds de pension et de l’assurance maladie de l’UE pour 2017, y compris une explication de toute différence significative (supérieure à 2 %) entre le passif actuariel total recalculé pour 2017 et le passif calculé par les experts d’Eurostat. Une explication devra être donnée pour toutes les différences supérieures à 10 % sur les calculs des sous-totaux et les paramètres individuels. Tâches relatives au passif 2018 (4 mois jusqu'à fin mai 2019 au plus tard) : Tâche 3 : Recalcul du passif actuariel des fonds de pension et de l’assurance maladie de l’UE pour 2018 à l’aide de la méthode choisie et des données de 2018 et présentation d’une explication relative à toute différence significative (supérieure à 2 %) entre le passif actuariel total recalculé pour 2018 et le passif calculé par les experts d’Eurostat. Une explication devra être donnée pour toutes les différences supérieures à 10 % sur les calculs des sous-totaux et les paramètres individuels ; Tâche 4 : Conclusions et recommandations relatives au calcul et à la méthode concernant le passif actuariel des fonds de pension et de l’assurance maladie de l’UE. Tâche après la présentation des 2 rapports finaux : Assistance en faveur de la Cour en vue de l’apurement des résultats susmentionnés jusqu’au 31.12.2019, y compris soutien à l’analyse des commentaires reçus de la part de la Commission et/ou des parties prenantes et à la rédaction des réponses correspondantes, ainsi que préparation des réunions avec la Commission et/ou d’autres parties prenantes et participation à ces réunions (au maximum 15 jours de travail pour tous les profils décrits au point 3). Date limite de réception des offres : le 14.12.2017 (12:00)
Le groupe EDF a cédé un portefeuille d’environ 200 actifs à usage de bureaux et d’activités, auprès de Tikehau Capital. Ce portefeuille, dont les actifs sont localisés en Ile-de-France et en régions, développe une surface totale d’environ 400 000 m2. Cette opération a été réalisée par l’OPCI dédié Tikehau Real Estate III dans le cadre d’une cession d’actifs, assortie d’un contrat de location opérationnelle par le groupe EDF. Catella Asset Management a assisté Tikehau Capital durant toute la phase d’acquisition et assurera la fonction d’asset manager. La finalisation de cette transaction, dont la signature avait été annoncée en juillet 2017, s’inscrit dans la réalisation du plan de cessions du groupe EDF sur la période 2015-2020. Cette opération de Tikehau Real Estate III, dont les actionnaires sont Tikehau Capital, notamment au travers de sa foncière dédiée TREIC (Tikehau Real Estate Investment Company), et d’investisseurs institutionnels tiers et privés de premier plan, est la 9ème opération concrétisée depuis début 2014 par l’équipe immobilière de Tikehau IM qui gère un portefeuille de 1,9 Mds€ en valeur d’actifs.
Le résultat financier de Suravenir Assurances pour l’année 2016 est de 12,9 M€, pour un stock de placements financiers de 460 M€ à fin 2016, selon le rapport SFCR de l’institution. Ce résultat est en légère baisse de 0,2 M€ par rapport à 2015 sous l’effet d’un contexte de taux bas qui perdure et d’un stock de titres qui ne progresse plus depuis juin 2016. Suravenir Assurances a en effet décidé d’arrêter tous les investissements à cette date à des fins d’une gestion optimale de la trésorerie en vue d’une remontée supplémentaire de dividendes de 100 M€ étalée sur 3 ans. Le montant total des investissements réalisés en 2016 s’élève à un peu plus de 37 M€. Ces investissements ont porté essentiellement sur des titres obligataires corporate pour 13 M€ et des titres obligataires bancaires pour 18 M€. Le portefeuille d’investissements de Suravenir Assurances est presque exclusivement composé de titres obligataires. Les revenus financiers s’appuient donc à 98% des revenus sur les coupons servis par ceux-ci. En 2016, les revenus obligataires ont été de 13,0 M€, en baisse par rapport à 2015 (-3%) du fait de la baisse du portefeuille de Suravenir Assurances (arrivées à échéance supérieures aux nouveaux investissements sur l’année 2016). Par type d’obligations (au sens de la classification CIC), la répartition des revenus obligataires est la suivante : Obligations d’entreprises : 76%, obligations souveraines : 23%, autres obligations :
