C’est une nouvelle étape de franchie. Le Conseil et le Parlement européen ont sont arrivés à un accord politique provisoire samedi sur la loi concernant les services numériques ou Digital Services Act (DSA). Ce nouveau cadre législatif doit obliger les plateformes numériques à amplifier leurs efforts pour combattre les contenus illégaux en ligne. Le DSA a été approuvé après 16 heures de négociations et intervient après l’adoption le mois dernier du Digital Markets Act (DMA) qui vise à limiter les pratiques monopolistiques des géants du numérique.Le DSA s’appliquera aux sociétés qui proposent des services à plus de 45 millions d’utilisateurs actifs par mois dans l’Union européenne. Elles risqueront une amende susceptible d’atteindre 6% de leur chiffre d’affaires mondial si elles violent les règles sur les contenus illégaux. Elles pourraient même être interdites d’opérer au sein de l’Union européenne si leurs infractions venaient à se répéter. L’accord politique provisoire trouvé samedi doit maintenant être approuvé par le Conseil et le Parlement européen avant de passer aux étapes formelles de la procédure d’adoption de chaque institution. Du côté du Conseil, l’accord politique provisoire est soumis à l’approbation du Comité des représentants permanents (Coreper) avant de passer aux étapes formelles de la procédure d’adoption.
Marine Le Pen, présente au deuxième tour des élections présidentielles ce dimanche, a fait de cet instrument la pierre angulaire de son programme de relance économique.
Le directeur général de CNP Assurances va présider le fonds de participations minoritaires dans de grandes entreprises françaises abondé par des assureurs.
A l'occasion du Forum des Investisseurs institutionnels, Wim Vermeir, directeur des investissements chez AG Insurance, revient sur la place qu'occupe le règlement SFDR dans sa sélection de fonds et de gérants.
Avec une croissance moyenne attendue à 5,9 % en 2022 et une inflation contenue, les pays du Golfe renouent avec les surplus budgétaires et retrouvent la faveur des investisseurs.
Michael Montebaur et José Rodríguez-Ponga Linares, les gestionnaires de portefeuille du JSS Global Real Estate Fund, discutent des derniers développements dans le secteur immobilier et des opportunités d'investissement les plus prometteuses dans l'environnement de marché actuel.
Dans un entretien avec Instit Invest, Campbell R. Harvey, professeur de finance à la Fuqua School of Business de l’université de Duke et conseiller en stratégie d’investissement auprès de Man Group, explique les résultats de ses recherches sur les mécanismes de rééquilibrage de portefeuilles.
A l'occasion du Forum des Investisseurs institutionnels, Philippe Brossard, chef économiste d'AG2R La Mondiale, livre ses scénarios centraux économiques.
Antti Ilmanen, directeur et coresponsable mondial de solutions de portefeuille chez AQR Capital Management explique les résultats de ses recherches sur la véracité du modèle d'évaluation des actifs financiers (Medaf).
Allianz commence à voir s’éloigner la fébrilité qui l’avait gagnéà la suite des pertes massives subies par trois fonds spéculatifs de sa filiale Allianz Global Investors (GI). Après Glass Lewis, qui conseille aux actionnaires de l’assureur allemand de voter en faveur de la décharge formelle de responsabilité du directoire et du conseil de surveillance lors de l’assemblée générale du 4 mai, c’est au tour d’ISS d’aller dans le même sens. Dans un document qu’a pu consulter L’Agefi,l’agence de conseil en vote explique que «les votes en faveur de la décharge des deux conseils sont considérés comme justifiés à l’heure actuelle».«Il seraitprématuré pour les actionnaires d’envisager ce qui serait un geste extrêmement significatif et symbolique en votant contre la décharge, étant donné le manque de clarté à l’heure actuelle en particulier parce que les enquêtes réglementaires américaines du DOJ (le département américain de la Justice)et de la SEC (l’autorité boursière américaine) sont toujours en cours»,conclut ISS. L’assureur, qui publierale résultat de son examun interne après les enquêtes auxEtats-Unis, défend l’absence de responsabilité de son conseil d’administration. «ISS pourrait recommander de ne pas donner décharge à l’avenir si les autorités engagent des poursuites contre des membres des organes directeurs d’Allianz, ou en cas d’autres préoccupations importantes», prévient l’agence de conseil en vote. En novembre, l’assureura annoncéle départ de sa responsable de la gestion d’actifs, Jacqueline Hunt, eninsistantsur la dimension personnelle de cette décision et sa nomination commeconsultante stratégique auprès d’Oliver Bäte, directeur général du groupe. Inquiétude raisonnable L’affaire remonte