L’indice PMI manufacturier définitif est légèrement plus élevé que l’estimation flash mais le secteur reste à la peine et doit faire face à une faible demande et à une hausse des coûts.
La croissance des prix a été stimulée par l’énergie mais l’inflation dans les services recule légèrement et suffisamment pour que le marché continue de parier sur une baisse de taux en septembre.
La crainte de nouvelles tensions au Moyen-Orient met un terme à plusieurs jours de baisse du baril de brut liée aux inquiétudes sur la croissance chinoise. Les autres marchés ne réagissent guère.
Le cuivre est au plus bas depuis mars et le pétrole à un point bas de deux mois. De bon augure pour l’inflation qui poursuit sa décrue, ouvrant la voie à des baisses de taux supplémentaires en plein affaiblissement de la croissance économique.
La croissance de la zone euro atteint 0,3% au deuxième trimestre. Le dynamisme de l’Espagne, et dans une moindre mesure de la France, compense la contraction de l’Allemagne, selon les premières estimations.
La grande rotation sectorielle et de style aura été l’un des mouvements marquant en juillet sur les marchés actions, avec de nettes surperformances relatives.
Les marchés financiers devront ingurgiter trois annonces de politique monétaire très attendues ces 31 juillet et 1er août. La BoJ et la BoE pourraient agir dès cette semaine, la Fed sera probablement attentiste.
Le président sortant a gagné d’une courte avance, à l’opposé des prévisions des sondages, mais l’opposition clame également la victoire. De quoi replonger le pays dans la crise et éloigner une restructuration de la dette.
Les élections en France et en Grande-Bretagne ont eu tendance à faire oublier que, sur les actions américaines, la poursuite du rallye pose question, avec un positionnement très acheteur du marché.