La Cavamac (Caisse d’Allocation Vieillesse des Agents Généraux) se dit intéressée par des investissements dans des fonds de dette et plus particulièrement dans les dettes d’infrastructures : projets liés aux transports, aux équipements sociaux ou à la transition énergétique, dans des parcs éoliens par exemple. « Si nous confirmions notre intérêt pour la dette d’infrastructures, nous privilégierons des opérations de qualité, même si on ne peut espérer dans ce cas plus de 3,5% de performance. Nous serons attentifs à la nature des investissements, à leur illiquidité mais aussi au coût de cet actif : la demande est de plus en plus importante. Sur ce sujet, nous regardons notamment ce que font les sociétés de gestion filiales des grands assureurs, car elles ont un temps d’avance ayant développé une offre nécessairement solide pour leur maison-mère », avance Pierre-Maxime Duminil, directeur général de la caisse. La Cavamac pourrait également investir dans de la dette corporate en étant très attentive à la qualité des placements. « Là, nous suivons plutôt les sociétés de gestion filiales de banques, pour leur forte expertise et leurs liens avec la maison-mère », précise le directeur général. Enfin, la Cavamac pourrait se détourner du private equity qui représente aujourd’hui moins d’un pourcent de son portefeuille. « Notre expérience dans cette classe d’actifs n’a pas été très satisfaisante. La performance de nos investissements s’est révélée, sur le long terme, relativement décevante, après de beaux résultats les premières années, sans réelle prime d’illiquidité, et avec peu de visibilité sur les valorisations », commente Pierre-Maxime Duminil. La caisse prévoit de revoir son portefeuille au premier trimestre 2018 pour une mise en œuvre de ses nouvelles orientations au dernier trimestre. Les placements de la Cavamac représentent environ 1,250 milliard d’euros, gérés quasi exclusivement via des fonds dédiés. Le portefeuille contient environ 30% d’obligations zone euro (3 fonds dédiés), 40% d’actions de la zone euro (3 fonds dédiés), 10% d’actions internationales (deux fonds dédiés renouvelés en 2016), 10% d’obligations convertibles (deux fonds attribués en 2015) et deux fonds de fonds flexibles.
La Mutuelle des Architectes Français (MAF) souhaite conforter sa poche immobilière. « Nous avons un stock d’actifs immobiliers d’environ 400 millions d’euros, et cette poche pourrait augmenter de 300 millions avec des investissements plutôt en direct, dans de l’habitation, dans le cœur Paris et peut-être dans des grandes villes de province », fait savoir Vincent Malandain, le directeur financier. La MAF préfère actuellement l’habitation à l’immobilier de bureau estimant que les prix sont trop élevés sur ce segment et qu’il vaut mieux « un rendement faible avec une valeur au m2 raisonnable plutôt qu’un rendement a priori élevé avec un prix au m2 de 15.000 à 20.000 euros dans des quartiers qui ne le justifient absolument pas », souligne Vincent Malandain.
Au cours du premier trimestre 2018, la Cavamac (Caisse d’Allocation Vieillesse des Agents Généraux) déterminera de nouvelles orientations de son allocation d’actifs pour une mise en œuvre au dernier trimestre. Une étape importante pour la caisse qui avait laissé son portefeuille relativement inchangé depuis 2008. Cette évolution répond à l’application du décret règlementant la gestion des actifs des caisses de retraites mais aussi à la baisse des rendements obligataires qui exige une refonte et une diversification du portefeuille. Selon nos informations, la caisse souhaite d’abord maintenir au niveau maximum sa poche actions, en privilégiant la zone euro. Elle va également réfléchir à assouplir l’allocation de ses fonds obligataires. « Le décret nous oblige à réfléchir sur l’évolution de nos fonds flexibles, qui sont des fonds de fonds », précise Pierre-Maxime Duminil, directeur général de l’institution. « Nous nous interrogeons également sur la pertinence des obligations convertibles, en raison des dispositions du décret, mais aussi car cette classe d’actifs, sur laquelle nous sommes présents depuis plus de dix ans, ne nous a pas toujours apporté toute la flexibilité attendue ». Au contraire, la caisse pense intégrer à son portefeuille de l’immobilier, « via des fonds offrant une bonne diversification aussi bien géographique qu’en termes de types de biens ». Les placements de la Cavamac représentent environ 1,250 milliard d’euros, gérés quasi exclusivement via des fonds dédiés. Le portefeuille contient environ 30% d’obligations zone euro (3 fonds dédiés), 40% d’actions de la zone euro (3 fonds dédiés), 10% d’actions internationales (deux fonds dédiés renouvelés en 2016), 10% d’obligations convertibles (deux fonds attribués en 2015) et deux fonds de fonds flexibles (créés en 2011).