à mars 2020. Trois fonds spéculatifs de la filiale spécialisée en gestion d’actifs Allianz Global Investors (GI), censés protéger les investisseurs contre les baisses du marché, ont subi de plein fouet la volatilité provoquée par la crise sanitaire. Deux fonds, d’un volume de 2,3 milliards d’euros, ont finalement dû être liquidés, incitant les investisseurs à intenter des procès au gestionnaire d’actifs pour avoir échoué à protéger leurs investissements. Au total, 26 poursuites d’investisseurs réclament 6,3 milliards de dollars de dommages, auxquels s’ajoute l’enquête ouverte l’an dernier par la Security and Exchange Commission (SEC) sur la liquidation des fonds et une enquête du ministère américain de la justice (DOJ). La BaFin, l’autorité des marchés financiers allemands, a aussi ouvert une enquête Lecoût totalde l’enquête pour Allianz devrait se situer entre 3,5 et 6,8milliards d’euros, prévenaient en août les analystes de Berenberg. «L’impact financier total ne peut pas être estimé de manière fiable», rappelle ISS. L’assureur allemand a provisionné 3,7 milliards d’euros en 2021 pour faire face aux litiges.«Cette provision intervient en anticipation de règlements avec de grands investisseurs de ces fonds que nous avons terminés et puisque nos négociations avec les autorités gouvernementales américaines sont aussi en cours de traitement», expliquait alors Oliver Bäte, qui précisait qu’il fallait s’attendre à des charges suppélémentaires. Si Glass Lewis estime «raisonnables» les inquiétudes des investisseurs du fait du risque juridique, «certaines préoccupations des actionnaires sont vraisemblablement atténuées par les mesures prises par le conseil de surveillance et les informations fournies».
Glass Lewiss et ISS conseillent aux actionnaires de l’assureur d’approuver la décharge du directoire et du conseil de surveillance malgré les pertes de plusieurs milliards d’euros.
«J’ai clairement le sentiment de m'être fait escroquer». Les propos de l’ex-footballer professionnel Ludovic Giuly à l'égard société de conseil en investissement Sportinvest sont forts. Dans une interview accordée au Parisien, le champion de France de football 2000 (avec l’AS Monaco) estime que, sur les conseils de la filiale de Primonial, il a surpayé des maisons de retraite par rapport à leurs valeurs réelles et qu’elles étaient deux à trois fois moins rentables que promis. En étudiant le dossier, l’entraîneur adjoint de l’AS Monaco a également remarqué que son conseiller ne lui avait pas proposé de renégocier les taux de crédit utilisés pour investir, qui s'élèvent encore aujourd’hui à 6%. Enfin, les frais de conseil sont également pointés du doigt : 1 million d’euros pour conseiller 5,3 millions d’euros sur vingt ans.
Cédric KERNER, Directeur de Région Sud-Ouest chez FONCIERE MAGELLAN et Jean-Paul DOLLAT, Directeur Associé chez CYRUS CONSEIL TOULOUSE se sont entretenus à l'occasion des Cercles de l’Agefi à Toulouse le 24 mai dernier sur le thème suivant : « Investissement immobilier : où sont les opportunités ? Vers quels actifs/véhicules se porte l’intérêt des clients privés ? »
Cédric KERNER, Directeur de Région Sud-Ouest chez FONCIERE MAGELLAN et Jean-Paul DOLLAT, Directeur Associé chez CYRUS CONSEIL TOULOUSE se sont entretenus à l'occasion des Cercles de l’Agefi à Toulouse le 24 mai dernier sur le thème suivant : « Investissement immobilier : où sont les opportunités ? Vers quels actifs/véhicules se porte l’intérêt des clients privés ? ».
HSBC va rapidement recruter dans son activité de gestion de patrimoine en Asie en 2022, en s’appuyant sur l’expansion rapide de l’année dernière, rapporte le Wall Street Journal. La banque reste aussi ouverte à la croissance externe dans ce domaine. Dans une interview au WSJ, Nuno Matos, le directeur général de la division wealth and personal banking de HSBC, a déclaré que la banque avait embauché environ 1.200 personnes dans son activité de gestion de patrimoine en Asie l’année dernière et qu’elle allait probablement en embaucher à peu près autant cette année. Cela inclut l’augmentation du nombre de planificateurs de patrimoine chez Pinnacle, son activité de gestion de patrimoine onshore en Chine, qui passera d’environ 700 à 1.000 personnes ou plus. Cette expansion montre que HSBC poursuit son plan, détaillé l’année dernière, visant à embaucher plus de 5.000 personnes, dont environ 3.000 chez Pinnacle, pour travailler avec des clients fortunés dans la région. Plus largement, HSBC a déclaré l’année dernière qu’elle investirait plus de 3,5 milliards de dollars sur cinq ans pour développer son activité de gestion de patrimoine en Asie, dans le cadre d’un plan de 6 milliards de dollars visant à renforcer sa présence dans la région.