La Carpimko a sélectionné Indép’Am pour la réalisation d'études et de projections concernant les régimes obligatoires en répartition gérés par la Carpimko. Cette démarche fait suite à la publication du décret n° 2017-887 du 9 mai 2017 relatif à l’organisation financière de certains régimes de sécurité sociale, qui amène les caisses concernées à procéder à une analyse de leurs réserves avant que leur gestion financière ne soit possiblement refondue.
La Région Grand Est du Réseau d’Initiative Publique a annoncé le bouclage du financement privé de la concession permettant l’accès au Très Haut Débit dans sept départements (Ardennes, Aube, Marne, Haute Marne, Meuse, Meurthe et Moselle, Vosges), auquel participent notamment Scor et Arkéa.
Le consultant AON a été choisi par la caisse de pensions Givaudan pour assurer la gestion fiduciaire mondiale de la caisse de pensions suisse. Il sera aussi chargé de fournir des services de délégation d’investissement aux trois principaux régimes de retraite de Givaudan correspondant à trois juridictions différentes en Angleterre, aux Etats-Unis et en Suisse. Les encours du fonds de pension de Givaudan s’élèvent au total à 1,5 milliards de dollars et la société possède des bureaux dans 95 pays. « En utilisant l’expérience d’AON dans la gestion des régimes de retraite dans le monde, nous serons capables de réduire systématiquement le risque et d’affecter du capital plus efficacement pour les obligations des régimes de retraite » affirme, Jos Uman, responsable financier chez Givaudan. « Nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe corporate et fiduciaire de Givaudan dans un contexte mondial pour gérer les flux d’information aux fins d’éclairer les prises de décisions et d’exécuter leur stratégie sur le terrain », explique Sion Cole, associé senior et responsable des solutions d’investissements délégués en Europe chez AON. Andy Cox, directeur général Europe, Moyen Orient et Afrique chez AON prévoit que beaucoup d’institutions verront prochainement les avantages des mandats fiduciaires mondiaux. Alors que la gestion fiduciaire est devenue plus commune ces dernières années, dans certains pays les gestionnaires doivent supporter des contraintes plus importantes des clients et des organismes de contrôle concernant la transparence. L’un des principaux problèmes est le conflit d’intérêt quand une entreprise est à la fois consultante et gestionnaire. Aon Hewitt est une de ces firmes qui devra se conformer à ce changement. Aux Pays-Bas, des caisses de retraite ont séparé cette année leur service fiducie et la gestion de leurs actifs entre différents partenaires plutôt que de laisser une seule entreprise s’occuper des deux services.
L’Ircantec a lancé, le 14 avril 2017, un appel d’offres afin de sélectionner un gestionnaire de transition, chargé du transfert en bonne et due forme et à moindres coûts, des actifs vers les fonds cibles. La sélection sera effectuée le 29 août prochain. La consultation recouvre les missions suivantes : Assurer les opérations d’investissement ou de désinvestissement nécessaires à la constitution ou la modification des portefeuilles gérés par les gestionnaires d’actifs (gérants sortants et nouveaux gérants) dans des délais courts ; Réduire l’ensemble des coûts qui sont traditionnellement observés lors de telles opérations ; Prendre en compte le contexte spécifique de l’organisation de l’Ircantec (investissements en fonds dédiés) en lien avec les différentes parties prenantes (gérants sortants et nouveaux gérants, la Caisse des Dépôts en tant que gestionnaire administratif et financier de l’Ircantec, le dépositaire, l’Association des Maires de France), en respectant un devoir de confidentialité envers les parties et leurs besoins ; Assurer le maintien de l’exposition et de la couverture de change ; Fournir un reporting précis et fréquent permettant de suivre l’exposition, les coûts implicites et explicites comparés à une transition sans gérant de transition, et la performance de l’opération détaillée entre performance de l’exposition (comparée à l’indice de référence) et optimisation des coûts. Le portefeuille de valeurs mobilières constitué en représentation des réserves est actuellement proche de 9,8 milliards d’euros (Md€) d’actifs à fin décembre 2016. Le marché porte sur la transition d’environ 80% du portefeuille, répartis sur environ 10 fonds dédiés, sur une durée de 4 ans. Le dossier de consultation est disponible à cette adresse.
La MAF (Mutuelle des Architectes Français) va entamer à partir de septembre 2017 un travail d’analyse de la dizaine de ses fonds dédiés, d’une taille de 60 à 80 millions d’euros pour la plupart, essentiellement orientés vers des produits de taux et des obligations indexées sur l’inflation. L’ensemble de ses fonds représentent 600 millions d’euros d’actifs. Ce passage en revue doit durer de 6 à 9 mois. A l’issue de ce travail, la MAF pourrait envisager des appels d’offres pour compléter ou mettre en place de nouvelles stratégies d’investissement. « Il y a un travail de recentrage à faire sur ces fonds mais aussi d’ouverture sur des stratégies que l’on n’a pas encore mises en place. D’ici à l’été 2018, nous aurons une position plus affirmée dans nos choix d’investissements, dans des fonds dédiés mais aussi dans des fonds ouverts », affirme Vincent Malandain, directeur financier de la MAF. Concernant la problématique de l’inflation, la MAF a déjà lancé un appel d’offres qui s’est conclu en avril dernier par la décision d’investir dans deux fonds dédiés inflation, l’un géré par CPR AM et l’autre par La Française. Outre CPR AM et La Française, la MAF dispose de fonds dédiés chez Swiss Life AM, Amundi, Quilvest, FDC, Comgest, BNP, Lazard.
Après avoir adopté une charte d’investissement responsable en décembre 2016, le Fonds de dotation du Louvre a commencé à mettre en place sa stratégie. «Nous avons déjà investi dans un fonds d’Impax Asset Management», indique Philippe Gaboriau, directeur général du Fonds de dotation, en charge de la gestion financière et du fonctionnement opérationnel. La charte adoptée par le conseil d’administration permet de définir les secteurs d’activité exclus du portefeuille, à savoir les sociétés opérant dans le domaine des mines anti-personnel et les bombes à sous-munitions (sociétés listées par la CDC). «Etant donné que le Fonds n’investit que dans des fonds ouverts, nous opérons un screening ex-post des investissements en portefeuille deux fois par an. Si une société de la liste d’exclusion se trouve dans un fonds, nous remplacerons le fonds concerné après avoir échangé avec la société de gestion. En mars, nous avons fait pression sur un fonds ouvert géré par Fidelity qui était investi dans une société indienne d’armement que nous excluons. Après trois semaines de discussion, ils ont accepté de retirer l’entreprise du fonds», souligne Philippe Gaboriau. Avec la charte ISR, le Fonds a également décidé de consacrer une partie de son capital à l’investissement à impact social (impact investing) sur les thèmes de l’éducation, du patrimoine et de l’art ainsi que du tourisme culturel. «L’impact investing représentera à terme une poche de 3% du portefeuille, un niveau assez élevé compte-tenu de la liquidité médiocre de ces investissements», précise le directeur général du Fonds. «Nous échangeons souvent avec la Fondation de France et la Fondation Caritas sur ces sujets dans un club Impact Investing que nous avons créé. Nos vrais comparables restent cependant les fonds de dotation anglo-saxons», ajoute-t-il. L’encours du portefeuille du Fonds (186 millions à fin 2016) devrait atteindre 200 millions d’euros à la fin de l’année, voire 250 millions d’euros si un prochain versement d’Abou Dhabi se confirme.
Après un appel d’offres lancé via le Journal Officiel de l’UE, Alter Domus Alternative Asset Fund Administration Sàrl a été sélectionné pour toutes les activités liées aux services mandataires du Fonds européen d’investissement qui gère 9,9 milliards d’euros (8,9 milliards de livres sterling) d’actifs. Cela comprend également le portefeuille de private equity de la BEI. Le contrat initial est de quatre ans, avec une extension possible jusqu'à trois ans. La BEI investit 100% de ses actifs dans le private equity. Les accords des gestionnaires restent non divulgués.
Le Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC) s'apprête à lancer deux compartiments dédiés aux obligations et aux actions vertes "avec impact positif", révèle IPE.
Poids lourd de la finance canadienne, le groupe coopératif québécois entend jouer les têtes de pont entre les deux côtés de l’Atlantique. Présent depuis cinq années en France, il a accompagné plus de mille entreprises dans leurs investissements dans les deux pays, et souhaite encore poursuivre sur cette voie.
Le régime de retraire d’Eurazeo (145,6 millions d’euros d’encours, gérés par Allianz Global) a entrepris un important transfert de risque de son portefeuille, sous les conseils du cabinet Bessé. Le dernier rapport annuel du groupe indique en effet le transfert de 86% du portefeuille vers des contrats d’assurance. En conséquence, l’exposition du régime aux obligations est passée de 90% à 7%, à l’instar des actions, lesquelles représentaient auparavant 10% de l’allocation.
La Caisse des Dépôts investit dans les taxis à hydrogène zéro émission HYPE de la société STEP (Société du Taxi Electrique Parisien). Elle a finalisé sa prise de participation, devenant ainsi un actionnaire minoritaire de référence, aux côtés du groupe Air Liquide via ALIAD l’investisseur de capital-risque du groupe. «Cet investissement permet de diminuer l’empreinte environnementale du transport à la demande au cœur des villes. La société STEP propose un service de taxis parisiens « zéro émission » opéré par des chauffeurs salariés. La flotte de taxis HYPE déployée à ce jour comporte une quinzaine de véhicules», indique la CDC dans un communiqué. STEP a l’ambition de? déployer 600 véhicules dans Paris à l’horizon 2020, de? proposer cette solution innovante dans d’autres métropoles françaises,? à terme, émerger à l’international. «Par cet investissement dans HYPE, projet qui s’inscrit dans les objectifs du plan climat de la ville de Paris, la Caisse des Dépôts poursuit l’assemblage d’une palette complète de solutions de mobilité intelligente et durable au service des territoires, notamment en s’appuyant sur différents types de motorisations propres. Cet investissement contribue à l’accompagnement des transitions énergétiques et numériques, élevées au rang de priorités stratégiques par le groupe», indique Gabrielle Gauthey, directrice des investissements et du développement local. STEP a reçu le soutien financier de plusieurs collectivités locales dont la Ville de Paris et la Région Ile-de-France. En outre, STEP participe à un projet qui a reçu un financement de l’Union Européenne dans le cadre du programme de recherche et d’innovation « Horizon 2020 » d’Hydrogen Europe et du Nouveau Groupe Européen de Recherche sur l’Hydrogène et les Piles à Combustible (N.ERGHY), à travers le partenariat public-privé sur les Piles à Combustible et l’Hydrogène (Fuel Cell and Hydrogen Joint Undertaking - FCH JU).
La Fondation de France bénéficie d’un fonds dédié dans l’immobilier, « France I », agréé par l’Autorité des Marchés Financiers en mars 2017. Ce fonds a réuni trois fondations apportant 10 millions d’euros. Une deuxième tranche de 50 millions d’euros avec une dizaine de fondations doit suivre. L’objectif est de mutualiser les investissements individuels opérés par la Fondation de France et ses fondations abritées sur des biens immobiliers de qualité et de taille significative, capables de générer un rendement annuel compris entre 3 et 5 %. A terme, le fonds doit atteindre 100 millions d’euros. Le fonds immobilier (OPCI dédié) doit être investi majoritairement dans de l’immobilier physique en direct (sans effet de levier) et à 50 % maximum dans de l’immobilier papier (fonds, SCPI, OPCI). Il vise une allocation cible comportant 75% d’actifs de bureaux et 90% d’actifs investis en France. Ce nouveau support de gestion collective vient s’ajouter aux quatre fonds communs de placement dédiés à la Fondation de France (France A, France B, France C, France D) investis en monétaires et en gestion diversifiée d’obligations et actions. La Fondation de France dispose de 2,067 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Conformément à sa Charte de gestion financière, elle privilégie le principe de délégation de la gestion financière de ses actifs à des prestataires : 67 % des réserves (1 384 M€) font l’objet d’une gestion déléguée tandis que 33 % (686 M€) sont gérées en direct par la Fondation de France.
Le Crédit Mutuel Nord Europe annonce le lancement de CMNE NNOV&THIC : un fonds de private equity dédié à l’innovation et aux initiatives environnementales et sociétales, dans lequel il prévoit d’investir 15 millions d’euros dans une quinzaine d’entreprises non cotées, issue du secteur du numérique et/ou du développement durable et dont le lieu d’activité est situé en Hauts de France, Marne, Ardennes et Belgique. La sélection aura lieu pendant les 5 prochaines années, avec un horizon de placement à 10 ans. Ce fonds prendra ses participations aux côtés d’un fonds numérique et d’un fonds d’impact environnemental et sociétal du groupe Siparex, implanté notamment à Lille. Ce partenaire historique du CMNE, gérera le fonds, identifiera les entreprises dans lesquelles investir et analysera les opportunités. Siparex aura une activité de suivi, soutiendra le développement des entreprises et les accompagnera pour les décisions stratégiques. La société de gestion s’attachera à prendre en considération les critères sociaux, environnementaux et de gouvernance (dits « ESG »). Le CMNE est représenté au conseil de surveillance de la société de gestion par l’intermédiaire de sa filiale La Française.
L’ERAFP, l'établissement de retraite additionnelle de la fonction publique, recherche un ou des organismes de formation pour assurer 3 programmes de formation pour ses administrateurs : Pour le lot 1 : Pilotage actif-passif d’un fonds de pension. Pour le lot 2 : Les enjeux climatiques dans l’analyse ISR. Pour le lot 3 : Déontologie, confidentialité et conflits d’intérêts. L’accord est conclu pour une durée de 2 ans pouvant être reconduit une fois. Les candidats devront proposer une offre de formation par lot (programme, qualité de l’intervenant, notamment) et le prix associé. La proposition de prix doit couvrir la préparation/conception du séminaire adapté aux spécificités du régime, l’animation de la session (une journée) pour un groupe de 15 personnes environ, l’impression des supports pédagogiques. Date limite de réception des offres : 19 juillet 2017, à 12 heures. Lire l’avis complet ici.
AG2R La Mondiale a annoncé ce jour la création d’une foncière commune, dénommée AGLM Immo, qui a vocation à regrouper les investissements immobiliers des membres de la Société de groupe d’assurance mutuelle (Sgam).
La Caisse Nationale du Régime Social des Indépendants (RSI) a sélectionné, le 15 décembre 2016, plusieurs sociétés de conseil et d’assistance en gestion financière, afin de réaliser des études et les communiquer auprès des instances décisionnelles (commission des placements et des opérations financières Artisans et Commerçants). Trois lots ont été attribués pour une durée de 12 mois, reconductibles deux fois. Le premier lot pour des prestations de conseils en allocation d’actifs revient à Variance dont le gérant est Bertrand Maillet. Quatre offres ont été déposées. Le marché est estimé à 26.000 euros. Le deuxième lot pour l’assistance aux appels d’offres et à la rédaction des mandats est attribué à Insti7. Quatre offres ont été déposées. Le marché est estimé à 15.900 euros. Dernier lot concernant l’expertise annuelle de l’activité de gestion financière revient à Amadeis. Trois offres ont été déposées. Le marché est estimé à 25.000 euros. Lire l’avis complet ici.
A l’issue d’un processus de consultation de marché, Caceis a été sélectionné par la Caisse d’Assurance vieillesse des Pharmaciens (CAVP) afin d’assurer les missions de dépositaire, conservateur, et valorisateur de l’ensemble de ses fonds et placements financiers. Les services de middle-office et la transparisation des actifs sont également confiés à Caceis. « Nous avons été séduits par l’expertise des collaborateurs et la flexibilité des solutions de Caceis. La centralisation de l’ensemble de nos actifs auprès de Caceis, acteur de référence de l’asset servicing, contribuera à l’optimisation de nos traitements », estime Alain Pestre, directeur financier de la CAVP.
La Caisse des dépôts a retenu plusieurs prestataires pour la réalisation d'études et de conseils en stratégie dans le domaine de la valorisation des sociétés d'économies mixtes (Sem). Les prestations sont réparties en 3 lots, chaque lot faisant l’objet d’un accord-cadre attribué à plusieurs opérateurs économiques. Pour le lot nº: 1 intitulé Stratégies et analyses sectorielles qui vise des consultations de conseil en stratégie sur les secteurs d’intervention de l'écomie mixte, la Caisse des dépôts a choisi Espelia sas, KPMG Corporate Finance, Louis Berger, Roland Berger, SCET, Wavestone advisors. Pour le lot nº: 2 intitulé Stratégies financières et de financement des sociétés d'économie mixte, qui porte sur la structuration financière des sociétés d'économie mixte, l’analyse des différentes formes de financement actuelles, les besoins de financement potentiels, notamment sur les SEMOP, la Caisse des dépôts a retenu Espelia, Ernst & Young, FCL gérer la cité, KMPG corporate finance, RSA, SCET. Pour le lot nº: 3 intitulé Stratégie de valorisation d’entités et/ou de portefeuille, la Caisse des dépôts a sélectionné Advolis, KPMG corporate finance, SCET, Cifralex compagnie française, Semaphores expertise, FCL gérer la cité.
Le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) a choisi, le 11 mai 2017, Trucost (groupe S&P) comme expert externe, capable de mesurer, d’analyser et de suivre l’empreinte environnementale de son portefeuille d’actifs financiers. Le FRR avait lancé son appel d’offres le 6 janvier. L’empreinte environnementale est définie par l’identification des risques induits par le changement climatique auxquels il est exposé à travers la détention d’actifs financiers. Cela doit notamment lui permettre d’identifier les actifs à forte empreinte carbone (Emissions et réserves de GES, charbon), ceux générateurs de risques physiques et de transition énergétique et écologique, le tout dans le respect de l’objectif international de limitation du réchauffement climatique. Lire l’avis ici
Début avril 2017, le Fonds de dotation du Louvre est entré dans un fonds cat bonds gérés par Scor IP qui représente 4% de son portefeuille. Par ailleurs, le Fonds de dotation du Louvre continue d’accorder un poids important aux actions avec une grande flexibilité dans l’allocation. La poche actions a pu varier entre 43% et 59% en 2016 selon les opportunités d’investissements. Le Fonds a également augmenté le plafond d’investissement dans les actions émergentes à 20% du portefeuille contre 15% auparavant. Les fonds de performance absolue représentent quant à eux 20% du portefeuille du Fonds à fin 2016. Le Fonds de dotation du Louvre consacre également une part croissante de ses investissements à des fonds infrastructure qui doivent atteindre 6% du portefeuille à fin 2017, contre 2-3% actuellement. L’engagement du Fonds est d’atteindre la cible de 10% dans un an et demi.
Omnes Capital, via son fonds Construction Energie Plus, conclut un partenariat stratégique avec le Groupe ETPO, au travers d’une filiale commune ETPOMNIA. Avec ce partenariat, le Groupe ETPO et Omnes Capital ont l’ambition de réaliser dans les 5 ans à venir 50 000 m2 de projets immobiliers tertiaires à haute performance environnementale, essentiellement dans la région nantaise. Six projets compatibles avec le cahier des charges du fonds ont d’ores et déjà été identifiés et sont en cours de développement. Le fonds Construction Energie Plus est sponsorisé par PRO BTP à hauteur de 50 M€ et vise une taille cible de 100 M€. Il est dédié au financement de projets de construction ou de rénovation de bâtiments publics et privés à haute performance environnementale dans les principales métropoles françaises. A cet égard, un cahier des charges techniques, élaboré par Omnes Capital, détaille les cibles de performance environnementale attendues et la démarche de sélection des projets. L’objectif d’ensemble du fonds est de développer une capacité totale de 500 000 m². Le Groupe ETPO ou CIFE est une société de construction centenaire, employant près de 630 personnes, pour plus de 150 M€ de chiffre d’affaires. Principalement actif dans l’Ouest de la France, le groupe ETPO se distingue par une technicité forte, associée à des procédés de construction performants, inspirés des méthodes industrielles (TAKT par exemple). Serge Savasta, Associé gérant, Omnes Capital : « Le Groupe ETPO dispose d’un savoir-faire constructif éprouvé, en particulier s’agissant d’ouvrages complexes, et d’une implantation locale centenaire. Ce partenariat, qui nous permettra de réaliser des projets à haute performance environnementale sur le territoire nantais aux côtés d’une ETI emblématique, répond directement à notre ambition de contribuer au développement des territoires et à la transition écologique de notre pays ». Pierre Champy, du Groupe ETPO : « Omnes Capital est un acteur majeur de l’infrastructure. Notre partenariat en faveur des bâtiments ultra performants vise à proposer des réalisations au-dessus des normes. Pour les espaces de bureaux par exemple, nous souhaitons allier performance environnementale et bien-être au travail, avec une conception des espaces et des choix d’implantations très travaillés. Notre ambition est de renforcer la proximité du groupe avec ses clients publics ou privés, en offrant des solutions constructives clés en mains au travers de notre filiale immobilière ETPO RED associée à ETPOMNIA ».